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Vous êtes de plus en plus nombreux à m’écrire pour me demander à quoi nous devons nous attendre en cas d’effondrement civilisationnel. Quand, comment, pourquoi…
La plupart de vos questions concernent les causes d’un effondrement en France, les formes de violences auxquelles nous serions confrontés en cas de chaos et le comportement à adopter pour y survivre. Je ne suis ni voyant ni prophète, mais voici quelques éléments de réponses aux questions que vous vous posez.
Notez bien que nous ne parlerons pas ici d’une catastrophe ponctuelle avec un impact limité dans le temps, mais d’un effondrement total et prolongé. Sans langue de bois… arrêtez-vous ici si vous préférez des mensonges qui rassurent aux vérités qui dérangent.
INFLUENCE DU CONTEXTE SUR LES COMPORTEMENTS PROSOCIAUX
Les catastrophes et autres événements extraordinaires stressants et perturbateurs n’entraînent pas nécessairement une rupture sociale et des affrontements fratricides. Dès lors que le cadre gouvernemental tient debout, les populations ont tendance à œuvrer pour le bien commun.
Si on prend le cas de la Grande-Bretagne pendant le Blitzkrieg, les Britanniques ont fait preuve d’une organisation et d’une unité remarquable face au harcèlement permanent des bombardiers du Reich, mais il s’agissait d’un peuple uni qui faisait face à un ennemi commun sous l’impulsion d’un leader fort et dans le cadre d’une guerre conventionnelle.
En examinant les catastrophes ponctuelles dans divers pays du monde on peut se rendre compte que les gens sont généralement prosociaux : ils essaient de former des alliances les uns avec les autres et de s’entraider.
Ce que l’on peut également constater, c’est que ces comportements positifs s’effritent lorsque la cohésion sociale est faible, que l’action gouvernementale est perçue comme insuffisante ou nulle et que la situation perdure et bascule vers l’anarchie.
La présence et la capacité de l’armée et des forces de l’ordre à le faire respecter et le maintien de la chaîne logistique d’approvisionnement en vivres et en matériel de première nécessité sont particulièrement déterminantes dans le comportement des populations.
Tant que les gens se sentent en sécurité, les bons sentiments prévalent. Quand l’incertitude, la peur et le manque s’entremêlent, le chaos s’installe à mesure que les instincts de survie et les individualismes se réveillent.
Ce que cela nous apprend concrètement, c’est que les populations sont prêtes à affronter l’adversité par l’entraide tant que la cohésion sociale est forte et qu’une structure gouvernementale œuvre au rétablissement de la normalité sur le territoire, au niveau local ou national.
En l’absence de cadre politique et judiciaire –le chaos total comme dans les pays du bloc lors de l’effondrement de l’URSS- l’assouvissement des besoins et des intérêts personnels prend le pas sur l’intérêt collectif.
C’est dans ce cas de figure que les pires exactions sont commises. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que les fortunes se font et se défont pendant les guerres…
EFFONDREMENT SOCIÉTAL ET VIOLENCE
Quel que soit votre plan en cas d’effondrement, il est possible qu’à un moment donné vous serez victime de violence ou devrez vous-même user de violence pour survivre.
Le fait est que personne n’est préparé à la barbarie qui fait partie intégrante d’un effondrement : les quatre dernières générations de citoyens ont été habituées à un monde d’opulence où la violence est lointaine et vécue au travers de l’écran d’un poste TV ou d’un ordinateur.
D’ailleurs, les cas d’effondrement contemporains ne sont tout simplement pas traités par les médias généralistes, l’effondrement en cours au Venezuela n’a par exemple été abordé et documenté que par de rares magazines.
Quand je parle de violence, je ne parle pas de l’agression au coin de la rue. Je parle du meurtre gratuit, du viol de conquête, des enlèvements, de la spoliation, de la destruction totale, de la folie des hommes et de la barbarie qui frappe aveuglément et dont personne n’est à l’abri.
Un conflit généralisé et hors de contrôle sur le sol français serait extrêmement brutal pour de multiples raisons, historiques, politiques, ethniques, religieuses… même si ce scénario est peu probable, le climat dans lequel nous évoluons aujourd’hui est potentiellement annonciateur d’une suite peu réjouissante.
