Sommaire de l'article
- Comprendre la menace
- Comment éviter d’être repéré par un drone
- Comment déjouer les attaques de drones équipés de vision nocturne et thermique
- Comment détecter un drone avant qu’il n’attaque
- Que faire en cas d’attaque de drone ?
- Comprendre le fonctionnement du drone FPV et ce que voit son opérateur
- Les meilleures armes pour abattre un drone
- Adapter sa maison pour contrer une attaque de drones
- Une menace à prendre au sérieux
Les attaques de drones sont devenus une menace réelle, notamment dans les conflits récents où des appareils commerciaux ont été modifiés pour larguer des explosifs, mener de la surveillance ou attaquer directement des cibles civiles et militaires.
J’ai un regard assez critique sur ces nouvelles armes et façon de combattre.
L’utilisation de drones commerciaux modifiés en zone de guerre est une tactique relativement efficace du point de vue opérationnel, car elle permet d’engager l’ennemi à moindre coût tout en minimisant l’exposition des combattants et de créer une tension psychologique extrême chez l’adversaire.
Les attaques de drones civils modifiés sur des cibles humaines crée un déséquilibre dans l’affrontement, éloignant encore davantage le combattant de l’engagement direct et du risque qu’il devrait normalement assumer.
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Les vidéos de « pilotes » ukrainiens riant aux éclats en voyant des soldats russes pris au piège paniquer et se faire massacrer par leurs drones largueurs de grenades ont révélées des pratiques qui relèvent de la barbarie et du sadisme.
Les drones transforment le champ de bataille en une zone de frappes anonymes, où la responsabilité individuelle du combattant s’efface derrière la technologie et la distance.
Plus encore, elle ouvre la porte à des attaques indiscriminées et incontrôlées, mettant en danger non seulement les militaires mais aussi les populations civiles qui peuvent être victimes d’erreurs ou de mauvais ciblages.
J’ai donc rédigé ce guide pour vous apprendre à éviter d’être repéré, savoir comment détecter un drone et réagir en cas d’attaque.
Comprendre la menace
Les drones utilisés dans les conflits modernes sont généralement des modèles commerciaux modifiés pour des missions de surveillance, de reconnaissance ou d’attaque.
On peut les diviser en plusieurs catégories et types d’attaques de drones :
- Drones de reconnaissance (DJI Mavic, Autel Robotics Evo, Parrot Anafi) : utilisés pour surveiller les positions ennemies, ajuster les tirs d’artillerie.
- Drones largueurs (DJI Matrice, Mavic modifiés) : modifiés pour transporter et lâcher des grenades ou des charges artisanales.
- Drones kamikazes (FPV – First Person View) : équipés d’explosifs et utilisés pour des attaques directes.
Pour se protéger des attaques de drone, il faut déjà comprendre à quel matériel on fait face.
Les drones modifiés ont l’avantage d’être peu couteux à l’achat mais ce n’est pas leur seul avantage :
- Ils peuvent fonctionner en essaims.
- Ils offrent une grande maniabilité et vitesse élevée (40-120 km/h).
- Les pilotes peuvent être formés très rapidement).
- Leur taille peur permet de s’infiltrer dans les bâtiments.
- Ils sont peu audibles à distance et permettent donc d’attaquer par surprise.
Comme je l’explique dans mon article sur les drones de survie, on peut acheter environ 60 000 drones de type Dji Mavic pour le prix d’un avion de chasse.
Je vous laisse réfléchir à ce chiffre et calculer la probabilité qu’ils soient utilisés massivement dans les conflits à l’avenir.
Comment éviter d’être repéré par un drone
La règle principale : ne pas attirer l’attention.
Les drones sont souvent dirigés par des opérateurs qui recherchent des mouvements inhabituels ou des signes d’activité humaine.
Réduire sa visibilité
Les drones détectent facilement des personnes en mouvement à l’air libre. Il faut donc éviter de rester dehors sans raison et toujours privilégier les endroits couverts.
Si vous devez vous déplacer, faites-le sous des arbres, sous des bâches ou en longeant des murs.
