Sommaire de l'article
- Une conception robuste et durable
- Une forme et une prise en main adaptées à l’usage quotidien
- Des performances d’éclairage élevées et modulables
- Autonomie sérieuse et recharge facile
- Mode tactique et fonctions avancées
- Un outil polyvalent
- Une esthétique soignée et une finition de qualité
- Un choix cohérent et un bon rapport qualité prix
Ma fidèle Olight S30R BATON III ayant rendu l’âme après de longues années de service, je me suis de nouveau tourné vers la marque Olight et j’ai opté pour le modèle Warrior 3S.
Choisir une lampe EDC (Every Day Carry) demande de bien réfléchir. On cherche un outil qui soit fiable, robuste, facile à utiliser au quotidien et suffisamment polyvalent pour différentes situations.
Dans mon cas, le choix s’est imposé comme une évidence puisque ce modèle descend directement de « l’ancêtre » que j’utilisais il y a encore quelques semaines. Comme la S30R BATON III avant elle, la Olight WARRIOR 3S parvient à conjuguer robustesse, performance, ergonomie et sécurité d’emploi.
Loin d’être un le signe d’un attachement particulier pour une marque, mon choix s’appuie sur de nombreux critères : le prix, la solidité, la puissance lumineuse, l’ergonomie, l’autonomie et surtout la simplicité d’utilisation.
Une conception robuste et durable
4 années d’usage intensif ont mis à mal ma S30R sans jamais la faire flancher, ce qui traduit une certaine qualité de construction. Le corps de la lampe est en aluminium anodisé, un matériau à la fois léger et résistant qui ne craint pas les chocs légers, les rayures ou l’usure normale du quotidien.
Même si elle frotte contre des clés ou se cogne de temps en temps, elle garde une apparence quasi intacte, ce qui m’a d’ailleurs pas mal frustré au moment de jeter mon ancienne lampe qui semblait dans un état encore très proche du neuf en dépit d’une utilisation quasi quotidienne.
La Warrior 3S est certifiée IPX8, ce qui garantit son étanchéité sous la pluie et durant une immersion temporaire (2m de profondeur durant 30mn). Si on prend rarement un bain de minuit avec sa lampe torche, cette caractéristique est essentielle pour une lampe que l’on transporte en permanence.
Au quotidien, on ne sait jamais quand on aura besoin d’éclairage, que ce soit sous une averse imprévue ou dans un environnement humide. La Warrior 3S a été conçue pour endurer ces épreuves.
Une forme et une prise en main adaptées à l’usage quotidien
Pour une lampe EDC, la taille et la forme sont primordiales. La Warrior 3S, avec une longueur d’environ 14 cm, s’intègre facilement dans une poche, un sac ou accrochée à une ceinture grâce à son clip. Elle n’est ni trop grande ni trop petite, ce qui la rend polyvalente.
On peut la transporter partout sans qu’elle ne devienne un poids supplémentaire inconfortable et sa taille évite d’avoir à la chercher au fond d’un sac.
Sa surface offre un grip efficace, facilitant la prise en main, même avec des gants ou les mains humides. Les commandes sont simples à utiliser : un bouton principal à l’arrière, un autre sur le côté, bien différenciés et faciles à repérer au toucher.
Cette conception claire et directe évite les erreurs de manipulation et permet d’allumer la lampe ou de changer de mode sans se compliquer la vie. En situation réelle, pouvoir allumer immédiatement la lampe sans chercher les commandes est un vrai plus.
Une remarque concernant le culot magnétique que j’appréciais particulièrement sur ma S30R et qu’on retrouve ici : la présence des 3 « picots » qui protègent le bouton tactique peuvent créer une instabilité lorsqu’on fixe la lampe à une surface verticale. Il faut s’assurer que la pointe du triangle qu’ils forment soit vers le haut, sinon la lampe bascule et risque de chuter au sol.
Des performances d’éclairage élevées et modulables
La puissance d’éclairage est un point clé pour une lampe EDC. Sur ce point, la Olight Warrior 3S se démarque avec une puissance maximale de 2300 lumens. C’est 1250 lumens de plus que la S30R BATON III que je possédais -rien que ça- et avec une distance de projection de 300 mètres on est large pour éclairer une (très grande) pièce sombre, repérer un objet à distance dans la nuit ou attirer rapidement l’attention.
