Sommaire de l'article
La constitution de sacs d’évacuation (bug-out-bags, BOB), leur composition et la répartition du matériel de survie entre les membres de la famille en cas de catastrophe naturelle ou d’évacuation d’urgence est une des préoccupations principales des survivalistes. C’est pourtant un des sujets les moins traités. Dans cet article, je vais aborder le problème en prenant l’exemple d’un couple (Pierre et Marie) avec un enfant en bas âge pour deux raisons :
- c’est une des situations les plus courantes parmi vous…
- c’est une des situations les plus complexes à gérer.
01. La redondance des équipements : forts ensembles, forts tous seuls
Comme je l’expliquais dans l’article sur la redondance des équipements (2=1 & 1=0), il est indispensable que votre sac contienne du matériel vous offrant une redondance de capacité. Il en va de même pour les différents sacs des membres de votre famille.
Concrètement, cela se traduit par l’emport de matériel permettant d’accomplir la même tâche. Pour prendre un exemple simple voire simpliste (faire du feu) vous transportez un briquet tempête et votre femme des allumettes : la fonction est la même mais le matériel diffère et offre des possibilités différentes. Le briquet tempête vous permettra d’allumer un feu après avoir subi une averse torrentielle tandis que les allumettes auront pu prendre l’humidité et seront inutilisables.
L’exemple du feu s’applique à tous les matériels : éclairage, protection contre le froid, trousse de secours, etc. Vous saisissez l’idée… chaque sac doit permettre de couvrir tous vos besoins essentiels : vous éclairer, vous chauffer, vous nourrir, etc. Ainsi, perdre un sac ne vous prive pas d’une capacité essentielle et la redondance de matériel vous permet de faire face à différents scénarios.
Confrontés à l’imprévu, les plans d’urgence que vous avez imaginés peuvent se trouver caduques d’une seconde à l’autre.
02. La base de survie commune : un sac pour les sauver tous
Si l’idée d’avoir plusieurs sacs d’évacuation embarquant des équipements qui permettent exactement la même autonomie est séduisante, elle peut ne pas être applicable et ne pas procurer l’efficacité escomptée. Tout le monde ne peut pas porter le même poids, certains équipements coûtent trop cher pour être achetés en double, d’autres demandent une expertise spécifique et il est probable que vous ne puissiez pas évacuer avec tout ce qui était prévu.
Il est bien plus intéressant de constituer des sacs d’évacuation composés d’une couche de survie commune obligatoire et d’une ou plusieurs surcouches de matériel adaptée(s) aux compétences de chacun. Concrètement, dans le cadre de notre couple voici ce que ça donnerait :
Pierre :
- Couche de survie (commune) : Couverture de survie, filtre à eau, briquets Bic, trousse de premiers soins, rations de survie, éclairage, couteau pliant, etc.
- Couche de survie spécialisée pour l’enfant (commune): petits pots, eau de source, couches, tétine, doudou, change de vêtements, etc.
- Couche de compétence 1 (défense) : Glock 19, 2 chargeurs pleins, boite de 50 cartouches, lampe tactique, push dagger, couteau à lame fixe.
- Couche de compétence 2 (abri) : Bâche 2mX2m, cordage.
- Couche de compétence 3 (démolition) : masse de 500g, burin, pince monseigneur, kit de crochetage.
Marie :
- Couche de survie (commune) : Couverture de survie, filtre à eau, briquets Bic, trousse de premiers soins, rations de survie, éclairage, couteau pliant, etc.
- Couche de survie spécialisée pour l’enfant (commune) : petits pots, eau de source, couches, tétine, doudou, change de vêtements, etc.
- Couche de compétence 1 (soins d’urgence/protections respiratoires) : kit de suture, tourniquet, pansements compressifs, masques FFP2.
- Couche de compétence 2 (repérage) : jumelles, boussole, cartes.
- Couche de compétence 3 (portage) : porte-bébé ventral, sacs de toile.
