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Récemment, je suis tombé sur des vidéos d’enlèvements d’enfants et j’ai décidé de creuser ce sujet qui nous concerne tous. Protéger son enfant des enlèvements n’est pas si évident.
Ça fait mal de l’admettre mais le nombre de parents ou de proches à mal élever et surveiller les enfants est extrêmement élevé. Il suffit de bosser quelques années dans l’éducation ou d’aller s’asseoir dans un parc pour s’en rendre compte.
Les gens s’abrutissent sur leur smartphone au lieu d’ouvrir grand les yeux. Surveiller un enfant efficacement est un travail à part entière et nécessite une attention de tous les instants.
C’est notre responsabilité à tous de protéger nos plus jeunes (et de nettoyer nos rues de ceux qui leurs veulent du mal, aussi).
Statistiques sur les enlèvements d’enfants en France
Le Fichier des personnes recherchées (FPR) du ministère de l’Intérieur fait état de plus de 50 000 disparitions de mineurs chaque année en France.
Le Centre français de protection de l’enfance (CFPE-Enfants disparus), qui gère le numéro d’urgence gratuit pour venir en aide aux familles d’enfants disparus (#116 000) rassemble ces données chaque année et les chiffres des disparitions inquiétantes font froid dans le dos.
Les chiffres de 2015 montrent que la plus grande part des disparitions de mineurs (environ 49 000) est liée à des fugues, donc à une volonté de l’enfant de fuir son environnement familial. Les 2/3 de ces enfants fugueurs sont des mineurs de plus de 15 ans, garçons et filles à proportions équivalentes.
Le reste des disparitions de mineurs (soit un peu plus de 1000 enfants) est constitué des enfants victimes d’enlèvements ou de détournements. Cette fois-ci, on trouve beaucoup d’enfants en bas âge, entre 3 et 8 ans…
La disparition d’un enfant arraché à ceux qui exercent l’autorité parentale avec violence (enlèvements) ou sans violence (détournements) est qualifiée de disparition inquiétante.
Les alertes enlèvements se sont montrées particulièrement efficaces ces dernières années : depuis 2006, 14 alertes ont été diffusées et 17 enfants retrouvés.
Néanmoins, ce dispositif n’est pas déclenché dans tous les cas et si on prend les chiffres des disparitions de mineurs, on se rend compte que seulement environ 1% des cas d’enlèvements entraîne le déclenchement d’une alerte enlèvement.
Comment réfléchit un enfant ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais que vous regardiez ces vidéos.
Très mignon, et terrifiant.
Règles de sécurité à apprendre à son enfant pour le protéger des enlèvements
Le monde évolue dans des directions de plus en plus dangereuses. Comme nos parents nous ont appris à regarder des deux côtés de la route avant de la traverser, nous devons apprendre aux nôtres à minimiser les risques qu’ils se fassent enlever.
Les enfants sont vulnérables car ils ne voient pas le mal : leur vision du monde et des gens est confiante. C’est pour cette raison qu’ils suivront un étranger pour des bonbons, qu’ils monteront dans une voiture inconnue pour caresser un petit chien, ou qu’ils s’éloigneront pour aider une personne à rentrer chez elle.
Protéger son enfant des enlèvements repose sur vous mais aussi en grande partie sur lui.
C’est pour cette raison qu’il faut lui apprendre très solennellement quelques règles de base et ne pas hésiter à le gronder fortement s’il les enfreint :
- Ne jamais parler avec des inconnus. Les gens sont potentiellement dangereux.
- Ne jamais s’éloigner de ses parents ou de la personne en charge de sa surveillance
- Ne jamais perdre le contact visuel avec ses parents ou la personne en charge de sa surveillance
- Ne jamais monter dans la voiture d’un inconnu. Tout faire pour fuir et retrouver ses parents ou la personne en charge de sa surveillance si une demande de cette nature lui est faite.