Si vous habitez dans une maison avec une cour, évitez de laisser des objets brillants à l’extérieur, comme des vitres cassées ou du métal réfléchissant, qui pourraient attirer l’attention depuis le ciel.
La nuit, éteignez toute source de lumière visible depuis l’extérieur. Si vous devez allumer une lampe, assurez-vous que les fenêtres sont bien couvertes avec des rideaux opaques ou des couvertures.
Masquer la chaleur
Certains drones équipés de caméras thermiques peuvent repérer la chaleur dégagée par le corps humain.
Pour minimiser votre signature thermique, évitez de rester immobile en plein air la nuit.
Si vous devez vous cacher, il est préférable de le faire dans un bâtiment en béton ou sous terre, où la chaleur est moins détectable.
Comment déjouer les attaques de drones équipés de vision nocturne et thermique
Certains drones militaires ou modifiés sont équipés de caméras thermiques ou à vision nocturne capables de détecter la chaleur corporelle, surtout dans l’obscurité totale. Cela représente un danger accru pour ceux qui cherchent à se cacher la nuit.
Comment éviter d’être détecté par une caméra thermique ou à vision nocturne ?
- Utilisez des matériaux isolants thermiques. Si vous devez faire avec les moyens du bord, un tarp ou une bâche doublée d’une couverture de survie aluminisée (côté brillant collé à la bâche) vous rendra invisible en masquant votre chaleur corporelle.
- Cachez-vous derrière des barrières naturelles ou physiques. L’eau est un excellent isolant thermique : si vous pouvez vous allonger dans une rivière peu profonde ou contre un sol humide, votre chaleur sera moins visible. Un mur en béton, un gros rocher ou un talus de terre bloque efficacement les caméras thermiques.
- Évitez les mouvements inutiles. Plus vous bougez, plus votre chaleur corporelle devient visible. Restez immobile autant que possible. Si vous devez vous déplacer, essayez de vous coller aux troncs d’arbres le plus possible.
- Bannissez cigarettes et appareils électroniques. Fumer, allumer une flamme ou utiliser un appareil électronique pourvu d’un écran (smartphone, montre connectée, rétroéclairage LED de montre, cigarette électronique, etc.) est le meilleur moyen de se faire détecter par un humain ou un drone équipé d’une vision nocturne et de se faire allumer aussi sec. Pour l’anecdote, les flashs infra-rouges émis par les smartphones et les capteurs des montres connectées sont visible à plus de 500m avec des JVN…
- Si vous faites pipi dehors, recouvrez votre urine avec de la terre ou du sable. L’urine laisse une trace thermique visible pendant 15 à 20mn.
- En cas de besoin utilisez des leurres thermiques pour faire diversion. Allumer un petit feu ou placer une source de chaleur (bouteille d’eau chaude, briques chauffées) à bonne distance de votre position peut détourner l’attention d’un drone équipé d’une caméra thermique.
A gauche, un dispositif de vision nocturne. Le point blanc est le rétroéclairage d’une montre Gshock à 100m…
A droite, l’imagerie thermique d’un soldat qui court dans une forêt. Sans précautions adaptées, ces systèmes sont imparables.
Comment détecter un drone avant qu’il n’attaque
Les drones sont silencieux à haute altitude, mais en vol bas, ils produisent un bruit de bourdonnement aiguë semblable à une grosse abeille ou une tondeuse lointaine.
La meilleure solution est de désigner une ou plusieurs personnes chargées d’écouter et d’observer le ciel jour et nuit, surtout si des drones ont déjà été repérés dans votre secteur.
Je vous recommande chaudement le visionnage de ce reportage sur l’utilisation des drones FPV en Ukraine.
Que faire en cas d’attaque de drone ?
Si un drone attaque en larguant des explosifs ou en fonçant sur une cible, la réaction doit être immédiate.
Si vous entendez un drone approcher mais ne savez pas s’il est armé, ne restez pas debout à découvert. La meilleure réaction est de se cacher immédiatement sous un toit solide, comme une maison en béton, une cave ou un tunnel.
Si vous êtes dehors sans abri à proximité, jeter votre corps au sol en protégeant votre tête avec vos avant-bras est la meilleure solution pour limiter la casse.