Les matériels choisis sont cités dans le cadre d’un effondrement total de notre société (plus de forces de l’ordre pour assurer la sécurité des citoyens). Il est évidemment interdit de se promener avec une arme à feu approvisionnée et des couteaux en temps normal.
Ces exemples sont discutables en large et en travers, mais vous avez ainsi une idée de ce que signifie l’emport de matériel par compétences et de ce qu’il représente en termes d’organisation des emports de chacun.
Reprenons le cas de notre couple. Dans le cadre d’une évacuation à pieds forcée (véhicule en panne, voies inaccessibles, etc.), on peut imaginer que l’un des parents devra porter l’enfant pour avancer plus vite, parce qu’il s’est blessé ou parce qu’il est trop fatigué pour marcher. Même si le papa est costaud, porter un sac de 15kg plus un enfant d’une dizaine de kilos à bout de bras ne fonctionnera pas longtemps, en particulier si le chemin est escarpé.
Dans ce cas de figure, abandonner son sac à dos sera une nécessité pour continuer à avancer. On peut aussi imaginer qu’un des sacs soit perdu, volé, ou que les conditions de l’évacuation ne permettent pas de s’en saisir. Si ces situations se présentent, il est essentiel que le sac restant permette à notre couple d’assurer ses besoins vitaux et ceux de l’enfant. Donc, chaque sac doit permettre de répondre aux besoins de 2 adultes (besoins génériques) et 1 enfant (besoins spécifiques).
J’insiste sur ce point : beaucoup embarquent des vivres, des armes, des médicaments, des lampes et tout un tas de matériel plus ou moins utile sans penser aux besoins de leur conjoint ou de leur bébé/enfant en bas âge : tétine, lait en poudre, couches, vêtements de rechange, doudou… il faut absolument se concentrer sur les besoins courants de ses proches pour assembler des sacs d’évacuation cohérents et efficaces. Un matériel de survie qui ne remplit pas sa fonction vous envoie droit dans le mur. Ne sous-estimez pas l’importance de certains objets : par exemple, si emporter un doudou pour votre enfant vous semble superflu, vous changerez d’avis quand vous subirez des crises de pleurs sans fin. Crise ou pas crise, un enfant reste un enfant.
Il faut que vous ayez une vision claire de ce que vous transportez dans vos B.O.B. et de la valeur que vous attachez au contenu de chaque sac (pas pour la valeur marchande des biens qu’il contient mais pour ce qu’ils vous permettent de faire). Vous devez être capable de décider quel sac d’évacuation vous abandonnerez si la nécessité se présente et surtout avoir la certitude qu’il contient le matériel en adéquation avec vos besoins. Transporter 20kg de matériel de survie ne vous apportera rien si vous avez oublié l’insuline de votre femme diabétique.
03. Matériel et compétences : l’équipement de survie adapté à chacun
Les matériels de survie ne sont pas tous simples à utiliser. Si utiliser un firesteel ou un filtre à eau est simple comme bonjour pour vous, il n’en sera peut-être pas de même pour votre femme (je prends toujours l’exemple dans ce sens car je suis un homme, n’y voyez pas de sexisme).
Il n’est pas judicieux ni pertinent d’assembler des sacs d’évacuation remplis de matériel de survie top niveau si personne à part vous (voire vous y compris) ne sait l’utiliser correctement. C’est même dangereux. Vous et vos proches devez savoir utiliser tout le matériel (armes comprises si vous en avez) présent dans vos sacs. Agir à l’inverse revient à se condamner les uns les autres en cas de séparation durant l’évacuation ou une phase de survie.
04. Capacité d’emport vs. Capacité de portage : voyager léger pour voyager loin
Il est primordial de limiter l’emport de vos sacs d’évacuation à 10-12 kilos maximum. Vous surcharger de matériel présente plusieurs désavantages.