Un effondrement n’arrive jamais sans signes avant-coureurs, mais son déclenchement est toujours soudain et brutal : déroute des forces de l’ordre et de l’armée, fermeture des banques et des commerces, exodes précipités, bombardement d’informations souvent contradictoires par les différents médias qui inspire de très forts sentiments de peur et/ou de haine en fonction du contexte.
La peur et la haine sont des catalyseurs très puissants pour la violence, en particulier quand elles sont conjuguées au tarissement des ressources vitales dans des zones fortement peuplées. Le vernis de la civilisation et l’omnipotence de la société de consommation et de ses mécanismes nous font oublier à quel point la paix et nos vies sont précaires.
Le retour à la réalité intervient généralement lorsque l’activité économique s’arrête brutalement et que la population est désœuvrée et privée du nécessaire : il faut nourrir les membres de la famille, les chauffer, les soigner et quand plus rien n’est disponible dans les circuits classiques les problèmes commencent.
Notre société moderne nous a habitué à la disponibilité des produits de première nécessité et à la négociation. Quand tout manque dans une zone fortement peuplée, il n’y a plus de négociation qui tienne : celui qui possède définit la règle de l’échange, celui qui n’a rien l’accepte ou la contourne par la violence pour obtenir ce qu’il veut et le nombre fait la force.
Plus la période de pénurie est aigüe et longue, plus elle dépouille jour après jour les gens de leur humanité. Celui qui se refusait à voler des vivres les premières semaines deviendra sans l’ombre d’un doute un meurtrier de sang-froid le mois suivant s’il n’a pas d’autre alternative pour nourrir ses enfants.
La guerre de tous contre tous pour protéger les siens avant les autres… C’est la nature humaine et ce que tout bon père de famille ferait s’il n’avait pas d’autre choix.
C’est toute l’horreur et l’ironie de ce genre de situations : des hommes de bien s’affrontent pour la survie des leurs, la frontière entre bien et mal devient alors extrêmement floue.
Rien de ce que nous pouvons faire ne peut nous préparer au niveau de violence aveugle propre à un réel effondrement. En revanche, cesser d’envisager l’effondrement à travers le prisme de la normalité et cesser de croire à la fable de la bonté humaine universelle est un pas qu’il faut nécessairement franchir.
Avec la disparition des forces de l’ordre, l’anarchie favorise la création de factions et de milices qui se forment pour prendre le contrôle des ressources humaines et matérielles dans une zone définie. Ces milices ou factions n’opèrent alors que pour elles-mêmes, leur multiplication aboutit donc forcément à des combats pour la domination de l’une ou l’autre.
INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT : MILIEU URBAIN ET RURAL
Les villes sont formidables quand tout fonctionne car elles offrent tous les biens et services imaginables. Mais elles deviennent des pièges mortels lorsqu’il n’y a plus d’ordre public, de ravitaillement logistique, d’électricité ou d’infrastructures fonctionnelles. Il ne reste alors plus qu’un sarcophage de béton en sépulture à tous ceux qui s’obstinent à y rester.
La dépendance des grandes villes aux diverses chaînes d’approvisionnement les rendent extrêmement vulnérables aux famines et aux différents types de violences qui peuvent en découler.
En cas de pénurie sérieuse et durable, les habitants des grandes villes et leurs banlieues se trouveront en compétition les uns avec les autres pour l’obtention des quelques ressources disponibles et la violence ne fera qu’augmenter avec la raréfaction inévitable de celles-ci.
Cependant, l’autre extrême – l’isolement rural – peut également ne pas être une bonne idée car les zones de campagnes très peu peuplées (villages de quelques centaines d’habitants) sont très dures à défendre et peuvent facilement être mises à sac par des hordes venues des villes pour se ravitailler et/ou s’ «amuser ».
En zone rurale, une trentaine de personnes armées peuvent sans problème prendre l’ascendant sur des petites villes ou villages : la terreur est instaurée par des actions ultra-violentes, des « exemples » à ne pas suivre pour survivre.
Ceux qui pensent que des fusils suffisent à se défendre font fausse route. Il faut surtout une énorme dose de courage, de confiance et d’abnégation pour combattre.
Le thème de l’effondrement est devenu depuis quelques années le terrain de jeu des « collapsologues », spécialistes auto-proclamés de la chute de notre civilisation.
Ces « prophètes » à la sauce bourgeois-bohême qui expliquent que nous devons nous préparer au pire car notre civilisation est fichue quoi qu’il arrive, mais que tout va bien se passer grâce au retour à la terre, aux technologies primitives et à l’entraide locale.