Un drone FPV (vue à la première personne) équipé d’une charge explosive pour une attaque kamikaze.
Si un drone commence à larguer des projectiles, il faut immédiatement se mettre à couvert. Un simple toit peut suffire à arrêter l’impact direct d’un explosif, mais un bâtiment en dur est plus sûr.
Ne restez jamais dans une voiture, car le métal léger utilisé pour les carrosseries ne protège pas contre les éclats d’explosion (c’est la vraie vie, pas Hollywood).
En cas d’attaque de drone kamikaze, la meilleure défense reste de se cacher derrière un mur épais ou dans une structure souterraine.
Ces drones sont généralement très rapides et difficiles à esquiver une fois qu’ils ont repéré une cible.
Comprendre le fonctionnement du drone FPV et ce que voit son opérateur
Avant toute chose, il faut se souvenir que les drones FPV fonctionnent avec une technologie spécifique et qu’un être humain est au commande du drone de combat qui vous pourchasse (supposément).
Les drones civils modifiés en armes de guerre sont par nature détournés de leur usage premier : faire de la vidéo en haute résolution en s’appuyant sur la transmission numérique du flux d’image et sur le réseau GPS pour se stabiliser.
Pour éviter le risque de brouillage des fréquences (donc de désorientation, de perte et de neutralisation du drone), les modèles utilisés sur le champ de bataille fonctionnent en mode analogique.
C’est ce qui explique la différence de qualité d’image et de stabilisation digne d’une VHS des années 1980 qu’on constate sur les flux vidéos en provenance d’Ukraine, qui n’ont plus rien à voir avec les beaux panoramas bien lisses des publicités pour les drones.
En haut, un flux vidéo de drone classique. En bas, ce que voit un opérateur de drone FPV analogique.
En clair, cela signifie que l’opérateur du drone a en réalité une vue relativement mauvaise voire très mauvaise de ce qui se passe au sol, en particulier quand il fait voler son engin à pleine vitesse.
Les escouades de pilotes de drones utilisent du matériel qui transmet en HD pour la reconnaissance et l’identification des cibles, puis ils envoient des drones FPV analogiques détruire les cibles identifiées.
En raison de cette limitation que peu soupçonnent, la meilleur des protection contre les drones est d’évoluer dans la végétation (arbres feuillus ou très branchus, buissons épais, etc.) lorsqu’on est en extérieur et de passer par des endroits tortueux et mal éclairés lorsqu’on évolue en zone urbaine.
Les meilleures armes pour abattre un drone
Abattre un drone avec des armes à feu est difficile, mais certaines armes civiles accessibles avec un permis de chasse ou une licence de tir sont efficaces.
Les armes les plus adaptées
Fusils de chasse traditionnels, à pompe ou semi-auto :
- Le fusil de chasse ou à pompe en calibre 12, avec des cartouches chevrotine ou birdshot, est idéal pour les drones volant à moins de 50 mètres.
- Un fusil semi-automatique (Benelli M4, Beretta 1301, etc.) permet de tirer plusieurs fois rapidement pour créer une gerbe destructrice.
Carabines et fusils à lunette :
- Une carabine de précision en .22 LR (comme la CZ 457 ou la Ruger 10/22 semi-auto) peut toucher un drone à 100 mètres s’il est stationnaire ou vole lentement. Equipée d’un silencieux, elle offre une furtivité totale.
- Tout ce qui est carabine de précision équipé d’une lunette et d’un bon tireur
- Un fusil en calibre .223 (type AR-15, AK-74 ou Mini-14) offre plus de puissance pour des drones volant plus haut.
Techniques de tir pour abattre un drone
Viser les points critiques du drone
Un drone fonctionne grâce à plusieurs éléments vulnérables :
- Les hélices : Un tir direct sur une hélice peut immédiatement déséquilibrer le drone et le faire s’écraser. Cependant, elles sont petites et difficiles à atteindre, surtout en mouvement.
- Les capteurs et la caméra : Beaucoup de drones commerciaux reposent sur une caméra stabilisée pour leur pilotage. Un tir dans cette zone perturbera le contrôle et la navigation, provoquant le crash du drone.