A moins d’être un adepte des randonnées ou un soldat, vous n’avez pas l’habitude de porter des charges lourdes tout en parcourant de longues distances. Un poids qui vous semble supportable en temps normal peut se transformer en douloureuse punition lors d’une crise. Ce n’est pas parce que votre dos peut supporter 25 kilos quand vous essayez votre sac d’évacuation dans votre salon que vos pieds ou vos jambes les supporteront dans une autre situation. Votre trousse de premiers soins ne servira à rien si vous avez un pied, une cheville ou un genou cassé.
Plus le sac est chargé, moins son contenu est accessible facilement. Plus vous en emportez, moins vous en utiliserez… et évacuation rime souvent avec urgence. Courir avec 10kg sur le dos est possible, avec 25kg c’est inenvisageable.
Et si un sac de 10kg passe inaperçu, un sac de 25kg quant à lui attire les regards… Privilégiez le matériel de survie léger lorsque vous faites vos achats. S’il est souvent plus cher, le gain en mobilité qu’il offre est inestimable.
En ce qui concerne le sac lui-même, chacun fera son choix en fonction de ses préférences. Si vous cherchez un sac tactique, je vous recommande de vous orienter vers le Rush 72 de 5.11 Tactical et de lire ma review de l’excellent Dragon Egg de chez Direct Action si vous cherchez un sac adapté pour votre EDC.
Qu’en pensez-vous ? Et vous, quelle stratégie d’emport avez-vous adopté pour vos sacs d’évacuation ?
Légendat
Ayant 3 enfants dont un bébé de 9 mois, la strategie d’emport est forcement élevé et nécessite un entrainement pour augmenter la capacité de portage. Mais cela ne suffit pas… Des alternatives aux bob doivent être étudiés… Perso un carrix DIY avec siège bébé et place pour une caisse d’évacuation ou les autres enfants qui ont moins de 9ans… L’évacuation familiale est un vrai casse tête, casse dos, casse jambes et surtout, casse moral… On a vite le sentiment de ne jamais trouver la bonne solution……
C’est très vrai et très bien dit… l’idéal serait d’avoir une réponse appropriée à tous les scénarios d’évacuation possibles et c’est malheureusement illusoire. Les systèmes de portage type carrix sont intéressants mais une fois de plus le poids est l’ennemi n°1, un homme a une capacité de traction limitée surtout si le terrain est pentu. De bonnes alternatives sont la remorque de vélo ou le tricycle à cabine qui permettent de tracter plus de poids (jusqu’à 3 enfants + un peu de matériel) si ces moyens de transport sont envisageables. Ça rappelle les photos de gosses entassés dans les brouettes lors des exodes de la seconde guerre mondiale…je crois d’ailleurs qu’il serait intéressant de se plonger dans les archives pour étudier les solutions utilisées à l’époque, je suis sûr qu’on y trouverait de bonnes idées.
Quel que soit le dispositif choisi (et, effectivement, il n’en existe pas d’universel), le porte-bébé de randonnée est un bon allié. Les modèles sérieux supportent un enfant de 18kg, soit un petit d’environ 3 ans, voire un peu plus. Et il y a généralement un minimum de poches de rangements.
Bien sûr, plus sac à dos possible. Mais quiconque a des enfants en bas âge connait les contraintes qu’ils représentent dès lors qu’un déplacement à pied se prolonge un peu, et sait aussi à quel point une seconde d’inattention suffit pour qu’ils s’éloignent (voire pire).
Ce n’est pas la panacée, juste un moyen supplémentaire et/ou alternatif. En ce qui me concerne, le choix est vite fait : je préfère sacrifier une partie de full EDC plutôt que de prendre le moindre risque (y compris logistique) avec mes enfants.