Si je pense que ces trois éléments sont positifs et peuvent en effet limiter l’impact d’une catastrophe, j’ai en revanche énormément de mal avec leurs discours catastrophistes sur fond de valeurs humanistes de gauche que je trouve naïf et contradictoire. Dangereux, même.
Dangereux car l’idée qu’une petite communauté de campagne puisse tenir tête à un groupe de pillards/assassins déterminés est absolument illusoire. S’imaginer pouvoir négocier avec eux est encore plus illusoire.
La fable du village d’irréductibles chasseurs ne tient pas face à des groupes d’individus ultra-violents prêts à tuer, violer, mutiler pour obtenir ce qu’ils veulent. La soumission pour survivre est une constante qui se retrouve à travers l’Histoire, à commencer par la vassalité médiévale.
La fuite face au danger est également une constante logique dans tous les conflits, il faut donc s’attendre à se retrouver seul ou en nombre inférieur à celui prévu le moment venu. Les voisins sur qui vous comptez peut-être pour assurer votre soutien ont des familles et envie de rester en vie. Il n’est pas dit qu’ils se sentent l’envie ou le courage de se faire abattre pour vous si l’occasion se présente. Acta non verba…
Cela nous ramène à l’essence même de la création des cités : la protection par le nombre et l’organisation de la vie sociale et économique autour d’une place forte (l’acropole) assurant la défense de la communauté.
Le meilleur choix pour se protéger des conséquences d’un éventuel effondrement semble donc logiquement se situer entre les deux options, dans des villes de taille modeste à moyenne, entre 10 000 et 50 000 habitants.
Ces cités proposent généralement un rapport assez équilibré entre urbanisation et ruralité avec la proximité de terres arables, limitant l’impact d’un effondrement logistique et permettant d’avoir assez de ressources humaines pour préserver les échanges et assurer la défense si nécessaire.
Dans une situation anarchique, rejoindre un plus grand groupe de personnes pour être plus fort est un moyen de survie très classique. Qu’il s’agisse d’une famille ou d’une milice, le principe est le même : participer à la logistique et à la défense du groupe pour jouir de sa protection, et dans certains cas embrasser sa doctrine ou religion.
Si le ralliement peut se faire volontairement dans les premiers temps, il devient vite implicitement obligatoire pour ne pas se trouver seul contre tous.
Il y a dans toutes les sociétés un grand nombre de personnes qui attendent un effondrement total pour laisser libre cours à leur violence et à leurs tendances sociopathes. Tant que le système tient en place, elle se tiennent tranquilles.
En cas d’effondrement, tous ces prédateurs s’élanceront avec enthousiasme sur leur nouveau terrain de jeu : parasites des cités, prêcheurs vindicatifs, organisations criminelles spécialistes de la traite d’êtres humains, violeurs, tueurs psychopathes, voleurs…
Mieux vaudra ne pas croiser leur chemin, mais il faut s’attendre à ce que de nombreuses milices soient dirigés par ce genre d’individus.
Quand la loi du plus fort s’installe, celui qui instille la peur se place naturellement en haut de la chaîne alimentaire. A vous de faire en sorte de ne pas vous trouver sur son chemin.
LE RÔLE PRÉDOMINANT DU TISSU SOCIAL EN CAS D’EFFONDREMENT
Il est évident que l’uniformité de la population est également garante du bon fonctionnement de la cité ou de la nation en situation dégradée. Si la population est fortement scindée et opposée (socialement, politiquement, ethniquement, religieusement) avant même une situation chaotique, il est fort probable que la situation dégénère lors d’un effondrement.
C’est là que le bât blesse car sur ce sujet, la France – comme le reste de l’Europe- s’évertue à créer les conditions de sa perte. Et me voilà forcé d’effectuer une « petite » digression géopolitique…
En plus d’une économie récessionniste et d’une fracture évidente entre les gouvernements et les peuples, nous sommes rentrés dans une ère d’ultra-capitalisme en roue libre où l’être humain est considéré comme une marchandise.
Partant du principe qu’un être humain vaut un autre être humain, les politiques et les économistes justifient les flux migratoires par le besoin futur présumément insatiable de main d’œuvre, sans prendre en compte qu’un Afghan ou un Érythréen n’équivaut pas à un Français (je ne parle évidemment pas ici de valeur intrinsèque mais d’équivalence culturelle, religieuse et identitaire).
