Voici les conseils de ON3MEE, professionnel de la communication radio, pour comprendre les différents types de talkies walkies qu’on peut trouver sur le marché, ce qu’on peut en attendre et comment les utiliser correctement.

Le monde actuel est très dépendant des moyens de télécommunications comme le réseau mobile et internet. Que faire quand ces réseaux deviennent défaillants ? Y a-t-il moyen de s’organiser pour garder un lien avec ses proches ? Oui, cela est possible dans certaines conditions.

Je vais vous présenter ici quelques moyens alternatifs et tenter de partager un peu de mon expérience.

L’alternative des talkies walkies

En un instant, vous vous retrouvez avec un smartphone inutilisable et vous êtes incapable de joindre vos proches et les urgences. Peut-on se prémunir contre ça ? Oui, on peut, avec une certaine préparation car cela ne s’improvise pas.

Il existe d’autres moyens de télécommunications plus simples et totalement indépendants de toute infrastructure. Si vous êtes un lecteur régulier de Légendat, vous en connaissez déjà quelques-uns comme les talkies-walkies, les signaux visuels, le morse, etc.

Vous et vos proches sont éloignés dans une zone de 1 à 15 km environ et vous désirez garder des liens entre vous ? Nous allons utiliser des talkies walkies libres de licence.

Certains talkies walkie (appelons ça des radio transmetteurs) peuvent être utilisées librement et d’autres sont soumis à une licence à payer auprès du service de tutelle de télécommunications de votre pays (ACERP pour les français, IBPT pour les belges).

Les talkies walkies PMR446

Ces talkies walkies sont les plus répandus. On les trouve dans la plupart des magasins HIFI, hypermarchés et télécoms. Ils sont petits, légers et peuvent tenir dans une poche.

Ce sont des appareils dont la fréquence est entre 446 et 446,1 MHz. Ils possèdent 8 canaux et 38 sous canaux (CTCSS) en analogique (FM). Leur puissance d’émission légale est de 0,5W.

Ces appareils ne peuvent pas être modifiés et l’antenne n’est pas démontable. Ils sont destinés au public qui désire utiliser des talkies walkies librement pour toute sorte d’activités. Tous les portatifs de la norme PMR446 sont compatibles entre eux. Cela veut dire que l’on peut se parler avec des talkies walkies de marques différentes. Les relais automatiques et toutes connexions à un réseau public sont interdites (on ne peut pas relier un portatif PMR446 à une passerelle internet).

Les talkies walkies PMR446 en pratique

En pratique, ces talkies walkies ont une portée de 1 à 5 km selon l’environnement. Elle peut atteindre plus de 10 km (voir 100 km) à vue (sans aucun obstacle entre deux postes).

Leur utilisation est très simple. On règle le canal et on appuie sur le bouton PTT (Push To Talk) pour parler. On attend que le correspondant réponde. On parle à tour de rôle (principe du semi-duplex).

Voici quelques recommandations pour les utiliser de manières optimales :

  • Le tenir à la main le micro à 5 cm de la bouche avec l’antenne bien dégagée. Parler distinctement sans crier et bien articuler.
  • Il faut essayer d’avoir le moins d’obstacle possible entre vous et votre correspondant. Ainsi, il est donc préférable de les utiliser à l’extérieur dans un espace dégagé. Si vous êtes dans un bâtiment, placez-vous à une fenêtre située du côté de votre correspondant ou sur une terrasse.
  • On dit qu’il faut être le plus haut possible pour avoir une bonne liaison: OUI, OUI et OUI ! En étant le plus haut possible, vous aurez moins d’obstacles sur votre liaison.
  • Avoir les accus bien chargés.
  • Retirer les piles ou accus pour une longue période de non utilisation.

A ne pas faire !

  • Le mettre à la ceinture ou contre le corps. C’est le meilleur moyen de réduire la portée.
  • Laisser le talkie-walkie allumé sur sa base de rechargement.
  • Le tenir par l’antenne ! à proscrire.

Parmi les modèles, on peut distinguer le bas de gamme, le moyen de gamme, le haut de gamme (ou professionnel).