Amicalement
L’écharpe de portage n’est t elle pas plus appropriée que le porte bébé? Elle permet elle aussi de porter un enfant jusqu’à trois ans. Mais elle, avec ses 200g, elle peut se plier et se ranger dans le sac, peut être utilisée comme chale ou comme couverture supplémentaire pour l’enfant, ou pour emmailloter les tout petits ce qui les rassurent. Elle permet également de porter l’enfant de différentes façon ( sur le dos /sur le ventre/sur la hanche, en hamac pour les tout petits, face a nous ou face au monde) et le changement de position peut apporter un gros plus de confort en cas de longue marche. Et surtout on peux avoir l’écharpe avec l’enfant sur le ventre, et quand même porter un sac à dos ( bon forcement, il faudra adapter le poids du sac en fonction du poids de l enfant, mais un petit sac, c’est tjs mieux que pas de sac du tout) !
Nous ne devons pas figer notre stratégie d’évacuation. Rien ne nous empêche de revoir certains de nos points de vue, d’améliorer constamment. Dans notre famille, nous sommes pour le moment dans une logique d’autonomie individuelle car nous pourrions être séparés (au sens large). Chacun emporte ce dont il a besoin. une partie peut servir à tous et une autre correspond à nos besoins particuliers (médocs,…). En plus, nous avons prévu un chariot « de jardin » pour du consommable et du matériel supplémentaire. Le tout tiens dans le coffre de la voiture mais nous pouvons partir à pieds avec les sacs et le chariot. S’il devient un problème, nous pouvons l’abandonner. Je pense qu’avec des gosses, ça peu aider. Un tel chariot supporte 200 kg ! Il est nettement plus facile de tirer que de porter. Surtout si on est plusieurs. Pourquoi ne pas y réfléchir ? En fonction des évènements, il nous faudra de toute façon improviser. Je vois que Marie n’a pas d’arme. Quelle erreur ! Il y a de plus en plus de femmes dans les stands de tir. Il y a une raison. Messieurs, encouragez vos femmes à pratiquer le tir sportif. Faites vite car les procédures sont longues. Préparez-vous !
Mes enfants sont plus grands et mon casse tête repose plus sur : comment faire si nous sommes au travail et nos enfants au collège. La plupart des directives gouvernementales en cas de crises nous incitent à ne pas venir chercher nos enfants car les professeurs s’occupent d’eux. Je ne pense pas pouvoir suivre cette directive. Comment faire ?
Merci pour tous tes articles forts instructifs. Je débute juste dans l’organisation de l’urgence, poussée par une voix intérieure et je vois le travail qu’il me reste à accomplir ! Merci pour tes partages !
Bonjour BRCT et bienvenue !
Les crèches, écoles, collèges/lycées ont des PPMS (plans particuliers de mise en sûreté) qui sont mis en œuvre en cas de situation de crise (risque terroriste, danger environnemental, etc.). Concrètement, c’est un verrouillage total des établissements accompagné d’une mise en sûreté des enfants dans leurs classes.
Personne ne rentre, personne ne sort, plus un bruit n’est émis. Et ce jusqu’à la levée du risque par le préfet de ta région. Pour la sécurité de tous, personne ne t’ouvrira les portes de l’école de tes enfants lorsque le PPMS est en cours.
En cas d’attaque terroriste en particulier, les enfants sont plus à l’abri dans leur établissement scolaire ainsi verrouillé qu’en dehors.
À moins d’être confronté à une apocalypse totale, je te recommande de te reposer sur cette mise en sûreté… Objectivement, dans le pire des scénarios (attaque armée de l’école) seuls les hommes du GIGN et du Raid seront en mesure de sauver les enfants. Il faut alors leur faire confiance…
Légendat
Le bugout bag n’a aucun interet en cas d’attaque terroriste sur un college. Par contre, dans le cas d’un accident industriel comme celui de Rouen, la question se pose clairement. Et je n’ai personnellement aucune confiance dans la reaction/competence des autorites en pareil cas (vous non plus sinon vous ne seriez pas sur ce forum :-)).
WDYT ?
