Sommaire de l'article
- Historique du gilet pare-balle
- Les classes de protection balistiques – classement NIJ (National Institute of Justice)
- Choisir sa protection pare-balle
- Fabriquer son gilet pare-balle artisanal
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Historique du gilet pare-balle
Le gilet pare-balle est un équipement personnel blindé de fabrication complexe destiné à protéger son porteur de la pénétration de projectiles et des traumas occasionnés par leurs impacts. C’est un produit qui ne cesse d’évoluer. Le concept de gilet pare-balle prend sa source au moyen-âge avec l’apparition des armures de tissu et d’acier destinées à limiter les dégâts occasionnés par les épées, lances et armes de trait des ennemis. Avec l’apparition de la poudre, les équipements de protection individuelle développée au moyen-âge devient rapidement obsolète.
De nombreuses tentatives de mise au point de gilet pare-balle ont été faites à partir de plaques d’acier mais ces systèmes se révélaient extrêmement lourds et incapacitants. Il faudra attendre les années 1960, le développement de la chimie moderne et la découverte des aramides pour qu’un système plus fiable soit mis au point sous la dénomination commerciale KevlarTM. Depuis, de nombreuses matières ont été dérivées du Kevlar et de ses composés et servent à la fabrication de gilet pare-balle plus légers, plus efficaces et qui permettent une grande liberté de mouvement. Cela dit, ces protections balistiques restent lourdes et inconfortables pour la plupart. De plus en plus de matériaux nouveaux apparaissent (céramiques, nano-matériaux, toile d’araignées, etc.) et avec les imprimantes 3D on pourra peut-être bientôt fabriquer son gilet pare-balle sûr et confortable directement chez soi.
Attention aux clichés
Largement mis en scène par les films hollywoodiens, le gilet pare-balle est victime de nombreuses méprises et il est important de comprendre l’usage correct de celui-ci ainsi que ses qualités et défauts.
Dans l’ancien temps, un soldat n’avait pas d’autre choix que de tenter de fabriquer son gilet pare-balle avec les moyens du bord. Peu ont vraisemblablement réussi, ou la recette serait aujourd’hui bien connue. S’il est courant de voir un héros de fiction fabriquer son gilet pare-balle avec des plaques d’acier ou d’autres matériaux résistants, il est totalement illusoire de penser que cela puisse s’appliquer dans la réalité. Contrairement à la croyance commune, le gilet pare-balle ne constitue pas une protection fiable à 100% contre les tirs d’armes à feu. Alors une protection artisanale…
Il n’y a que dans les films où fabriquer son gilet pare-balle soi-même est une bonne idée.
S’il est toujours préférable d’en être équipé dans le cadre d’une activité policière ou militaire, de nombreux facteurs influent néanmoins sur sa capacité à arrêter une ogive, comme le calibre utilisé ou l’angle de pénétration du projectile à l’impact. Les gilet pare-balle sont divisés en plusieurs classes pour différencier leur capacité à stopper différents types de projectiles.
Les classes de protection balistiques – classement NIJ (National Institute of Justice)
La classe IIA est le plus faible niveau de protection. Elle arrête des projectiles d’armes de poing aux calibres peu performants d’un point de vue balistique, comme le 9mm parabellum ou le calibre 40 S&W. La classe II présente une tolérance accrue et arrêtera également les calibres 45 ACP et 357 Magnum. Ces deux classes de protection n’offrent pas de performances satisfaisantes et, comme le gilet pare-balle de classe I, elles tendent à disparaitre.
La classe IIIA offre une protection accrue et arrêtera tout le spectre des calibres d’armes de poing, du .22lr au célèbre 44 Magnum. En revanche, le niveau IIIA ne protège pas des tirs d’armes longues (carabines de chasse, fusils d’assaut, etc.). C’est la classe de protection qui équipe majoritairement les forces de l’ordre et les armées du monde entier. Les casques pare-balles répondent en général à cette norme.