Cette intensité n’est cependant pas obligatoire en permanence, et c’est là que la lampe se montre intelligente.
Alors que la tendance générale est de vouloir éclairer toujours plus (parfois à s’en faire fondre la rétine) ce qui m’intéresse le plus est la capacité d’une lampe a éclairer le moins. J’aime être discret par moments, et ne pas être détectable de loin est un plus que je sais apprécier.
La Warrior 3S propose plusieurs niveaux de luminosité, du très faible mode luciole que j’affectionne beaucoup (et que j’utilise le plus) jusqu’au mode turbo qui crache les 2300 lumens annoncés. Cette gamme d’éclairage dynamique permet d’ajuster l’intensité lumineuse en fonction de la situation.
6 modes peuvent être sélectionnés grâce à l’interrupteur latéral. Pour un déclenchement rapide, l’interrupteur arrière doté de deux niveaux de pression permet un accès facile aux mode turbo et au stroboscope.
Si vous voulez simplement lire une carte sans éblouir vos yeux, un éclairage bas suffit. Pour chercher ses clés dans un jardin la nuit ou un objet égaré le long d’une route, un niveau moyen donnera assez de visibilité sans consommer trop d’énergie.
Et si vous devez éclairer une large zone ou signaler votre présence, le mode turbo sera disponible suffisamment longtemps pour qu’on vous repère sans difficulté.
Autonomie sérieuse et recharge facile
Avoir une lampe puissante, c’est bien, mais encore faut-il qu’elle éclaire dans la durée. La Olight Warrior 3S utilise un accu Lithium-ion rechargeable au format 21700 de 5000mAh (inclu).
Cela lui permet de fonctionner pendant de longues heures sur des niveaux de luminosité modérés. Au quotidien, vous n’aurez pas à la recharger sans cesse, ce qui est très confortable à l’usage.
- Le mode luciole offre un éclairage très faible à 0,5 lumens. Suffisant pour éclairer à moins d’un mètre devant vous, ce mode a l’avantage de pouvoir fonctionner pendant plus de 55 jours avec une batterie pleine. Il n’y a pas de faute de frappe, pour nos besoins éventuels c’est un argument qui pèse son poids. Ce mode est celui que j’utilise le plus
- Le mode faible correspond à ce qu’on attend de 15 lumens : bon pour une utilisation rapprochée qui n’exige pas une tonne de luminosité. En mode faible, la durée de vie de la batterie est de 130 heures soit un peu plus de 5 jours en continu, ce qui est très satisfaisant.
- Le mode moyen développe 200 lumens et est idéal pour probablement 90% des raisons qui nous font dégainer une lampe de poche. Avec une distance de projection très correcte, une excellente zone de dispersion et une autonomie de 13 heures.
- Les modes haut et turbo de la Warrior 3S développent respectivement 800 lumens (166 minutes d’autonomie) et 2300 lumens (2,5 minutes d’autonomie, puis bascule en 800 lumens pour 160 minutes). Il y a de quoi éclairer une pièce entière ou se faire fondre la rétine sans problème…
- L’accès rapide au mode stroboscopique par triple clic est également une bonne chose. Si vous vous trouvez soudain dans une situation de danger et que vous devez donner votre position, ou de légitime défense où vous devez désorienter quelqu’un, vous pouvez entrer directement en mode stroboscopique en appuyant 3 fois sur le switch, que la lumière soit allumée ou éteinte.
Comme sur mon modèle précédent, la recharge est simple grâce au chargeur magnétique fourni. Il suffit de poser l’arrière de la lampe contre le connecteur magnétique qui s’enclenche tout seul et la recharge se lance.
Pas de ports fragiles qui récoltent l’eau et la poussière, pas besoin de sortir l’accu et d’avoir un chargeur dédié : c’est rapide, pratique et cela aide à garder la lampe toujours prête.
Mode tactique et fonctions avancées
La Warrior 3S intègre un mode stroboscope qui peut servir à désorienter un éventuel agresseur ou à signaler votre présence en cas d’urgence. Savoir que votre lampe peut remplir ce rôle, même si ce n’est pas son usage principal, est intéressant. En revanche je vous déconseille de jouer avec cette fonction, l’effet est particulièrement violent pour les yeux.