Bonjour Czarbuck,
En effet c’est dans les cas de catastrophes naturelles ou industrielles que le Bug out bag prend tout son sens. Avoir une stratégie de confinement efficace revêt aussi une importance capitale pour éviter de respirer le gros des polluants et la contamination totale du lieu de vie. Dans l’idéal, il faudrait aussi des protections respiratoires mais cette question est très complexe…
En ce qui concerne la confiance dans le gouvernement, même s’ils étaient transparents et donnaient des consignes claires il est impossible de prendre en charge la protection ou l’évacuation simultanée de dizaines de milliers de personnes. Donc oui, mieux vaut pouvoir se débrouiller seul…
Salut Légendat, merci pour cet article sur un sujet en général peu traité sur les sites spécialisés (ton article mériterait même d’être largement étoffé, si tu as le temps pour ça).
Sur l’évac avec enfant en bas-âge (jusqu’à 3 ans, après je ne sais pas), voici mon partage inspiré de notre contexte (un bébé, ma compagne et moi). J’en profite pour répondre au passage à des commentaires précédents. Précision : nous sommes partis sur un emport max de 10% de notre poids (enfant compris !), donc 5,5kg pour elle et 9kg pour moi. Il faut sévèrement élaguer dans le matos en favorisant les affaires de l’enfant.
Les scenarii de mobilité avec notre fils (je répète, en évacuation d’urgence) :
-jusqu’à 6 mois, ma compagne le porte dans le porte-bébé (pas d’écharpe de portage, beaucoup trop longue à mettre sur le moment).
-à partir de 6 mois : poussette 3-roues « tout-terrain » (+ d’emport, + de mobilité, + de durée de trajet). Elles sont hors de prix (300-400€ min.), mais c’est obligatoire. J’ai fait des rando sur terrain escarpé avec un modèle moyen gamme (dans les Highlands, par exemple), et ça marche bien (quelques moments de portage, rien d’insurmontable). Le bébé est bien protégé, sanglé pour éviter les problèmes d’inattention et les parents ont les mains libres. Une boite montée sur roue DIY, de mon point de vue, c’est dangereux, à moins d’être vraiment « pensée » pour transporter un petit enfant. Une « vraie » poussette à des freins, un guidon adhésif, une capote, un filet en dessous et ça me semble essentiel pour optimiser ses ressources psychologiques et physiques éprouvées par une situation d’urgence.
Mon problème, c’est sur l’évac incendie (c’est un gros sujet dans un de mes lieux de vie). Comment protéger mon fils ? Et je n’imagine même pas avec deux enfants et plus. Plus haut dans les comm, quelqu’un parle d’un casse-tête, c’est exactement ça 🙂 !
Un grand merci Légendat pour tes articles ! C’est en arrivant sur ton site que j’ai découvert la préparation. Je n’adhère pas à toutes les phases de ton manuel, notamment les armes à feu, mais je respecte ton travail et il m’inspire beaucoup. Bonne continuation !
Lors de la catastrophe d’AZF à Toulouse, quand ma sœur a pu aller chercher sa fille à la maternelle, les enfants étaient rassemblés en silence. Pas de cris, pas de pleurs, pas de peur, juste l’attente. Les enfants ont de l’instinct et avaient compris que quelque chose de grave était arrivé. Ma nièce a suivi sa mère tranquillement en lui prenant la main. Ma sœur a été profondément impressionnée par l’attitude des enfants. Ceux-ci savent que leur vie ou leur survie dépend des adultes. Il est donc primordial de leur montrer que l’on est capable de les protéger et que l’on domine la situation, même si c’est faux. Arriver en pleurs ou montrer sa peur ou son angoisse c’est indiquer à l’enfant que vous êtes impuissant à le protéger. Vous risquez de provoquer une crise de panique, des cris et des pleurs et un traumatisme. Considérer le coté psychologique est essentiel. Pour mieux comprendre les enfants – et même faire des découvertes sur soi-même – je conseille l’ouvrage Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim. Un classique et un magnifique ouvrage.
