Sommaire de l'article
- Prêtre survivaliste, ce n’est pas commun. Explique moi ce qui t’a poussé à ajouter un gilet tactique à ta chasuble.
- Le principe est d’aider les gens à nourrir le bon loup.
- « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
- Le survivalisme est souvent dépeint comme solitaire et égoïste. Quel est ton avis sur le sujet ?
- La préparation survivaliste implique l’acquisition de biens matériels pour faire face à l’adversité. Quel regard poses-tu sur cette accumulation de matériel alors que certains manquent de tout ?
- Comment concilier une foi qui prône la paix et la non-violence au survivalisme et à la notion de défense personnelle ?
- Peut-on faire un parallèle entre l’Arche de Noé et le survivalisme ?
- Un mot pour celles et ceux qui nous lisent ?
J’ai récemment été contacté par le Père Vincent, prêtre survivaliste qui m’a appris qu’il suivait mes publications depuis un bon moment.
Nos échanges ont donné naissance à une conversation des plus intéressantes et non sans humour sur la relation entre la foi et le survivalisme, que je vous livre ici condensée sous forme d’entretien.
Bonne lecture !
Prêtre survivaliste, ce n’est pas commun. Explique moi ce qui t’a poussé à ajouter un gilet tactique à ta chasuble.
Père Vincent : Plusieurs choses.
La première, c’est que cela fait intrinsèquement partie de mon mode de pensée depuis toujours. J’ai longuement hésité entre une carrière dans les ordres ou dans les forces de l’ordre. Les appellations elles-mêmes reflètent la complexité du choix que j’ai du faire !
Si j’ai finalement choisi de servir Dieu et la communauté, cela ne veut pas dire que je dois oublier qui je suis et ce qui compte pour moi. Alors prêtre survivaliste, pourquoi pas ?
La seconde, c’est que la préparation qu’on appelle survivaliste de nos jours est pour moi un acte de bon sens et d’une normalité totale.
L’appellation prêtre survivaliste peut évoquer les prêtres de l’apocalypse américains qui prêchent à tout va que la fin est proche, ce n’est pas du tout mon cas.
La troisième, c’est que je me suis toujours senti très loin de la faiblesse souvent associée par les uns ou les autres à l’Eglise Catholique.
Le rôle d’un catholique n’est pas de se laisser faire dans un sens passif ou inactif, mais d’agir avec amour, sagesse et discernement.
L’enseignement de « tendre l’autre joue » que l’on trouve dans l’Évangile de Matthieu (5,39) est souvent mal compris et cela m’a beaucoup mis en colère durant mes jeunes années.
J’ai eu la chance d’avoir un mentor qui a passé la plus grande part de sa vie à servir Dieu au Rwanda et qui m’a partagé les horreurs dont l’humanité est capable et l’importance d’y être préparé, en tant qu’homme de Dieu et en tant qu’homme tout court.
Face à cela, aucun homme de bien ne peut rester passif. Et quand on s’adresse aux missionnaires, on se rend compte qu’être prêtre survivaliste tombe sous le sens.
Jésus nous invite à ne pas répondre à la violence par la violence, à ne pas entrer dans le cycle de la vengeance. Mais cela ne signifie pas accepter l’injustice ou l’abus sans réagir.
Au contraire, tendre l’autre joue, c’est agir avec une dignité qui ne cherche pas à humilier l’autre, mais à l’élever.
Cela peut aussi signifier, dans certains cas, faire preuve de résistance, non pas par la violence, mais par des moyens qui préservent la paix intérieure et la justice.
Un chrétien n’est pas appelé à être passif face à l’injustice, mais à agir avec courage, à défendre les opprimés et à protéger les vulnérables, tout en restant fidèle aux principes de l’amour et de la non-violence.
Jésus lui-même a renversé les tables des marchands dans le temple, un acte de justice mais non de violence aveugle.
Le véritable défi est de trouver l’équilibre entre la patience et la fermeté, entre la non-violence et l’action juste. Ce n’est pas se laisser faire, mais agir selon la volonté de Dieu, dans un esprit d’amour et de vérité, même face à l’adversité.