Les talkies walkies d’entrée de gamme

On pourrait regrouper tous les portatifs grand public de petite taille avec une antenne raccourcie dont le prix varie entre 20 et 100 € vendus par paire. Ces appareils sont prévus pour une utilisation normale, c’est-à-dire dans des conditions de la vie de tous les jours où il n’y a pas trop de bruit, pas de risque d’inondations, pas de gestes brusques, pas de risque de chutes, … bref, les mêmes conditions qu’un téléphone portable.

Cela veut dire qu’ils vous donneront satisfaction en les traitant normalement comme tout autre appareil domestique.

Le haut-parleur de ces appareils est correct dans des activités où il n’y a pas trop de bruit : promenade dans les bois, covoiturage, dans une exposition ou un salon, dans une brocante, à la maison…

Vendus par 2, 4 ou 6 pièces les talkies Retevis RT27 sont une bonne alternative d’entrée de gamme avec un prix unitaire autour de 20€.

Leur antenne est raccourcie. Cela veut dire qu’elle n’est pas de la longueur de ¼ onde (16 cm en 446 MHz). L’antenne doit mesurer ¼ de la longueur d’onde pour fonctionner de manière optimale. Trop courte, moins de portée, trop longue pareil. Cela donne une portée moyenne de 1 à 3 km.

Côté autonomie, avec une puissance de 0,5 W et de bonnes piles, ça dure des heures. J’ajoute que les appareils n’émettent pas réellement à 0,5 W mais plutôt vers 0,2 – 0,3 W.

Il ne faut surtout pas croire que ce sont de mauvais talkies walkies, ils vont satisfaire 90 % des besoins quotidiens, mais il faut être au courant de leurs limitations.

Les talkies walkies haut de gamme et professionnels

Ce sont les portatifs dont le prix dépasse environ les 100 €. Ils sont vendus à l’unité ou par paire. On peut distinguer les portatifs grand public haut de gamme comme les Midland G7 pro qui restent de petites tailles, mais dont la solidité est renforcée et la qualité sonore meilleure et les portatifs professionnels. Ces derniers sont des portatifs issus du monde professionnel auxquels on a bridé la puissance et rendu l’antenne non dévissable.

L’avantage est d’avoir un matériel plus robuste et avec une antenne ¼ onde pour certains modèles. On peut les utiliser pour les milieux plus extrêmes comme les salles de concert, les usines, en randonnées de montagne, etc.

Ils peuvent résister aux éclaboussures, aux températures extrêmes, aux chocs, ont un haut-parleur plus puissant (très utiles dans milieux bruyants), … Ils peuvent répondre aux normes d’étanchéité IP. Ils ont des compresseurs et des systèmes d’amélioration de la voix.

talkie walkie survie

Les talkies Midland G18 proposent une qualité pro avec un tas de fonctions très pratiques

Certains modèles pros sont aussi plus épurés : il n’y a pas d’écran, pas autant de boutons que les PMR bas de gamme, … Pourquoi ? Parce qu’un agent de sécurité n’a pas besoin d’un tas de fonction inutile, il veut un poste solide pour communiquer avec son poste de commandement, c’est tout. Les fonctions sont imposées par le programmeur pour éviter les mauvaises manipulations des opérateurs.

Du côté de la portée, elle est meilleure : 5 à 6 km en moyenne.

La portée des talkies walkies et la propagation des ondes

En UHF (bande de fréquence dont fait partie le PMR446), la propagation des ondes est quasiment à vue. Cela veut dire que tant que vous êtes à vue de votre interlocuteur, la liaison se fera sans soucis. La portée varie très fortement selon les cas :

  • A vue sans obstacles (entre deux sommets) : plusieurs dizaines de km. Dans certains cas, elle dépasse les 100 km.
  • En terrain dégagé plat avec quelques arbres (steppe, zone agricole : 5 à 10 km).
  • Forêts denses plates : 1 à 2 km selon l’humidité et la quantité du feuillage.
  • Zone résidentielle plane avec des maisons de 2 étages : 2 à 3 km.
  • Zone urbaine plane avec buildings : 500 à 1 000 m. Elle peut être réduite à 300 m dans les bâtiments en béton armé.
  • Portée efficace quelques soit les conditions : 150 m.