- Se souvenir qu’un adulte n’a pas besoin de l’aide d’un enfant, jamais. Si un adulte lui demande de l’aide, il doit tout faire pour s’en éloigner et retrouver ses parents ou la personne en charge de sa surveillance.
- Ne jamais se laisser faire par un adulte parce que c’est un adulte. Les seules personnes à qui il doit obéir sont ses parents et les personnes désignées par ses parents. La politesse est une chose mais un enfant n’a pas moins de droits qu’un adulte et les inconnus sont des inconnus : ils n’ont aucun droit sur lui. Il ne faut pas qu’il hésite à hurler ou se débattre parce qu’il a un adulte en face de lui.
Il faut que votre enfant se sente investi d’une mission pour appliquer ces règles à la lettre. Cette mission, c’est vous rendre fier. À vous de trouver les mots qui le toucheront pour qu’il s’investisse dans ce sens.
Protéger son enfant des enlèvements et du reste repose essentiellement sur la psychologie et la confiance que vous construisez mutuellement.
Le plus important pour un enfant, c’est d’être dans un foyer où il se sent en sécurité avec son papa et sa maman et de savoir qu’il peut se confier à eux. En créant ce climat sain, vous optimisez vos chances que votre enfant se confie à vous en cas de problème et de pouvoir le protéger si une personne malintentionnée s’est manifestée à lui.
Apprendre à son enfant à ne pas se laisser faire en cas de tentative d’enlèvement
Dans toute confrontation physique comme dans tout processus d’enlèvement, il y a des moments clés qui doivent être exploités. Il s’agit souvent de précieuses millisecondes : c’est pour cette raison qu’on parle de « réflexes » de survie. Et les réflexes, ça se travaille.
Vous pouvez apprendre de façon ludique à votre enfant comment se rendre le plus difficile à enlever si la situation se présentait. Avant de pouvoir se défendre s’il est attaqué, votre enfant doit d’abord prendre conscience de sa force physique et de sa capacité à résister à un adulte.
S’il est évident qu’un gamin de 6 ans ne pourra pas résister longtemps à un adulte, il ralentira et fera remarquer son agresseur ce qui fait gagner de précieuses secondes pour permettre à ses parents ou à des tiers d’intervenir pour éviter le pire.
Plus vous ferez pratiquer ces « jeux » à vos enfants, plus ils s’en rappelleront le jour où ça peut leur sauver la vie :
Le jeu du pot de colle
Courez après votre enfant comme en jouant à chat mais faites-lui attraper un objet arrimé au sol (poteau, barrière, banc, tout ce qui pèse assez lourd pour rester statique si on s’y accroche).
Après avoir joué au chat et à la souris, le jeu sera pour lui de vous empêcher de lui faire lâcher prise. Vous verrez que les gosses ont une sacré poigne quand ils le veulent, et le but de cet exercice est de les empêcher de se tétaniser et de leur faire réaliser qu’ils ont, malgré leur jeune âge et leur petit gabarit, de quoi tenir tête à un adulte qui voudrait les emmener contre leur gré.
Faites-les crier « au secours » aussi fort que possible
Les enfants apeurés tombent souvent dans le mutisme, hurler doit devenir un réflexe naturel pour qu’ils puissent signaler qu’ils sont en danger. Si vous êtes en appartement soyez sympa, prévenez vos voisins…
Je conseille fortement de leur acheter un sifflet sympa qui se met autour du cou et de les encourager à l’utiliser en cas de problème : cela sert aussi bien s’ils sont perdus dans la foule ou en forêt qu’en cas de tentative d’enlèvement.
Apprenez-leur à faire le moulin à vent
Apprenez-leur à se débattre pour empêcher quelqu’un de les toucher ou de les attraper. En gesticulant leurs bras de façon circulaire d’avant en arrière, ils empêcheront un éventuel agresseur de les attraper facilement.