La classe III, plus performante, arrêtera l’ensemble des calibres précédemment cités pour les classes IIA, II et IIIA et protégera son porteur contre les ogives blindées des calibres de chasse et d’armes automatiques chambrées en 5,56 OTAN, 7,62 OTAN ou équivalents.
La classe IV présente les mêmes caractéristiques que la classe III mais protège en plus des munitions perforantes. Bien sûr, tout cela reste théorique et mieux vaut éviter d’avoir à vérifier le bon fonctionnement d’un gilet pare-balle.
Attention, les gilets de protection balistique ne protègent pas du tout contre les armes blanches. Un autre type de protection doit être intégré d’origine au gilet souple ou ajouté au porte-plaques. Tout comme les plaques de protection balistiques, les pare-coups sont des produits de haute technologie et les fabriquer soi-même est très difficile. Une lame de couteau de chasse pénètre dans à peu près n’importe quoi…
Choisir sa protection pare-balle
La protection pare-balle ne s’adresse pas qu’aux forces de l’ordre. N’importe qui peut se retrouver dans une situation où il lui faudrait un gilet pare-balle, et ces situations sont malheureusement de plus en plus fréquentes. Il y a des gens qui se retrouvent en situation de danger tous les jours, du professeur en ZEP au salarié d’une société de rachat d’or en passant par le personnel médical qui travaille dans une zone sensible.
Pour bien choisir votre pare-balle, vous devez évaluer à quels types de menaces potentielles vous faites face. Sont-elles uniquement d’ordre balistiques, y a-t-il un risque qu’on vous attaque avec des objets contondants ou des armes tranchantes ? Vous rendez-vous dans une zone de guerre et quel est le plus gros calibre auquel vous pouvez avoir affaire ? Analysez les niveaux de protection NIJ ci-dessus pour voir le(s)quel(s) correspond(ent) le mieux à votre cas.
Pour bien choisir un gilet, il est important de ne pas sous-estimer le niveau de protection dont vous avez besoin. Si vous devez le porter pour de longues durées, sachez que les gilets qui offrent un haut niveau de protection (IIIA, III & IV) sont bien plus lourds que les gilets de protection de faible niveau, et souvent plus rigides, aussi. Un autre aspect important est la longueur du gilet qui doit idéalement protéger votre nombril (le bas du ventre en somme) mais ne pas descendre trop bas. Si le gilet va au delà de votre nombril, il protègera des organes non vitaux au détriment de votre mobilité. Vous pourriez être gêné pour vous asseoir, vous pencher ou vous tourner et cette situation serait loin d’être idéale dans les situations où on cherche à vous tuer.
Gilets pare-balles souples et porte-plaques balistiques
Le gilet pare-balle se présente sous plusieurs formes. La classe IIIA est proposée en gilets souples et sous forme de plaques balistiques à insérer dans un gilet porte-plaques. Les deux formats ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le gilet pare-balle souple propose une protection plus couvrante de l’anatomie mais qui se limite aux calibres d’armes de poing, alors que le système de porte-plaques permet modularité et évolutivité vers des protections balistiques plus efficaces (classe III et IV) ainsi que l’ajout de plaques anti-trauma mais au détriment de la surface de protection car son design modulaire crée des zones de vulnérabilité.
Le gilet pare-balle souple offre une couverture plus étendue du corps : les flancs en particulier sont bien protégés.
Les gilets porte-plaques balistiques sont modulaires et offrent une grande mobilité mais présentent des zones de vulnérabilité. On perçoit bien une plaque devant et une autre dans le dos mais les flancs du porteur sont très exposés.