Ces portées sont celle obtenue lors d’essais sur le terrain avec de simples PMR446 moyens de gamme TOPCOM. Retenez que vous aurez 1 km en zone urbaine et industrielle ; 2 à 3 km en zone résidentielle ; 5 km en zone dégagée et jusqu’à la limite du visible sans obstacle. Dans tous les cas, ils fonctionneront toujours à 150 m.

Pour rappel, les talkies walkies utilisent les ondes radio. Elles se propagent dans l’espace à 360° autour de l’antenne et obéissent presque aux mêmes règles que la lumière. La force du signal diminue donc avec la distance et à chaque obstacle à traverser ou à contourner.

Elles se réfléchissent aussi sur les objets comme les montagnes et les métaux. Elles subissent des atténuations très fortes dans certains milieux comme l’eau ou la terre. Prenez toujours comme comparaison les vagues qui se propagent sur l’eau quand vous y jetez une pierre. Comme dit avant, il faut le moins d’obstacle possible pour que les ondes se propagent au loin.

La propagation varie selon la fréquence. Retenez que plus elle est haute, plus elle sera optique. En PMR446, elle est presque optique.

Préparer et connaître le terrain pour mieux établir la liaison

La faisabilité d’un lien

Avant de vous lancer, vous devez prendre connaissance du terrain sur lequel vous voulez réaliser votre liaison entre deux stations. On fait soit une étude géographique, soit une étude plus intuitive.

Pour l’étude géographique, il faut réaliser un profil de relief, vous pouvez l’établir à l’aide de Google Earth. Si vous avez une colline en travers du chemin de la liaison à établir, vous pouvez abandonner.

La liaison voulue ici n’est pas possible.

L’approche intuitive repose sur la base de vos connaissances du terrain. Vous mettez en pratique votre représentation spatiale de votre environnement. Si elle n’est pas au top, il vous faudra vous promener et vous placer sur des points hauts afin de bien « photographier » le relief mentalement. Cette approche n’est faisable que pour les liaisons de 10 km (peut-être plus avec des jumelles). Bref, ce que vous pouvez voir avec vos yeux.

Pour les liaisons courtes (moins de 5 km), faites des photos et pratiquez la visée optique. Ce travail est essentiel pour savoir où vous placer pour établir des liaisons radio avec vos proches en cas de besoin.

Les tests de liaisons

Une fois que vous avez jugé de la faisabilité du lien, vous pouvez acheter une paire de PMR446 et réaliser les tests de liaison en réel.

Vous testerez d’abord en extérieur près de votre site d’émission principal ou en hauteur dans votre habitation (dernier étage) sur une terrasse ou via une fenêtre avec vue directe sur l’autre station.

Si le signal passe bien, essayez plus à l’intérieur de l’habitation, puis au rez de chaussée. Oubliez la cave. Parcourez votre habitation et votre terrain afin de savoir les zones qui où le signal est le plus fort. Pour ce faire, celui qui émet ne doit pas bouger. Celui qui reçoit doit bouger. Il faut se déplacer et aussi déplacer la position de la radio. En l’inclinant, on peut fortement améliorer ou atténuer le signal.

Le principe de l’alternat

Ensuite, familiarisez-vous avec la communication par alternat avec des petites exercices. Apprenez-le à vos proches aussi, c’est impératif surtout auprès des enfants et personnes agées. A ce jour, de moins en moins de personnes savent utiliser un talkie-walkie. En alternat (ou semi-duplex), une seule personne peut parler à la fois, les autres doivent l’écouter. Si deux parlent en même temps, c’est la cacophonie.

Ecoutez si personne n’occupe la fréquence. Si non, appuyez sur le PTT, ensuite et seulement ensuite, parlez ! Lâchez le PTT une fois que votre phrase bien terminée. Il faut éviter de couper la fin de votre phrase.