Ce sont d’ailleurs les mêmes « penseurs » qui présentent l’humanité comme une communauté universelle et fraternelle… cherchez l’erreur (volontaire).
Classer les « élites » politiques dans la catégorie des imbéciles est un raccourci facile qui a l’inconvénient de les dédouaner de leur responsabilité.
De façon plus sérieuse, il suffit de se pencher sur le but historique de la construction européenne -soit la constitution d’une Europe fédérale soutenue par Schuman et Monnet après la seconde guerre mondiale- pour mieux comprendre la volonté de dissolution des identités nationales européennes et la mise à mort des états-nations. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le général De Gaulle œuvrait à l’établissement d’une Europe des nations et rejetait l’idée d’une construction fédérale, les « Etats-Unis d’Europe » que veut tant nous imposer la macronie aujourd’hui.
Le peuple est un ensemble d’êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle et ayant une origine commune : c’est ce qui fait son unité et sa force.
Briser l’identité d’un peuple en le diluant avec d’autres cultures, ethnies, religions et modes de pensées est le moyen le plus sûr d’entraver sa cohésion par des luttes intestines et de limiter sa capacité à s’autodéterminer et à se retourner contre un gouvernement défaillant ou malveillant. « Diviser pour mieux régner ».
L’arme la plus efficace et la plus redoutable contre les nations d’Europe occidentale, et en particulier contre la France, est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui fut rédigée dans un contexte, des conditions et un but tout autre que ce que nous connaissons aujourd’hui.
Ce texte fondateur de la République, qui visait à exporter la pensée Française à travers l’Europe de la fin du 18ème siècle, est aujourd’hui retourné contre le peuple Français au profit d’autres peuples.
Depuis les années 1980 et la création de l’Union Europénne dans les années 1990, le citoyen Français est culpabilisé, rabaissé, moqué, méprisé. Le voyez-vous ?
L’acquiescement résigné. La détestation de soi. Le reniement de ses racines. Le désir malsain de détruire la civilisation qui l’a porté par manque de courage de la défendre. La lâcheté est prétendue indifférence. La faiblesse est prétendue bonté. La peur est travestie en lutte pour l’acceptation de l’autre. Un semblant de courage. Une mascarade mortifère. Un renoncement mortel.
Le tout porté comme un étendard étincelant par les médias, les associations et la secte de l’entertainment, sans oublier le double discours permanent de la classe politique et des responsables religieux de tous bords.
Les punaises se propagent dans les galeries de la fourmilière. Les fourmis s’en accommodent. Elles se souviendront bientôt que le monde est impitoyable avec les faibles. Et il sera trop tard.
Bientôt, oui. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui les méritent.
Seuls les guerriers méritent de vaincre et seuls les vainqueurs écrivent l’Histoire. Un assaillant peut mettre en déroute un adversaire dix fois plus nombreux si ce dernier ne se sent pas légitime à se défendre.
Ceux qui s’agenouillent et quémandent le droit à la vie au prétexte d’une bonne âme sont voués à disparaître. Et ils sont nombreux, au service de la bête immonde, à vouloir vous faire courber l’échine. A l’apprendre chaque jour à vos enfants.
On les entend souffler le froid et le chaud tous les jours à la TV, à la radio, sur les réseaux sociaux, les journalistes véreux, les politiques vendu(e)s, les geignards compulsifs lobotomisés par les médias mainstream qui ne parlent que d’ouverture, d’œcuménisme et, paradoxalement, de fracture sociale, de guerre civile, de terrorisme, d’effondrement.
Les « collapsologues » marketeurs, autoproclamés experts de la survie et/ou de la perte de l’espèce humaine, qui pointent du doigt tous les dangers imaginables sans jamais désigner la vraie catastrophe qui arrive.
Autant fermer ses volets face au souffle d’une explosion nucléaire.
On pointe du doigt une hypothétique fin du monde due au changement climatique, à la faillite des banques et à la surpopulation en culpabilisant le citoyen : c’est la faute de votre diesel, de vos feux de cheminée, de vos crédits, de votre utilisation déraisonnable de l’eau courante, de vos enfants… bref, c’est de votre faute et vous êtes détestables.
Par votre incurie, vous avez provoqué la souffrance de peuples lointains avec qui vous n’avez rien en commun et qui vont venir chercher refuge chez vous. Des réfugiés économiques, politiques, climatiques.