Apprenez-leur à faire mal
Oui je sais, ce sont des enfants… je ne vous incite pas à en faire des machines à tuer, mais à leur faire prendre conscience que leur corps leur donne des outils pour se protéger en cas d’attaque.
Les grandes surfaces de sport vendent de petits punchingballs biens pratiques pour apprendre aux enfants à se servir de leurs coudes et de leurs genoux pour frapper.
Le but n’est évidemment pas de transformer vos gosses en lutteurs professionnels mais bien de leur montrer comment se défendre efficacement contre un adulte qui tenterait de vous les arracher.
Faites-leur sentir que vous serez toujours là pour les protéger
Si votre enfant sait que vous êtes prêt à tout pour le protéger, il aura plus de facilité à crier et à se débattre que s’il s’interroge sur la réaction que vous auriez.
SI vous avez des enfants ou si vous allez en avoir, n’oubliez jamais que vos yeux, votre vigilance, votre amour inconditionnel et votre éducation sont les outils les plus efficaces pour les protéger des enlèvements et des problèmes en général.
Perdre de vue son enfant pour lire une bêtise sur les réseaux sociaux ou pour répondre à un sms qui peut attendre est un risque qui ne vaut vraiment pas la peine d’être pris et que vous ne vous pardonneriez jamais.
Si vous souhaitez être capable de géolocaliser votre enfant en cas de problème, sachez qu’il existe de nos jours des balises GPS de petite taille que vous pouvez glisser dans leur sac à dos ou dans une poche de leur vêtements.
Je vais prochainement consacrer du temps pour faire des recherches sur le sujet et je vous ferai une liste de ce qui est disponible. Ces systèmes sont relativement onéreux et certains les considèrent abusifs et/ou intrusifs mais ils apportent une vraie tranquillité d’esprit en cas de perte prolongée du contact visuel.
Si vous avez des conseils sur la façon de protéger ses enfants ou que vous voulez partager une expérience vécue, je vous donne rendez-vous dans les commentaires !
Légendat
On devrait apprendre ça aux enfants à l’école… J’essaie de le faire avec mon fils mais on peut jamais etre sûr… merci pour ces conseils tristement d’actualité (je pense à la petite Maelys).
Tim
Pensez aussi aux systèmes de repérages géolocalisés par le portable de l’enfant.
Aux États Unis on apprend aux enfants à crier : « c’est pas mon papa ou c’est pas ma maman » pour attirer l’attention des gens , je trouve que c’est une excellente idée car bien souvent on n’ose pas intervenir..
J’apprends à mes enfants à hurler « ce n’est pas mon papa », « ce n’est pas ma maman » si quelqu’un les attrape.
Combien de fois, nous voyons des enfants hurler et porter comme des sacs à patates par des adultes ? Toutes ces fois, nous ne réagissons pas parce que nous pensons que ce sont leur parents. Et si ce n’était pas le cas ? Des enfants hurlent mais ne disent pas si c’est bien leur père/mère ou non.
Aussi, si l’enfant est jeté dans un coffre, lui apprendre à taper le plus fort possible dans un phare, y passer sa main ou son pied et bougeait le plus possible pour alerter les automobilistes derrière lui !
Je sais que c’est difficile de parler de ce genre de choses à nos enfants, mais les miens savent que c’est pour leur sécurité et ils savent que malgré ce que je peux leur dire « au cas où », en amont je veille au grain et ne les lâche JAMAIS des yeux lors des sorties.
Bonsoir Louve,
C’est une très bonne réflexion que tu as mené et ce sont d’excellents entraînements pour que les enfants trouvent le cran de ne pas se laisser faire.
Si tu as d’autres idées n’hésite pas à m’écrire via le formulaire de contact et j’ajouterais le contenu à cet article.
Bien à toi,
Légendat
Bonjour,
Je viens de découvrir ce blog, un peu par hasard. Et j’en suis très heureuse 😉 Merci à vous et bravo pour la qualité de vos articles.