Tenez la radio de 5 à 10 cm de votre bouche. Parlez distinctement en articulant bien et avec un niveau de voix normal. Cela ne sert à rien de crier, mais il ne faut pas parler trop bas non plus.

Lors de vos échanges, faites des passages courts et concis. Laissez toujours un blanc de 2 secondes entre chaque passage. Activez le roger beep (bip à la fin d’un passage quand l’émetteur lâche le PTT) pour savoir quand l’autre personne a terminé.

La procédure radio

Lorsque vous lancer appel, vous devez dire le nom de la personne à appeler, puis votre nom. Ce nom, on l’appellera votre indicatif. Cela peut être votre prénom, de préférence un pseudo…

Évitez absolument tout nom de famille et toute information personnelle.

Cela exclut :

  • Votre nom
  • Votre adresse
  • Tout ce qui peut permettre de vous identifier.

On fait un check radio pour évaluer la qualité de la liaison avant de lancer une conversation. On cote de manière qualitative la qualité audio de 0 à 5 :

1 = Liaison difficile, on comprend difficilement

2 = Liaison médiocre, mais on comprend

3 = Liaison moyenne, on comprend

4 = Liaison bonne, on comprend

5 = Liaison excellente, comme le téléphone.

Cela s’appelle la procédure radio. Dans notre exemple, je l’ai épurée à son strict minimum. Mais les services de police, militaires, les services de secours utilisent une procédure de ce type bien plus stricte. Je vous invite à parcourir le net pour les connaitre.

Voici un exemple d’échange entre un policier et son poste de commandement.

Le PC appelle l’équipe de police P12 :

« PAPA 12, ici le PC. OVER. »

« PC, ici PAPA12. OVER. »

« PAPA 12, ici PC. Faites-moi un siterep. OVER. » (siterep veut dire bilan de la situation)

« PC, ici, PAPA 12. Rien à signaler. Les gens sortent du site. OVER »

« PAPA 12, ici PC. ROGER OUT »

C’est très concis, bref et surtout sans équivoque.

On remarque à la fin les termes OVER pour signaler « A vous ! » et ROGER pour signaler « Compris ! ». ROGER OUT vient clôturer la conversation : « compris et terminé ».

P devient PAPA avec l’alphabet OTAN. Cela évite des confusions en par exemple le « N » et le « M », le « B » et le « P » dans des conditions difficiles.

Tous les utilisateurs de radio s’y conforment.

La communication de groupe

Avec les radios PMR446, vous pouvez communiquer en groupe. Par exemple, avec votre frère, votre mère et un ami. Vous réglerez vos portatifs sur le même canal (et sous canal CTCSS).

Dans la procédure radio, on parle de deux types de réseaux :

  • Réseau libre

C’est un réseau où les participants interviennent librement comme lors d’une conversation normale entre plusieurs personnes. Ils attendent le silence pour intervenir. C’est donc basé sur la courtoisie. Ce type de réseaux fonctionne pour un petit nombre de participants : maximum 5 à 10 personnes.

Quand on est trop d’interlocuteurs il devient difficile d’intervenir. En plus, si deux stations (opérateurs radio) sont trop éloignées, une station intermédiaire doit tout répéter. En pratique, la taille de ce type de réseau est de 2 à 3 km. Il faut que toutes les stations soient à portée les unes par rapport aux autres.

  • Réseau dirigé

Un poste de commandement (PC) dirige le réseau et donne le droit de parole. Une station qui désire parler s’adresse uniquement au PC. Le PC lui donne l’autorisation ou non de continuer. Les stations ne peuvent pas parler entre elles sans autorisation explicite. Avec la discipline plus rigide du réseau dirigé, on peut faire intervenir un plus grand nombre de participant : de 10 personnes jusqu’à 30. Il y a toujours une limite car l’opérateur doit tout gérer.

Le silence radio est la règle. On ne parle que si on en a besoin.

La position du poste de commandement doit être centrale et bien placée afin de capter toutes les stations. Ainsi, la taille du réseau est plus grande : 5 à 15 km. Seul inconvénient : si le PC est en panne, il n’y a plus de réseau.