La vélocité des munitions stoppées implique un fort trauma à l’impact. Si votre gilet pare-balle contient une plaque de protection balistique de niveau IIIA qui est capable de stopper une ogive .44 Magnum de 15 grammes lancée à 450m/s, votre thorax lui n’a pas été conçu pour encaisser le choc d’un projectile vous atteignant avec une force de plus de 1500 joules. A titre de comparaison, une balle de tennis de 45g servie à 228km/h (soit 63m/s) par un joueur professionnel développera environ 115 joules, et personne n’a envie d’être sur sa trajectoire.
L’énergie cinétique du projectile est absorbée par le gilet et redistribuée sur la zone touchée.
Arrêt cardiaque, implosion des organes et os brisés sont fréquents avec l’utilisation des gilets pare-balle. L’ajout d’insert anti-trauma derrière les plaques de protection balistiques permet de limiter le risque de séquelles mais ne l’élimine pas. Il est également bon de savoir que tous les gilets pare-balle du commerce ne se valent pas car les normes de tolérance aux déformations d’impact diffèrent selon les pays. Par exemple, les gilets pare-balle américains sont conçus pour se déformer jusqu’à environ 5cm à l’impact contre environ 2cm pour ceux distribués en France. Concrètement, cela signifie qu’une balle tirée au niveau de votre torse va occasionner une déformation de votre gilet ou plaque balistique de Xcm vers vos organes internes… et 5cm c’est beaucoup, mieux vaut donc bien se renseigner sur ce qu’on achète !
Un Marine montre son dos juste après avoir reçu une balle de 7,62 sur la plaque dorsale de son gilet pare-balle de classe IIIA.
Fabriquer son gilet pare-balle artisanal
De plus en plus de bloggeurs proposent de fabriquer son gilet pare-balle de façon artisanale. Si cette solution peut être envisagée en dernier recours, elle est très fortement déconseillée car le design proposé par ces bricoleurs n’est pas vérifié ni testé par un organisme compétent (ni par personne généralement) et peut comporter de graves défauts voire être d’une inutilité totale. On ne fabrique pas soi-même sa protection pare-balle pour les mêmes raisons qu’on ne fabrique pas soi-même ses préservatifs avec de la cellophane : c’est inadapté, inconfortable et inefficace.
Attention également aux gilets portes-plaques commercialisés pour la pratique de l’airsoft, il ne sont pas du tout adapté aux contraintes exercées par de vraies plaques de protection balistique.
Pour obtenir une protection frontale et dorsale intéressante contre les balles et les shrapnels, il faut compter une dizaine de kilos d’acier ce qui entrave totalement la liberté de mouvement et ralentit dangereusement le porteur. De plus, les plaques d’acier ont tendance à dévier les ogives plutôt qu’à les stopper, une balle se heurtant à votre gilet pare-balle artisanal peut donc potentiellement changer de trajectoire et vous remonter dans le menton pour aller se ficher dans votre crâne. Si le but est de rester statique et de faire la tortue l’idée est valable, mais dès lors qu’il s’agit de se déplacer mieux vaut oublier cette solution.
En clair, c’est une très mauvaise idée de se fabriquer son gilet pare-balle maison. Au-delà de la considération du temps perdu à fabriquer une protection balistique inefficace, un gilet certifié niveau IIIA ne coûte que quelques centaines d’euros… Il est plus sage d’en faire l’investissement que de prendre le risque de supporter 10kg de matériel qui opposera la même résistance aux balles qu’une planche de polystyrène et/ou qui vous épuisera en quelques minutes.
Vous pouvez trouver des plaques pare-balles NIJ IIIA tout à fait performantes pour un prix dérisoire sur Amazon.
Légendat
Moi qui cherchais des plans pour me fabriquer un gilet pare balle ^^ c’est bon à savoir
Jutiliserai pas de cellophane non plus promis ahahah
Si je peux me permettre, une ogive de 44 magnum est plutôt propulsée à 450m/s (petite précision qui a son importance pour s’imaginer la force de l’impact!!)
Cordialement
En effet, j’avais indiqué cette valeur en km/h au lieu de m/s. Faute de frappe corrigée, merci.