Sur ce sujet, il y a également des enlèvement qui peuvent se faire « par ruse » (viens, suis moi, ta maman m’a demandé de te ramener à la maison ou à l’hôpital, elle est malade, blessée et ne peut pas venir te chercher, bla bla bla….)
Un »truc’ a mettre en place entre l’enfant et le/les parent(s) est un CODE, un mot de passe à convenir ensemble. Pas le mot de passe de la part de la personne et l’enfant ne suit pas l’individu en demande.
Et ça marche. Du moins ça a fonctionné pour une de mes copines et son gamin de 11 ans… Ca coute rien et si c’est bien amené cela peut (et doit être !) ludique pour l’enfant car plus de complicité avec les parents.
Bonjour, merci pour ces articles extrêmement instructifs. Quelle est votre opinion sur le faite d initier son enfant au tir sportif et l emmener au stand de tir avec soi?
Merci et en vous souhaitant une bonne continuation.
Bonjour Martin et merci pour tes encouragements,
Ça dépend de quoi on parle. Tout dépend de l’âge de l’enfant et de votre façon de lui présenter cette discipline…
Les préoccupations des adultes (comme par exemple la sécurité des personnes et des biens) ne doivent pas influer sur le développement des enfants. Inutile de les angoisser précocement, ils ont toute leur vie pour ça…
Initier un jeune au tir au plomb dans une logique purement sportive (donc sans évoquer la possibilité de pointer l’arme vers un agresseur) et sous supervision permanente est une bonne idée si ce dernier en manifeste l’intérêt. Dans ce cas de figure, il ne faut pas oublier qu’un enfant reste un enfant et la carabine à plomb doit toujours être inaccessible en dehors des sessions avec vous. C’est évident mais je me dois de l’écrire.
Pour le reste, les enfants/adolescents et les armes à feu ne font pas bon ménage donc je suis totalement contre l’idée de les initier au tir avec des armes à feu (même des .22lr) avant leur majorité (ce qui est d’ailleurs la loi). Quant à les emmener au stand, si c’est pour tirer au plomb avec eux oui mais si c’est pour les laisser regarder papa ou maman tirer je suis contre, et normalement c’est interdit.
J’ai failli me faire tirer dessus à plusieurs reprises par des voisins de stand peu doués ou consciencieux, il me paraît donc impensable d’exposer mes enfants à ce danger.
À ce sujet, je pense publier prochainement un excellent article sur la sécurité en stand de tir rédigé par un spécialiste du secourisme, cela vous intéressera sûrement.
Au plaisir,
Légendat
salut Légendat
Evitez d’offrir à nos charmant bambin, des t-shirts, pull etc avec le prénom de l’enfant car directement le prédateur à déjà le prénom.
Faire prendre conscience aux enfants de cacher leurs clés et de ne pas les mettre autour du cou car directement cela indique que l’enfant rentre seul.
Evitez de mettre des photos de vos gamins sur Facebook et autres, les prédateurs rodent sur les réseaux sociaux.
Apprendre à votre enfant à attiré l’attention, crié au feux , secours….
Cela paraître vous paraitre bizarre en cas d’enlèvements dite à votre gamin de se pisser dessus (cela prête à sourire, mais une chance que l’agresseur soit dégouté).
Malheureux à dire mais certains actes de pédophilie sont au seins de la famille.
Super billet, mon gamin à sept ans et trois an de judo, c’est dingue la force de ces jeunes.
Faites leurs faire du sport pas forcément un sport de contact mais un truc qui développe et leurs apprendre de ne pas avoir peur des adultes qui ne sont que des étrangers.
Rare site survivaliste avec autant de pédagogie, continue Légendat
Salut Dan, en effet entre autres vertus le sport est important pour que les enfants prennent conscience de leurs capacités physiques… Ils ont bien plus de force que ce qu’on pourrait imaginer, tous les parents le savent !