Déontologie

Les radios ne sont pas des jouets, mais des équipements de télécommunication. Les échanges sont en clair et tout le monde peut les écouter. Il va de soi que l’on doit garder une certaine discrétion. C’est d’abord le respect de la vie privée dans la vie de tous les jours, et une question de vie ou de mort dans des cas plus sombres.

On ne dévoile pas de position, pas de nom de famille. On doit rester neutre en tout point. Si un canal est déjà occupé, on va ailleurs. Le PMR446 est à TOUT LE MONDE.

Répétons que lors des échanges, on évite de divulguer des informations sensibles. Attention car même des allusions peuvent vous trahir. Beaucoup de gens écoutent, peu parlent …

Le matériel

Achetez du matériel en suffisance, au moins 2 PMR446 par station pour pallier une éventuelle panne. Ce n’est pas le prix qui vous en empêchera avec packs de 6 talkies pour moins de 150€.

Utilisation de talkies walkies sur le terrain

Vous voilà prêt et entraîné. Que se passe-t-il maintenant ?

  • En temps normal

On continue de vivre normalement sans entrer dans la parano. Mais on veille à toujours avoir ses radios fonctionnelles et bien entretenues. On recharge les accus de temps en temps et on les fait travailler. On les stocke à côté de la radio, pas dedans ! On fait des contacts de routine avec ses proches. Et on évite de s’endormir sur ses lauriers.

  • En cas de conflit

Lors d’un conflit, il n’y a plus de lois autres que celle de la jungle. C’est le moment de mettre en pratique votre préparation. La confidentialité des échanges est vitale !

Parlez dans un langage codé (attention, le cryptage est interdit en temps normal !). Utilisez des termes ou métaphores que seuls vos partenaires et vous êtes capable de comprendre.

On évite de divulguer des informations compromettantes comme les positions, les prénoms des personnes, les états de stocks, … On code tout ! Tout ce qui est sans conséquences en temps normal devient vital en temps de crise.

Alors, si par hasard une langue à fourchée (cela peut arriver à tout le monde), SURTOUT continuez comme si de rien n’était. Utilisez une phrase codée pour dire à l’interlocuteur « Tu en as dit trop, on arrête là ! ». Et l’interlocuteur, ne doit pas faire l’idiot et insister : « Ben j’ai dit quoi ? Pourquoi es-tu fâché ? ».

C’est s’enfoncer encore plus et c’est le genre de comportement A PROSCRIRE ABSOLUMENT ! Quitte même au reste du groupe à décider d’exclure purement et simplement le membre devenu trop dangereux. Tout le monde peut faire des erreurs, mais il faut réagir de la bonne manière pour sauver au maximum les meubles. En faisant semblant de rien, l’éventuel écouteur passera à côté de l’info.

Préparez aussi une phrase pour dire « On interrompt la communication et passe sous silence radio ». Cela servira en cas de doute. Alors, vous ferez profil bas.

Il ne faut jamais se croire seul au monde et surtout seul à utiliser des radios. Il se peut que des personnes possédant du matériel et des compétences puissent vous pister. Dans ce cas, ne communiquez jamais depuis chez vous ! Bougez, bougez, bougez !

  • En cas de catastrophe naturelle ou industrielle

Un tremblement de terre a lieu. Il n’y a plus de téléphone, ni de GSM, ni d’électricité.

D’abord, vous assurez votre sécurité et celle de votre famille. Ecoutez la radio et les recommandations des autorités. La nature du sinistre doit être connue pour adapter les comportements adéquats. Activez votre réseau pour vous rassurer les uns les autres, et éventuellement apporter une aide à ceux qui en ont besoin.

Restez toujours discret sur vos possessions lors de vos échanges radio.

Votre réseau radio vous servira à vous rassurer les uns les autres comme les appels ou les SMS peuvent le faire aujourd’hui. Il peut éventuellement vous aider si un de vos proches a besoin d’une aide urgente et n’arrive pas à utiliser son mobile à cause d’une saturation réseau.

Reportez-vous aux articles de Légendat pour le reste.

ON3MEE pour Résilience Urbaine, over and out !

 

radio survivaliste communication