En tant que prêtre catholique, ma vocation est de guider mes paroissiens dans la foi et la vie spirituelle, mais c’est aussi de les accompagner face aux défis de l’existence, qu’ils soient matériels ou spirituels. Je prends cette mission très à cœur, je la vis littéralement.
Si cela fait de moi ce qu’on appelle un prêtre survivaliste, ainsi soit-il. Car j’ai aussi conscience que mon église est un refuge en cas de besoin et je m’organise de façon à pouvoir venir en aide efficacement.
Mon parcours m’a profondément marqué et a influencé ma vision du monde notamment sur la question de la résilience et de l’autosuffisance, des valeurs que l’on retrouve au cœur du mouvement survivaliste.
Mon expérience en tant qu’aumônier de prison m’a mis face à des individus dont la violence et la cruauté dépassaient l’entendement.
Réaliser que cette abomination est rampante en chacun de nous m’a fait réaliser à quel point il est important de guider le troupeau -ou la meute si tu préfères- vers Dieu.
Le principe est d’aider les gens à nourrir le bon loup.
Exactement. Le Mal existe, et une fois qu’il est présent, il ne cède plus jamais de terrain.
Psychopathes, violeurs, meurtriers ultra violents – ces détenus que j’ai accompagnés, porteurs de l’horreur de leurs actes passés, continuaient de nourrir des pensées sombres et des fantasmes macabres.
L’expérience du monde carcéral et ce contact constant avec le Mal brut m’ont profondément choqués et m’ont poussés à me questionner : comment la société, et même l’Église, peuvent-elles réellement se préparer face à de tels individus et à des actes aussi impensables ?
Il ne s’agissait pas seulement de leur rédemption, mais aussi de la manière dont nous pouvions nous préparer, en tant que communauté, à l’éventualité de situations où cette violence pourrait déborder et affecter notre quotidien. Ce fut une prise de conscience déstabilisante mais nécessaire.
J’ai aussi été amené à aider les populations touchées par des catastrophes naturelles et ces expériences ont contribué à renforcer ma conviction qu’il est de notre devoir, en tant que chrétiens, de ne pas rester inactifs face aux imprévus de la vie.
L’idée de se préparer à l’imprévisible ne se limitait pas seulement à des événements humains violents, mais s’étendait aussi aux forces de la nature, qui, tout comme l’homme, peuvent devenir une menace.
C’est dans cette dualité que j’ai vu l’importance d’un esprit résilient, prêt à affronter les pires épreuves, tout en restant fidèle à notre mission chrétienne de charité et de solidarité. A peu près au même moment, j’ai découvert ton blog et tes réflexions sont devenues un terreau fertile pour m’aider à organiser les miennes.
Et puis il y a eu les attentats, un prêtre décapité, l’incendie de Notre-Dame…
Lors de mes prêches, je me suis alors permis de rappeler à ma congrégation l’importance de la prudence et de la préparation, non pas pour vivre dans la peur, mais pour mieux exercer notre responsabilité chrétienne envers nos familles, nos voisins et notre communauté.
En tant qu’aumônier, j’avais vu les effets dévastateurs du manque de préparation, que ce soit dans un contexte de privation de liberté ou même en dehors, lorsqu’une crise frappe.
Le chrétien, comme le survivaliste, doit se préparer non seulement pour lui-même, mais aussi pour être un soutien dans l’épreuve, en suivant l’exemple de la parabole des dix vierges.
Cette parabole est un appel à la vigilance et à la préparation continue, à vivre sa foi de manière active et réfléchie, sans attendre la dernière minute pour se préparer à la rencontre avec Dieu.
Cela rappelle aussi l’idée que personne ne connaît le moment du retour du Christ, et il est essentiel de rester prêt à tout moment.
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
C’est bien ça, et j’ajouterai « Veillez ensemble » si je le pouvais. En prônant des pratiques de préparation à l’autosuffisance et à la résilience, je n’ai jamais voulu faire la promotion d’un repli individualiste.
Au contraire, dans cette démarche, je vois un moyen de mieux vivre la fraternité chrétienne.
La préparation à des crises potentielles n’est pas un refus du monde, mais une manière de mieux y répondre en cas de besoin.