Une évolution intéressante comparé à ma S30R : le capteur de proximité. Quand la Warrior 3S détecte un objet très proche alors qu’elle éclaire fortement, elle réduit automatiquement sa puissance afin de prévenir les risques de surchauffe ou de brûlure. Cette fonction peut être désactivée en cas de besoin pour conserver une puissance d’éclairage maximale.
Un outil polyvalent
La Warrior 3S est orientée tactique mais n’est pas réservée à un usage spécifique. Sa compacité, sa puissance et sa robustesse lui permettent de s’adapter à de nombreuses situations allant du bricolage dans un garage mal éclairé à l’usage tactique pur et dur, montée sur une arme longue (l’attache avec interrupteur déporté est disponible en option).
Pour ma part j’en ai un usage classique au quotidien, et je trouve toujours de nouvelles raisons de la sortir de ma poche.
Une esthétique soignée et une finition de qualité
Même si l’apparence n’est pas le critère numéro un pour un outil EDC, c’est toujours agréable d’avoir un outil bien fini. J’ai commandé le modèle à la robe camouflage par inadvertance mais je dois avouer que je trouve finalement le look assez sympathique et moins monotone que le noir.
La Olight Warrior 3S présente un design sobre, efficace, sans fioritures inutiles. Les pièces sont bien ajustées, les boutons tombent sous le pouce, et le rendu global donne confiance. On sent que chaque détail a été pensé pour faciliter l’utilisation, contrairement à certains modèles de marques pourtant réputées qui semblent avoir été pensés pour nous créer des difficultés.
J’apprécie aussi que le cul de la lampe soit magnétique et permette de la fixer à n’importe quel support métallique.
Un choix cohérent et un bon rapport qualité prix
La Warrior 3S n’est pas la moins chère des lampes EDC, mais c’est surtout loin d’être la plus chère et si on compare ce qu’elle offre – robustesse, puissance, autonomie, fonctions avancées, garantie – à son prix, on comprend vite l’intérêt de l’investissement.
En résumé, la Olight Warrior 3S répond à toutes mes exigences pour une lampe EDC. Elle est solide, résistante à l’eau, simple à manipuler, puissante, polyvalente et dotée d’une autonomie confortable. Ses fonctions tactiques et son capteur de proximité ajoutent une dimension de sécurité et de contrôle.
Ajoutez à cela la réputation grandissante de la marque, la garantie à vie (depuis 2023, dommage pour moi), et vous obtenez un outil fait pour vous accompagner longtemps.
Qu’il s’agisse d’éclairer un chemin, d’inspecter un recoin sombre, de signaler sa présence ou de servir d’outil de défense occasionnel, la Olight Warrior 3S est à la hauteur. Sa qualité de fabrication, ses performances et sa facilité d’utilisation en font une lampe que l’on emporte partout sans hésiter.
C’est un achat que je ne regrette pas, car elle s’intègre dans ma routine quotidienne comme un objet sur lequel je peux compter : fiable, pratique, et prêt à rendre service à tout moment.
Elle m’accompagne partout, que ce soit dans le cadre personnel, professionnel, ou lors de mes sorties en plein air. Par son efficacité et sa fiabilité, elle incarne parfaitement ce que devrait être une lampe EDC moderne : un outil polyvalent, performant, simple à utiliser et fait pour durer.
Vous pouvez commander votre Warrior 3S sur Amazon, où on la trouve généralement 30% moins cher que sur le site officiel de la marque.
Fulmen Adveho !
Légendat
Bonjour Légendat
Article très complet comme toujours sur un objet incontournable dans un EDC. Cela tombe bien car j’avais prévu d’acquérir une seconde lampe EDC.
A ce titre je voudrais partager une petite astuce que certains doivent forcément connaître. Si vous pensez que la batterie de votre lampe a rendu l’âme, rechargez la normalement puis laissez votre lampe allumez jusqu’à extinction totale de l’ampoule (cela peut prendre un peu de temps). Il faut ainsi vider la batterie au maximum. Rechargez votre lampe de nouveau, et là, vousi serez surpris des nouvelles capacités de votre lampe. C’est une sorte de reinitialisation/reset de la batterie.
Que la lumière brille !
Fulmen Adveho !
Jason
Bonjour Jason,
Merci pour ton astuce, j’ai justement une batterie qui faiblit, je vais essayer !