Bonjour Légendat,
J’envisage l’achat d’un gilet pare balle souple IIIA pour la stand de tir. Je ne trouve pas beaucoup de marques/distributeurs, et surtout pas beaucoup d’informations fiables sur leurs qualités respectives.
As-tu toi-même éprouvé ce type de produit ? As-tu des marques à recommander ?
Merci par avance, et comme toujours merci pour ton site et ton travail
Bonjour Grey,
Je n’ai heureusement jamais eu à vérifier l’efficacité d’une protection pare-balles. En revanche pour ton utilisation je te recommande plutôt un gilet souple qui sera plus couvrant qu’un porte-plaques. En ce qui concerne les marques/distributeurs, tu peux te tourner vers NoCasualty ou SpecialOptions ou même le commander sur AliExpress du moment que le revendeur présente un certificat NIJ IIIA. Par exemple: AliExpress.com Product – Free Shipping! NIJ 3A Size L Concealable Kevlar Bulletproof Vest / Large NIJ IIIA Covert Kevlar Ballistic Vest / Kevlar Vest
Au plaisir,
Légendat
Merci Légendat pour ta réponse et ces pistes !
Bonjour,
Je cherchais justement des infos sur les plaques vendues sur AliExpress. Tu as penses que l’on peut faire confiance aux certificats ?
Par ailleurs, tu ne parles pas de durée d’efficacité. J’avais cru comprendre qu’au bout d’un moment les plaques doivent être changées car plus efficaces.
Bonsoir Simon,
J’ai échangé dans les commentaires sur la question de la durée de vie des protections (voir ci-dessous l’échange avec Hazemate).
Si ton équipement est stocké correctement et que tu ne t’amuses pas à le jeter par terre sa durée de vie dépasse peut-être la tienne…
Si tu t’adresses aux gros fabricants d’aliexpress (cf. http://s.click.aliexpress.com/e/bvx8WyYs qui te renvoie vers Militech) tu peux y aller en confiance. Les 3/4 des revendeurs français/européens te les fourguent à 3 fois le prix après les avoir envoyé aux USA pour avoir la validation du NIJ.
C’est valable pour les gilets, plaques, casques… Ça fait partie des pratiques du secteur, c’est pour cette raison qu’ils se tirent tous la bourre à grand coups de vidéos où ils tirent sur leur matos pour démontrer sa résistance.
Au plaisir d’en discuter…
Légendat
Bonjour. Merci pour ton blog. J’y trouve des réponses que je cherche depuis longtemps. Malheureusement pour cet article comme pour celui du FAST tu ne mentiones pas l’obsolescence des plaques fabriquées en kevlar ou autre fibre dynema. C’est un point a prendre en considération si ce matériel doit être changé tous les 5 ans comme tout EPI.
Bonjour Hazmate et merci beaucoup pour ton message.
Pour ce qui est du vieillissement du Kevlar, la durée de vie est largement supérieure à 5 ans si le matériel est stocké et entretenu correctement.
Tant que tu ne laisses pas le matériel à la chaleur ou à l’humidité, tu peux sans problème te reposer dessus une bonne dizaine d’années voire largement plus.
Dans les administrations on les change tous les 5 ans car les EPI en dotation ont souvent plusieurs « vies » et sont maltraités et mal stockés, mais aussi pour des raisons administratives (appels d’offres publics pré-programmés) et économiques (faire fonctionner le secteur de la défense).
Il y a aussi les normes des fabricants qui se couvrent pour éviter d’éventuels procès (un peu comme avec les DLC alimentaires). Plus le matos est « frais » moins les risques liés à son utilisation sont élevés.
J’ai beaucoup échangé avec des professionnels du secteur avant et après l’écriture de cet article. D’après tout ce j’ai entendu tu peux sans problème faire confiance à ces équipements dans le temps… Si tu les entretiens correctement évidemment.