Elle permet à chacun d’avoir les ressources nécessaires pour aider l’autre, en vivant l’amour du prochain dans la pratique quotidienne.
Dans mes prêches de prêtre survivaliste (cette appellation me fait vraiment sourire), j’invite mes paroissiens à réfléchir à des gestes simples mais importants : avoir un stock de nourriture et d’eau, apprendre à réparer, comprendre les bases de la gestion des ressources, et surtout à cultiver un esprit de solidarité.
Car, au final, ce n’est pas la seule préparation matérielle qui compte, mais la capacité à agir en chrétien, à mettre en pratique l’enseignement du Christ, même en période de crise.
Ainsi, le survivalisme, loin d’être un affront à la foi, peut être un moyen de renforcer notre vocation chrétienne : être prêts à servir et à protéger ceux qui nous entourent, dans un monde où les incertitudes ne cessent de croître.
La Bible nous enseigne la valeur de la prudence. Dans le livre des Proverbes, il est écrit : « L’homme prudent voit le mal et se cache, mais les simples avancent et sont punis » (Proverbes 22:3). Cela signifie qu’il est sage de prévoir les dangers possibles et de se préparer en conséquence.
Préparer des provisions ou un plan d’action en cas de difficultés peut donc être vu comme une expression de cette sagesse.
Cependant, il est essentiel de ne pas laisser la peur guider nos actions au point de nous détourner de notre confiance en Dieu. Jésus nous dit : « Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même.
À chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:34). Il nous encourage à vivre dans la confiance, en sachant que notre Père céleste veille sur nous.
Il est important de trouver un équilibre entre la préparation raisonnable et la foi en la providence divine. Le film Take Shelter est d’ailleurs un essai percutant sur le sujet.
Le survivalisme est souvent dépeint comme solitaire et égoïste. Quel est ton avis sur le sujet ?
Tout dépend de la façon dont il est pratiqué.
Jésus nous a enseigné le commandement suprême : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:39).
Si notre préparation se fait au détriment des autres ou nous conduit à nous isoler, nous risquons de nous éloigner de cet appel à l’amour et à la solidarité.
La parabole du Bon Samaritain (Luc 10:30-37) nous montre l’importance d’aider ceux qui sont dans le besoin, même si cela nous coûte quelque chose.
Dans des temps difficiles, notre foi nous appelle à être une lumière pour les autres, à partager nos ressources et à soutenir ceux qui sont moins fortunés.
Se préparer, oui, mais pas seulement pour soi-même : il est important de penser à la communauté et à comment nous pouvons aider.
Ceci dit, personne ne peut tout fournir pour les autres, c’est pourquoi j’incite les membres d’une même famille à se préparer de manière cohérente et coordonnée.
Car comme tu l’écris si justement dans ton manifeste, à l’échelle de la France, l’effort de chaque famille représente la résilience de notre nation toute entière.
La préparation survivaliste implique l’acquisition de biens matériels pour faire face à l’adversité. Quel regard poses-tu sur cette accumulation de matériel alors que certains manquent de tout ?
J’ai eu cette réflexion également. Il est important de détenir certains équipements et tentant de vouloir accumuler des biens matériels pour se sentir en sécurité face à l’incertitude.
Cependant, Jésus nous met en garde : « Gardez-vous avec soin de toute cupidité ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance » (Luc 12:15).
Il raconte l’histoire de l’homme riche qui amasse des richesses sans penser aux autres, et Dieu lui dit : « Insensé ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée » (Luc 12:20).
Cela nous rappelle que la vraie sécurité ne se trouve pas dans les possessions matérielles, mais dans notre relation avec Dieu et dans la manière dont nous vivons nos vies en accord avec ses enseignements.
Ma position sur le sujet est que tant que ce matériel sert une mission précise, raisonnable et rationnelle, à savoir protéger ta famille, il n’y a pas à culpabiliser de le détenir.
Il est naturel de vouloir protéger sa famille, mais Dieu est notre protecteur ultime. Jésus dit : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6:26).
Cela ne signifie pas que nous ne devons rien faire, mais plutôt que nos actions doivent être guidées par la confiance en Dieu, et non par la peur ou la méfiance.