Bonjour Legendat,
J’ai lu pas mal de choses intéressantes sur votre site mais cet article semble contredire avec un autre à propos des vetements et sacs tactiques pour rester l’homme « gris », the grey man ! En effet, ne pas porter les vetements et accessoires tactiques pour ne pas attirer les regards. Pourtant en parlant de sac d’évacuation vous citez des marques comme « Rush 72 de 5.11 Tactical » qui ne peuvent qu’attirer les regards pour leur coté militaire!
Bonjour nous souhaiterions préparer nos sacs: deux adultes et 3 enfants de 6_8_10ans:. Comment répartir de manière confortable la charge sur nos enfants. combien prevoir de litre et de poids pour eux. Doit on prevoir un bagage roulant par exemple. Bien a vous. Julie
Difficile de répondre à votre question sans avoir plus d’informations sur votre contexte. En ce qui concerne les enfants et le portage, la charge doit être extrêmement limitée. Pour le plus petit de 6 ans, sac de 15L et 1kg maximum (une petite gourde, un goûter, une lampe, son doudou…). Pour les plus grands pareil, pas plus de 30L et ne pas excéder 10% de leur poids.
C’est vous qui devrez supporter le gros de la charge dans tous les cas. Tout dépend du cas de figure mais évacuer sans véhicule avec des enfants en bas âge n’est pas forcément une bonne idée, mieux vaut prévoir un confinement très complet que de se jeter en pâture sur les routes où les choses risquent de se compliquer très vite.
Bonjour,
Je voulais juste vous remercier pour vos articles très complets qui permettent d’en savoir plus pour des néophytes comme nous. Avec un bébé d’un an et une grande de 8 ans, nous devons davantage réflechir à une survie « à la maison », plutôt qu’à courir les routes. C’est une réflexion à mener même si un sac d’urgence devra être préparé, au cas où. Notamment si ordre d’évacuer, même si on vit à la campagne, on est sûr de rien …
Encore merci !
Avec beaucoup de retard, merci à toi Marine c’est une fierté de pouvoir apporter mon aide !
Bonsoir Légendat, bonsoir à tous,
Occupé à la mise à niveau de nos sacs d’évacuation, je suis confronté au problème d’assembler le nécessaire hivernal dans des sacs qui étaient bien adaptés à la belle saison. C’est fou ce que quelques vêtements adaptés au froid changent complètement la donne. Je ne sais pas encore où faire les compromis inévitables….
Je vous tiendrai au courant du résultat des courses.
Dan
Rebonjour tout le monde,
Résultat de le réorganisation hivernale des sacs; trois poches Molle à l’extérieur des sacs et reconfiguration du matériel. Une partie des petites fournitures ont trouvé leur place dans les nouvelles poches, ce qui a libéré le volume suffisant pour les habits hivernaux.
Avantage : investissement modéré, connaissance de l’agencement des compartiments principaux
Désavantage : le portage est (un peu) moins confortable, plus de poids qu’avant, les nouvelles poches sont plus visibles et accessibles pour le reste du monde
Fulmen Adveho !
Bonjour Monsieur et MERCI pour
votre travail sur ce site, vous m’êtes d’une aide inestimable et je pèse mes mots.
Quel volume de sac pensez vous adapté pour mes enfants (13, 12 et 7 ans)?
Merci d’avance
Merci à vous Fana !
Je dirais 30L maximum pour deux grands et 20L pour le petit. C’est moins la taille que le poids qui compte, surtout faites attention à ne pas les surcharger. Vu leur âge il faut compter 6kg de charge grand maximum pour les grands et 3kg max pour le petit.
Merci pour votre réactivité !
Surtout que le petit dernier pèse 22 kilos pour ses 8 ans… Assez mince mais grand, je ne savais pas vraiment quel poids il pourrait supporter…
Je prends note pour affiner mes recherches.
Encore merci pour votre aide et votre énorme travail.
Avec grand plaisir. Le mieux est de faire des tests et de garder le poids maximum avec lequel ils se sentent à l’aise.