Au plaisir,
Légendat
Il existe une méthode asiatique anti-kidnapping (enseignée à l’école chez eux) qui consiste à attraper les chevilles de son agresseur en criant. Des vidéos explicatives sont faciles à trouver en tapant : leg grab anti kidnapping ou gestes anti-kidnapping d’enfants.
Depuis que mon fils est capable d’attraper je joue au jeu du pot de colle avec lui (merci Légendat!). C’est effectivement incroyable la force qu’ont ces petits bouts. Mais j’avoue que j’ai encore beaucoup de travail à faire pour le protéger. Il est très sociable et cherche toujours le contact avec les autres depuis ses premiers mois. A 22 mois il commence à bien comprendre ce qu’on lui dit je vais donc me pencher sérieusement sur la question.
Je suis revenue sur ce post que j’avais lu il y a longtemps car nous sommes partis en vacances et nous avons mangé sur la terrasse d’un restaurant. A la fin du repas la serveuse a emmené mon fils pour lui montrer « une surprise « . Mon fils l’a suivi sans même se retourner vers nous ! Et j’ai eu un gros coup de stress quand je l’ai vu rentrer dans le café/restaurant et que je ne l’avais plus en visuel. Je me suis dit que ce n’était pas possible qu’il lui arrive quelque chose compte tenu du statut de cette personne et du lieu (c’était une serveuse en train de faire son travail qui ne pouvait pas quitter son poste, dans un petit restaurant familial face à un camping où tout le monde se connait, nous étions les seuls clients car c’était en hors saison et en plus selon moi la petite porte par laquelle il était entré était la seule issue) mais mon ventre se tordait et j’étais inquiète. Mon fils a fini par réapparaître avec une glace en main et j’ai vraiment été soulagée, mais je me suis rendu compte que j’ai été paralysée et que même si cette personne ne m’y avait pas invité, j’aurai du me lever et l’accompagner ! J’en ai discuté avec mon mari qui a ressenti exactement la même chose et qui s’est posé les mêmes questions. Comme tu le dis les réflexes ça se travaille ! Alors on va travailler en famille.
Merci beaucoup pour ta contribution et pour ton témoignage, je vais aller voir ces vidéos dès que j’ai un moment.
J’ai récemment testé une balise GPS pour enfant de chez Weenect et c’est plutôt bien fichu. Le boîtier est doté de boutons pour envoyer des messages préprogrammés (je suis perdu, je me suis fait mal, urgence absolue, etc).
Le gros problème est que dès qu’on se trouve dans une agglomération, même petite, le signal GPS devient imprécis. Dans une rue pleine d’immeubles il est impossible d’obtenir une localisation claire et fiable de la balise.
Ce système à donc ses limites mais reste intéressant pour avoir a minima une première zone de recherches circonscrite en agglomération, et dans le meilleur des cas (façon de parler évidemment) un pinpoint clair sur une maison en zone rurale.
Au plaisir,
Légendat
Presque parfait !
Mais je conseille de crier au feu plutôt qu’au secours.
Les gens ne sortent pas avec un au secours, ils viennent s’ils croient que leur propre vie est menacée uniquement
Je trouve le site vraiment bien fait, utile, des liens sponsorisés utiles… Bref du (très) bon contenu.
Par contre, qqc me chiffonne.
Je refuse d’enseigner à mes enfants que les inconnus sont méchants. Je ne veux pas créer de psychose et/ou de peur des inconnus.
Il y a des choses à refuser (bonbons, voiture…) évidemment. Mais il me semble qu’une bonne lecture de l’environnement social est largement préférable. ( Ne pas rester seul, savoir attirer l’attention…)
Ne créons pas une société de la peur. Il me semble à moi que la fraternité est une valeur nécessaire à notre survie, à la fois individuellement comme en tant qu’espèce…
Heureux mais prêt !