En faisant ce qui est raisonnable pour se préparer, tout en restant ouvert aux autres et confiant en la providence divine, nous restons fidèles à notre foi.
Comment concilier une foi qui prône la paix et la non-violence au survivalisme et à la notion de défense personnelle ?
Le survivalisme est parfois associé à la préparation à la violence ou à la confrontation. Mais Jésus nous enseigne la paix : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5:9). Il nous invite à aimer nos ennemis et à prier pour ceux qui nous persécutent (Matthieu 5:44).
En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être des porteurs de paix, même dans un monde troublé. Cela ne signifie pas que nous devons être naïfs et passifs face au mal ni que nous devons fuir devant une confrontation, mais que notre première réponse doit être la recherche de solutions pacifiques.
Rappelons-nous que notre foi nous appelle à un équilibre : être prudents sans être gouvernés par la peur, être préparés sans être égoïstes, et toujours chercher à aimer et servir les autres.
Cela ne veut dire à aucun moment qu’un chrétien doit se laisser assassiner ou rester spectateur alors qu’on assassine devant lui.
A travers les âges, de nombreux prêtres se sont organisés, ont combattu et se sont sacrifiés pour protéger les innocents. On les appelait pas prêtres survivalistes pour autant.
J’ai la conviction qu’en réalité, se préparer à l’adversité fait partie intégrante de la mission. Mais cela n’engage que moi.
Les chrétiens sont appelés à se tenir en première ligne dans la promotion de la paix et à agir comme des bâtisseurs de réconciliation au sein d’un monde frappé par la violence et le mal.
Le fossé entre l’idéal auquel ils aspirent et la réalité brutale de notre époque soulève inévitablement la question de la possession d’une arme pour l’autodéfense.
De mon point de vue, il est justifié pour un chrétien de détenir une arme afin de se protéger s’il le souhaite (dans le respect de la législation évidemment).
Aujourd’hui, la violence atteint un niveau de barbarie particulièrement préoccupant. La facilité déconcertante avec laquelle des innocents sont attaqués ou éliminés chaque jour par des individus dépourvus de toute conscience suscite forcément une réflexion sur la détention d’armes à feu.
Le Seigneur a dit ceci : « Remets ton épée à sa place, lui dit Jésus, car tous ceux qui tirent l’épée mourront par l’épée » (Matthieu 26.52). En premier lieu, il s’agit d’une leçon concernant la vengeance, et non la sécurité personnelle, mais c’est aussi une leçon de base sur l’utilisation des armes.
Le chrétien ne doit pas faire reposer sa sécurité sur la possession d’une arme, mais sur la grâce et la protection de Dieu. Mais l’un n’exclue pas l’autre.
Je te donne un exemple concret en me plaçant en père de famille. Si un individu inconnu et malintentionné s’introduisait dans ma maison pour s’en prendre à ma famille, mon attitude serait guidée par ma foi, ma conscience et mon devoir de protéger les innocents.
Ma première réaction serait de chercher à éviter la violence tout en assurant la sécurité des miens. La Bible enseigne l’amour et le pardon, mais elle reconnaît également le devoir de protéger les siens. Dans le Psaume 82:3, il est écrit : « Rendez justice au faible et à l’orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre. » Cela souligne l’importance de défendre ceux qui sont vulnérables.
Je tenterais d’abord de raisonner l’intrus par un tir de semonce en espérant qu’il renonce à ses intentions. Mon rôle de prêtre m’incite à voir l’humanité en chacun, même en ceux qui ont perdu leur chemin. Je prierais pour que la lumière divine touche son cœur à cet instant crucial, plutôt qu’une balle.
Cependant, si le danger est imminent et que mes proches sont menacés, mon devoir de père prime. La protection des innocents est une responsabilité sacrée. L’arme, dans ce contexte, est un outil de défense et non de violence gratuite.
Mon entraînement m’a appris à agir avec discernement, en utilisant la force uniquement en dernier recours et de manière proportionnée.
Je serais prêt à intervenir pour neutraliser la menace, tout en priant pour que la situation puisse se résoudre sans perte de vie.
En somme, mon attitude serait celle d’un protecteur humble, guidé par la foi, prêt à défendre sa famille tout en restant fidèle aux principes de miséricorde et de justice enseignés par les Écritures.