Les conditions de vies des pays émergents sont souvent atroces, c’est indéniable. Il est également indéniable que le fonctionnement des économies des pays riches, occidentaux ou non, y est pour beaucoup. L’exploitation avide et inhumaine des ressources (matières premières, main d’œuvre) par des capitaux étrangers ingrats, les conflits ethniques et l’absence totale de politiques gouvernementales et d’investissement national dans ces Etats a créé un cocktail explosif ne pouvant mener qu’à la fuite des populations.
Je les comprends, je compatis à leur malheur et je prendrais peut-être la même route qu’eux si j’étais à leur place. Mais c’est une erreur. La solution aux malheurs des peuples et l’autodétermination et la véritable aide serait de permettre leur développement pérenne dans leurs pays, de leur offrir cette dignité.
On réunit toutes les conditions pour créer une guerre de civilisation en ouvrant les vannes de l’immigration à tout va. La France, fille aînée de l’Eglise catholique, devrait sauver le monde en se désintégrant au passage ?
L’Europe est en train de créer le plus gros appel d’air de l’histoire moderne des migrations humaines. L’arrivée des quelques bateaux chargés de « réfugiés » dont nous sommes aujourd’hui les témoins n’est qu’un début. Bientôt, ce seront des centaines de navires surchargés de dizaines de milliers de migrants qui viendront s’échouer sur nos côtes. Et la situation deviendra incontrôlable. Encore plus qu’elle ne l’est déjà.
Si vous pensez que j’exagère réfléchissez bien. Soyez honnête avec vous-même. Il n’y a aucune chance que ce scénario ne se produise pas tôt ou tard.
La question qui se pose et à laquelle personne n’a le courage de répondre est claire : les droits de l’Homme peuvent-ils être préservés au détriment des droits d’autres hommes ?
Abritées par le bouclier de la conscience des peuples occidentaux, les migrations vont s’intensifier sans qu’aucune opposition sérieuse ne leur soit faite.
D’un côté le mépris des occidentaux, la soif d’abondance, le fanatisme religieux sous la bannière de la charia et du jihad islamique, la volonté conquérante et forcément destructrice.
De l’autre, la faiblesse. La culpabilisation, l’autoflagellation, le retour hilarant du mythe du bon sauvage et la négation des origines, de l’identité du peuple et du principe même de légitimité nationale.
Pas de plan B. Pas de courage. Le fantasme d’une destruction totale et la soumission repentante sont devenus les seuls remèdes au mal qui ronge l’homme moderne et civilisé.
Que ceux qui désignent la France et l’Europe comme une société patriarcale aillent faire un tour en Inde ou au Moyen-orient. Le mâle européen subit une campagne massive de culpabilisation et de castration. Il faut être docile, bien doux, bien gentil.
En cas de problème… Dieu y pourvoira.
Dieu y pourvoira, vraiment ?
Je fais partie, à tort ou à raison, des types anxieux qui avancent avec la rage au ventre et la peur de manquer, inexorablement transmise de générations en générations par une souche de culs terreux et de prolétaires attachés au bon sens codé dans leurs gènes. Le bon sens qui dicte qu’un Homme doit être capable de survivre sans l’aide de la machine qui le broie quotidiennement et qui l’envoie crever dans des tranchées ou au bout du monde pour… rien ?
Ce bon sens qui rappelle que la terre qu’on foule est celle de nos ancêtres, qu’elle est nôtre par l’histoire écrite et par le sang versé.
Par l’histoire écrite et par le sang versé.
Mais aujourd’hui on réécrit l’histoire et nul ne veut plus saigner. Alors on utopise, on fabule, on divertit. On veut nous faire croire que la France des 40 dernières années est un melting pot interracial séculaire, que notre identité est « multiculturelle », que nous sommes « tous des métis », que l’islam « fait partie de notre Histoire » et que c’est « une religion française »… Je ne suis pas d’accord.
Je ne le serai jamais. Et il n’est pas question ici de racisme, d’intolérance ni même de xénophobie. Juste de bon sens, de justesse historique et d’honnêteté intellectuelle.
Vous m’écrivez souvent pour savoir comment je vois l’avenir. Je ne suis pas devin, comme vous je ne fais qu’interpréter les signes que je perçois, les comportements dont je suis témoin et les regards que je croise. Je ne crois pas à la fin du monde telle qu’on nous la promet. Des catastrophes climatiques, certes, il y en aura comme il y en a toujours eu. La Terre a ses cycles, et nous ne faisons qu’y passer.