Au plaisir,
Légendat
Hello ! Bon article, complet et concis. Sais-tu si les plaques anti-trauma seraient substituables par quelque chose de plus simple, tel que de la mousse haute densité ?
Aucune idée, il faudrait faire des essais grandeur nature avec du gel balistique pour voir si c’est efficace ou non
Bonsoir tout le monde.
Pour ma part, j’ai utilisé des plaques souples de D30, un polymère dont les molécules ont la propriété de se resserrer et donc de durcir le matériaux à l’impact et diffuser l’énergie reçue.
Je les place derrière mes plaques balistiques niv4 et 3+ Standalone comme antitrauma……mais jamais testé !
J’ai tourné le problème dans tous les sens. Gilet souple ou plaques balistiques ? Après de longues heures passées à me documenter, j’ai opté pour les plaques pourquoi ?
1) Contrairement aux plaques en matière composite (carbone kevlar, céramique etc), les plaques ne se détériorent pas avec le temps. Donc pas de question à se poser ou si à partir de 20 ans de possession ça laisse de la marge….
2) Comme disait le père de Conan « seul dans le métal tu dois te fier » et même si je prends ça à la rigolade, c’est pour moi plus sécurisant.
Oui c’est bien plus lourd (le tout avec le gilet c’est près de 10 kg), mais au moins je me sens un peu plus protégé
Chacun à ses préférences… Le gros désavantage des plaques de métal est le risque élevé de ramasser du shrapnel à cause de la fragmentation des projectiles, ou par simple ricochet (cas de la balle qui remonte dans le menton par exemple). Les lésions internes sont également plus fréquentes avec ces matériels qu’avec d’autres matériaux (céramique, polyéthylène, etc.) à cause du transfert de force plus élevé. En revanche une plaque de protection balistique en acier encaissera mieux les impacts multiples, une des raisons pour lesquelles ce matériau est largement utilisé pour blinder les vehicules…
Je viens de survoler vos articles, et une question me viens à l’esprit.
Comme plusieurs d’entres-vous je suppose, j’ai vu sur le net des tests de tirs ( multiples calibres, et de guerre aussi ) sur des plaques de Titane. Et cela à très courtes distances même.
Alors…pourquoi ne pas utiliser des plaques de Titane ( épaisse de 2 cm à 4 cm ?) dans nos gilets pare-balles ?
Bien évidemment, avec un anti-traumas par derrière….et (personnellement) avec une plaque de caoutchouc ( je ne sais pas quelle épaisseur, mais disons 2 à 3 cm ) côté viande ? Ceci pour amortir aux max. les coups/impacts seront reçus ?
Ces plaques de Titane, elles, dure vraiment bien bien dans le temps, et sont aussi utilisées comme plaques de blindages dans les véhicules blindés.
Et…. c’est top léger léger du Titane!!
Je reviens sur mon « interrogation ».
Sur la plaque de caoutchoucs en particulier.
Ne serait-ce pas plus « malin » d’en placer une ( de 1 cm ou ??) sur l’avant des plaque de Titane ?
Pour, en fait j’espère, éviter que le/les projectiles ou éclats ne « glissent » vers le haut/bas du corp ? (vers la mâchoire et/ou les jambes et autre attributions hi hi ) ?
Surement idiot comme propositions…..mais mais sait-on jamais.
Comme je l’ai déjà lu et relu = inquiétudes et angoisses sur la durée de vie des plaques balistiques. 10 ou 15 années maximum, puis out kaboum foutu inutile.
Et faut pas l’oublier, il n’y aura plus de « magasins » pour s’en procurer des plaques balistiques !! Juste, non ?
Flûte alors !! Je ne vois pas ma 1ère question là ?
Ce qui fait que ma 2ème est quelques-peu vaseuse. Où est-elle donc passée ?
Mais, dites. Je viens du site Ali express. Et là là j’y vois des plaques balistiques IV de 2 marques ( je suppose) Strike et Militech.