Peut-on faire un parallèle entre l’Arche de Noé et le survivalisme ?
Il y en a clairement un, mais ce n’est pas exactement comparable.
Dans le livre de la Genèse, il est dit que Noé était « un homme juste et intègre parmi ses contemporains » (Genèse 6:9).
Le monde autour de lui était plongé dans la corruption et la violence. Dieu, voyant la méchanceté des hommes, décida de purifier la terre par le déluge. Mais Il trouva en Noé un homme fidèle et lui donna pour mission de construire une arche pour sauver sa famille et les espèces animales.
Noé obéit sans hésiter aux instructions de Dieu, malgré l’incompréhension et probablement les moqueries de ses contemporains. Il consacra du temps et des efforts considérables pour construire l’arche, se préparant ainsi à la catastrophe annoncée.
Le survivalisme, dans son essence, est une préparation aux catastrophes potentielles, qu’elles soient naturelles ou causées par l’homme. De la même manière que Noé se prépara au déluge, les survivalistes cherchent à anticiper et à se préparer aux éventuels dangers.
Cependant, il y a des nuances importantes à considérer.
Noé agit sur la base d’un avertissement divin spécifique. Sa préparation était un acte de foi et d’obéissance à Dieu, et non le résultat de sa peur ou de sa méfiance envers le monde. Il ne cherchait pas à se protéger uniquement lui-même, mais à préserver la vie selon le plan de Dieu.
Noé s’est préparé matériellement en construisant l’arche, mais son action était profondément enracinée dans sa relation avec Dieu. De même, notre préparation ne devrait pas se limiter à l’aspect matériel. La préparation spirituelle est essentielle, c’est d’ailleurs pour cela que j’apprécie particulièrement ton approche.
Un mot pour celles et ceux qui nous lisent ?
La vie est pleine de défis et être chrétien ne signifie pas fermer les yeux sur la réalité ni se laisser faire.
Soyez prêts, soyez résilients, restez vigilants, et face à l’adversité tendez non seulement l’autre joue mais aussi le poing pour défendre les innocents et ce qui est juste.
Fulmen Adveho et Amen !
Très instructif !
Tout est une question d’interprétation restons ouvert d’esprit !
L’article de ton blog qui m’a le plus touché étant moi-même catholique. Si le Père Vincent est d’accord, je serais ravi de pouvoir disposer de son adresse mail afin de discuter avec lui des difficultés rencontrées lorsque j’essaie de parler préparation à mes frères en Christ !
Merci pour le blog et beaucoup de bonheurs quotidiens en 2025.
Bonjour Légendat
Je n’avais pas vraiment jusqu’ici intégré la notion de foi chrétienne au monde du survivalisme.
Cet article et ce témoignage d’un prêtre pour le moins « éclairé » mettent en effet en perspective ici le parallèle qui peut exister entre les valeurs de la religion catholique et celles d’un survivaliste. Pour ma part j’attache beaucoup d’importance à la défense et la protection des miens. En ce sens je n’hésiterais pas à utiliser tous les moyens légaux en ma possession pour protéger mes proches. Si je perçois un danger les menaçant, j’agirai immédiatement. Les paroles et le pardon auraient tendance à venir uniquement après. Pour autant cet article met parfaitement en » lumière » le lien spirituel qui existe dans la préparation de l’âme chez l’homme d’église et chez l’homme prévoyant.
Témoignage très utile donc dans la réflexion de chaque survivaliste.
Fulmen Adveho et Amen !
Cet entretien rafraichissant et plein d’espoir met en lumière la nécessaire reconquête de notre spiritualité et la redécouverte de notre foi, pour trouver la sérénité et la force de faire face aux défis de notre vie quotidienne.
Cela m’a remis en mémoire une émission très intéressante sur le Christ et ses enseignements : https://tvl.fr/zoom-frederic-saint-clair-refaire-du-chretien-un-guerrier, et qui m’avait impressionnée. De quoi nous conforter sur le chemin à prendre.
Superbe entretien, inattendu et tellement pertinent ! Merci pour cette lecture instructive une fois de plus ! J’adorerais plus de lectures de ce type !