- Le moteur : C’est LE point névralgique. Un impact dans cette zone provoquera à coup sur neutralisation de l’engin.
- La batterie : Toucher la batterie peut entraîner une perte immédiate d’alimentation et faire chuter le drone.
Techniques de tir efficaces
- Anticiper le déplacement du drone : Comme pour le tir sur une cible en mouvement (oiseau, gibier rapide), il est crucial de viser légèrement en avance sur la trajectoire du drone pour compenser sa vitesse.
- Attaquer le drone lorsqu’il ralentit ou stationne : Beaucoup de drones commerciaux ont des phases de vol stationnaire lorsqu’ils surveillent une zone ou se repositionnent. C’est le moment idéal pour tirer.
- Tirer en rafales courtes (si l’arme le permet) : Un fusil semi-automatique offre un avantage en permettant plusieurs tirs successifs rapides, augmentant les chances d’impact.
- Utiliser des tirs en angle ascendant : Tirer directement vers le ciel nécessite une bonne estimation de la distance et de la vélocité du drone. Il est souvent plus facile d’attendre que le drone passe à un angle plus bas pour un tir en diagonale ou légèrement ascendant.
Les moyens du bord
Les hélices des drones n’apprécient pas la paracorde ni les filets en tout genre. C’est particulièrement efficace contre les drones FPV en poursuite, en dernier recours évidemment.
Adapter sa maison pour contrer une attaque de drones
Si des drones menacent régulièrement votre zone, vous pouvez améliorer la protection de votre domicile.
- Installez un filet de camouflage au-dessus des cours intérieures et des fenêtres ouvertes pour empêcher un drone de pénétrer à l’intérieur.
- Renforcez les toits légers avec des sacs de sable ou des plaques de métal.
- Cachez-vous dans un sous-sol si possible, ou derrière des murs solides en béton.
Une menace à prendre au sérieux
Les attaques de drones représentent une menace sérieuse, mais en étudiant leur fonctionnement et en développant les bons réflexes, il est possible de minimiser les risques.
- Évitez d’être repéré : cachez-vous sous des abris naturels ou artificiels, couvrez les sources de lumière et de chaleur.
- Détectez les drones à l’avance : désignez un guetteur et soyez attentif aux bruits et aux interférences radio.
- Réagissez immédiatement en cas d’attaque : mettez-vous à couvert sous un toit solide ou un mur en béton.
- Utilisez des armes adaptées si nécessaire : un fusil de chasse ou une carabine bien utilisée peut abattre un drone à courte distance, mais les moyens du bord fonctionnent aussi.
- Renforcez votre domicile pour limiter les dégâts en cas d’attaque répétée.
Comme toujours, votre meilleure défense est la préparation et l’anticipation. Un drone ne vous attaquera que s’il vous voit et peut vous atteindre : si vous appliquez ces conseils, vous réduirez considérablement les risques pour vous et votre famille.
Fulmen Adveho !
Légendat







Merci pour cet article super complet !!! On ne trouve ce niveau d’information que sur résilience urbaine ! Une question : que penses-tu des lasers de haute puissance pour descendre un drone ? Valable ? Fulmen adveho !
Salut Maverick et merci pour tes compliments ! je pense qu’EN THEORIE un laser HP est valable si le drone est stationnaire un bon moment mais si j’ai le choix entre ça et une .22lr j’attrape la .22lr en premier. EN PRATIQUE la dispersion du faisceau laser risque de le rendre inefficace à distance (un drone stationne rarement à basse altitude) et présente l’énorme désavantage de révéler immédiatement ta position. Je ne m’y risquerais pas.
Une cartouche de chasse calibre 12, avec du plomb n°4, se disperse en faisant à 30m, une gerbe d’1,20 m environ.
Un peu mieux encore avec un 12 magnum !
En 2 coups simultanés (surtout avec un juxtaposé) le drone doit voler moins bien…
Beaucoup moins bien même !