Quelle est « la bonne » marque. Celle qui arrêterait le/les petites voyageuses ? C’est belles ogives qui nous veulent tant de bien ?
Merci, pour vos réponses. Enfin…si mes questions ( 3 au total) vous sont parvenues. Une vraie bille avec un ordinateur. Heureusement pour moi ( et ceux qui m’accompagneront ), je suis bien plus doué avec mes lances pierres.
Je te recommande plutôt militech.
En ce qui concerne le titane, ce ne sont pas des plaques de titane « pur » qui sont utilisées pour les blindages mais des alliages de titane bien plus résistants.
Ces alliages de titane restent moins performants que l’acier mais sont choisis pour leur légèreté, en particulier pour le blindage des aéronefs.
Le titane que tu pourras trouver sous forme de plaques dans le commerce n’est pas conçu pour absorber des chocs, le risque est qu’il se brise à l’impact…
Après pourquoi pas essayer avec du gel balistique pour voir ce que ça donne, mais ça risque de finir par coûter un paquet…
Si on en vient au stade où on ne peut plus rien se procurer, je pense que les plaques de protection balistiques ne seront pas notre priorité. Et qu’on se tournera essentiellement vers l’acier, plus safe et facile à trouver que des alliages.
J’espère avoir répondu à tes interrogations.
Légendat
Bonjour à tous ! Merci Légendat pour cet article (ainsi que le reste du site, très bien écrit, avec une mesure et un réalisme qu’on ne trouve pas partout 😉 )
J’ai pris un porte plaque 5.11 avec des plaques militech sur Aliexpress, mais impossible de trouver des plaques anti trauma à mettre derrière. J’ai cherché plusieurs fois, rien qui semble efficace et sur un site de confiance.
Auriez vous un lien ou une marque à me proposer ? 🙂
Take care
Ben
Salut Ben et merci pour ton soutien !
Je pense que tes plaques Militech sont stand-alone, c’est-à-dire qu’elles ne nécessitent pas de plaques anti-trauma.
Envoie-moi le lien via le formulaire de contact du site que je vérifie !
Wow merci pour ta réactivité et ta prévenance 🙂
J’ai bien vu ton lien, c’est du stand-alone. Pas besoin d’ajouter des plaques anti-trauma.
Avec plaisir !
Super, merci pour tes conseils et ta rapidité, ce site est super et le guide est une mine d’or, un grand merci à toi !
Ben
Wow super alors, je vais en prendre d’autres, pour le prix autant ne pas se gêner ! :p
Merci à toi pour tes conseils et ta réactivité, ainsi que pour le contenu de ton site, qui est de grande qualité. Ton guide PHASE 8 est juste incroyable 🙂
Bon weekend !
Avec plaisir merci à toi !
Pour ceux qui se posent des questions sur les qualités des plaques chinoises, sur la chaine de Polenar Tactical, ils ont un test sur une plaque chinoise à 100€. Elle encaisse du 9mm, du 7.62×39 sans aucun souci. Ils s’acharnent dessus violemment et elle ne perce pas.
Bonjour Légendat.
Petit déterrage de poste 😉
Les statistiques nous apprennent que la très grandes majorités des agressions se font à l’arme blanche et la probabilité de recevoir un coup de couteau est beaucoup plus élevée que celle de recevoir une balle, aussi je me pose la question de l’utilité réelle d’un gilet par-balle dans notre environnement actuel. Il semblerait effectivement que ceux-ci ne soient pas efficaces contre un couteau, une pointe de flèche ou autre objet pointu en métal.
Est-ce que dans ces conditions une « cotte de mailles » à l’ancienne, ou plus simplement une protection comme celle qu’utilisent les bouchers ne serait pas plus utile ?
Est-ce que vous avez déjà abordé le sujet ? Ma question est-elle pertinente ?
Merci pour votre réponse et pour votre travail d’information.
Salutations cordiales