La véritable catastrophe, la vraie déferlante sera humaine. Et rien n’est plus terrifiant.
La révolution de 1789 -dont la légitimité et les fruits peuvent être débattus en long et en large, mais c’est un autre sujet- nous a montré avec la Terreur combien ces épisodes de purges peuvent être barbares et dévastateurs. Et l’Histoire ne fait que se répéter depuis la nuit des temps car les Hommes ne changent pas.
Une invasion a déjà commencée et nombreux sont ceux qui le constatent chaque jour. En revanche très peu sont ceux qui l’admettent. Parce que ce n’est pas politiquement correct. Parce qu’être résolument attaché à une identité qui nous est chère et vouloir la conserver est aujourd’hui considéré comme une pathologie mentale, une haine de l’autre.
Parce que cela veut dire que la civilisation judéo-chrétienne occidentale devra combattre par la parole, par les actes ou les deux si elle veut continuer à exister en tant que telle et que personne n’ose le murmurer.
Le dire revient automatiquement à incarner « les heures les plus sombres de notre histoire » et à se faire étiqueter comme raciste, fasciste et mangeur d’enfants. Combattre l’Autre est devenu tabou, même quand il ouvre les hostilités et que la survie de son identité en dépend. C’est ce mécanisme qui alimente entre autres la stratégie de manipulation de l’Islam politique, qui place les musulmans en situation de victimes après chaque attentat terroriste islamistes.
Pourtant parfois il n’y a pas d’autre choix que de se battre, même si c’est très regrettable. Si nos ancêtres avait été aussi lâches que nous le sommes aujourd’hui, il y a bien longtemps qu’un autre drapeau flotterait au-dessus de nos mairies. Qu’on demande à Charles Martel ce qu’il pense du vivre ensemble…
La vérité est que l’effondrement de notre civilisation occidentale a déjà commencé. Mais je suis bien incapable de dire si nous basculerons dans le chaos pour éventuellement renaître ou si nous nous éteindrons lentement sans combattre, anesthésiés, comme le décrit si bien Franck Poupart dans Demain les barbares.
Et voilà ma parenthèse refermée.
Que faire pour se préparer activement à un effondrement ? Concrètement, il n’y a pas mille solutions pour celui ou celle qui veut se préserver au mieux de ce qui risque de se déclencher en France dans les décennies à venir.
Abandonner les grandes villes, qui souffriront énormément dans un premier temps quoi qu’il arrive. Se regrouper dans des villes de taille moyenne, les fortifier, les équiper, les mettre en réseau, se préparer à les défendre coûte que coûte.
Commencer par assembler son sac d’évacuation sera salutaire pour tout le monde.
En résumé :
– Si la situation devient catastrophique au point que le pays n’a plus de gouvernement officiel en capacité d’agir pour rétablir l’ordre et les infrastructures vitales dans un délai raisonnable,
-Si vous avez le risque réel et sérieux d’être confronté à un ennemi nombreux, violent et déterminé…
…alors la réponse la plus rationnelle et la plus intelligente face au danger est la fuite vers une zone moins exposée ou un pays frontalier stable. Tous les civils qui ont traversé une guerre vous le diront : pour en sortir vivant, le mieux est de ne pas la faire.
Voilà mon conseil pour survivre à un effondrement.
Si vous me demandiez comment gagner une guerre, la réponse serait bien différente. Mais ce n’est pas l’objet de ce site…
Légendat
Excellent article d’un réalisme incontestable. Nous sommes maintenant confrontés à la loi du plus fort dans la rue barbare où certains n’attendent que leur heure pour nous faire payer leurs frustrations et leurs incapacités à vivre dans notre Répubilque laique, une et indivisible. Préparons nous à entrer en résistance pour la survie des nôtres..
A force de tout voir on finit par tout supporter. A force de tout supporter on finit par tout tolérer..A force de tout tolérer, on finit par tout accepter..A force de tout accepter, on finit par tout approuver !
Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche. Saint-Augustin avait déjà tout dit.
Enfin du réalisme, à force d’entendre les politiques et leurs portes paroles bien pensants ‘les médias’ (tous socialistes) dire que l’on peut vivre ensemble et baisser son froc, la majorité d’entre nous finit par y croire.