Ça fait peur…merci infiniment pour tes analyses précieuses et pour tes conseils toujours avisés et plein de bon sens (dont j’espère malgré tout ne jamais avoir besoin)
Amitiés
Dans la video on voit un fantassin isolé, à découvert, harcelé par un drone. Il jette son fusil un peu tot, mais semble bien esquiver les attaques du drone qui n’arrive pas à enrouler autour de lui l’anneau qui détonnerait la charge. Le fantassin essaye de gagner du temps, avant un éventuel brouillage ou déchargement de la batterie. Dans un tel cas de figure, quelle serait la meilleure option ? marcher à reculons vers une haie ou zone arborée offrant une protection partielle ?
Salut Curnau, ta question très pertinente m’a fait réaliser que j’avais oublié quelques précisions et m’a permis d’améliorer l’article. Cf la nouvelle section « comprendre le fonctionnement du drone et ce que voit son opérateur ».
Pour te répondre plus spécifiquement oui, filer vers une zone qui comporte un maximum d’obstacles est la meilleure solution, et surtout rester mobile car si tu t’arrêtes près d’un gros buisson et que la charge n’a qu’à être déclenchée par choc ou par pression, l’opérateur n’aura qu’à s’aider des obstacles autour de toi pour te faire sauter.
Très intéressant, merci beaucoup…
C’est assez flippant de voir comment une tranchée protégée sur le dessus est hyper vulnérable quand un drone vole dans le sens de la tranchée…
Je me demande si les bons vieux « rideaux de portes » à lanières verticales en plastique de l’ancien temps, plus ou moins censés limiter l’entrée des mouches (et ici disposés aux 2 extrémités de la couverture de tranchée) n’auraient pas un effet d’arrêt sur ces gros insectes que sont les drones…
Si tu parles des rideaux à lanières de PVC bien larges utilisés par exemple dans l’industrie, oui clairement ça arrête un drone (enfin, ça l’empêche d’entrer). Après, dans le cas d’un drone largueur, ce n’est pas ça qui va te protéger de la déflagration d’une grenade ou d’une roquette…
Ancien militaire des Chasseurs Alpins et survivalistes depuis des annees, bien avant que cela deviennent populaire (depuis la fin des annees 70) et ayant chasser le gros gibier avec une replique a poudre noire (je vivais aux States a l’epoque) je me suis toujours interesse au camouflage comme le guilliesuit des snipper US. Avec l’arrivee du materiel de vision thermique je pense qu’un guilliesuit monte sur un costume fait en couverture de survie double pourrait etre un tres bon moyen d’etre invisible. (PS j’ai un clavier qwerty sans accent ni cedille et je suis Americain vivant en France depuis 2008)
Bonjour Legendat, merci pour cet article bien détaillé. Une question me vient à l’esprit : vu les dernières infos que l’on peut entendre ou lire, sur l’utilisation croissante des drones dans un conflit, faudrait-il s’attendre éventuellement, à plus ou moins long terme, à ce que les « pilotes » ou « opérateurs » soient remplacés par une ia ? Cela paraît inquiétant, même de poser la question..
Pour les drones de reconnaissance oui, l’IA aide par ailleurs déjà à la détection de structures qui pourraient échapper à l’œil humain. Pour les drones de combat c’est beaucoup plus compliqué compte tenu des contraintes que j’explique dans l’article, et ce serait impossible pour la machine de déterminer qui combat dans quel camp, qui est civil, quel engin est allié ou ennmi, etc. On y viendra peut-être mais pour le moment la technologie n’est pas assez avancée pour que les drones soient pilotés à 100% par des IA, à moins de les configurer pour tuer tout ce qui bouge sans distinction.
Bonjour, je te découvre depuis peu. Un grand merci pour toutes ces infos, précises et claires.
Sur ce sujet, pour répondre à la notion d’IA, on pourrait envisager une puce sur l’uniforme du soldat sur lequel il ne faut pas tirer. Le drone reconnaît et va voir ailleurs.
C’est juste une idée comme cela. En tout cas, je retiens la couverture de survie sous une bâche pour camoufler la chaleur du corps. Ce point me titillait depuis quelques temps. J’ai ma réponse.
Bonjour Légendat!!! Merci beaucoup pour cette détail pour la protection, le bruit d’un drone est ressenti à quelle distance et sous quelle moyen? J’avais tant de questions à vous poser mais ça pourrait être mieux que ça soit particulier