On peut nous dire que la France est un pays raciste c’est faux vu ce que l’on supporte, quant tu es blanc, d’éducation catholique tu dois te laisser écraser, tirer dessus et passer une nuit en prison si tu portes un opinel.
L’effondrement du système bancaire est déjà en cours, l’argent est numérique, pas de compensation or, ni de monnaie papier encore existantes, allez demander 10 000 euros de votre compte en espèces, vous ne les aurez pas, seuls les retraits par CB sont autorisés et je parle de comptes approvisionnés largement et de façon légale. Les’autres’ achètent des voitures de sport à 60 000 euros en espèces sans soucis. Je sais , je raconte n’importe quoi sauf que je l’ai vécu pendant des années.
Moi j’ai pris le parti de ne pas me laisser ba..ser devant tous les signes précurseurs.
ps: je viens de recevoir le livre ‘demain les barbares’
Bien résumé. L’europe mais surtout la france appliquent à merveille la citation de Richard Toynbee : « les civilisations ne meurent pas elles se suicident ».
Bonjour Légendat,
Un bel article.
Tu tends la perche donc je pose la question :
Comment gagner une guerre ?
Gros malin !
Ce sera peut-être l’objet d’un article après les fêtes.
Excellent article
Une fois de plus, en plein dans le mille
Bravo et merci pour ce site
Salut, toujours de très bons articles, comme quoi on est pas obligé d’être dans son garage pour en réaliser.
Quand une explosion raciale à lieu, elle fait plus de dégâts que de mauvaises conditions climatiques, je pense que l’Europe à du souci à se faire.
Nous avons la faculté de nous mettre sur le dos toute la misère du monde, en quoi suis-je responsable d’un enfant malingre et couvert de mouches, vivant dans un pays que j’ai du mal à situer sur une carte et où je ne mettrai jamais les pieds, ceci est regrettable mais » Pas ma tribu, pas mon problème « . Je me sens proche de gens qui partagent mes valeurs, rien à faire de l’universalisme moral qui émascule tout homme qui l’adopte
Votre site est très bien organisé. Vos articles sont très complets. Effectivement, avec la grève qui se poursuit (et dont le préavis court jusqu’au 6 février), il pourrait y avoir une pénurie alimentaire et d’essence. On sait ce qui se passerait dans les grandes villes. Les scénarios existent déjà. Des magasins vidés en 6h, des pillages, des bagarres, bref, le vernis civilisationnel craquerait en quelques heures au profit de l’instinct de survie. Je suis d’accord avec vous sur la façon dont on nous perçoit. Lorsque j’évoque une catastrophe dans mon entourage, on me prend pour une parano, ou une débile.. Les Français sont tellement habitués à vivre dans la paix, le service militaire n’existant plus, par confort psychologique, la majorité se refuse à envisager un conflit. Alors qu’on est entourés par les guerres, l’Europe vit une vie utopie de paix, alors que tout le monde s’arme autour de nous. Ce qui fait que les Français sont anormalement tolérants vis-à-vis des actes terroristes, des actes de grande délinquance, du calvaire des travailleurs pendant les grèves de transport. Enfin, nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients des dangers, encore faut-il que nous nous serrions les coudes !
Respect pour ces articles.
Et bien non il n’y aura pas de grève jusqu’au 6 février. Le corporatisme ayant eu raison des revendications générales… Evidemment le gouvernement sait très bien comment faire cesser les rébellions en donnant un peu de pain à l’un, juste un peu plus que son voisin mais moins que celui qui va crier encore plus fort. Tenir à la laisse les policiers et l’armée est un gage de sécurité pour lui…jusqu’à quand ?
Donc plus de grève, enfin officiellement, enfin devant les caméras parce que dans la réalité il y a grève, répétée, avec les dommages collatéraux qu’elle occasionne.
Jusqu’à quel point de non retour faudra-t-il arriver pour que la population dans son entièreté se lève comme un frond commun, face à cet opresseur de là haut ?
Il est facile à mon sens de désigner un mouton noir qui portera toutes les errances de l’humanité. Cela s’est fait de tous temps et se fera malheureusement tant que l’humain n’aura pas compris que notre sang est rouge quelle que soit notre couleur de peau, notre religion, nos idées ou encore le physique.
Pour être le résultat de rapprochements culturels allant du Marocain Breton Polonais Espagnol Savoyard et Provençal je comprends le sens de cet article mais n’en partage pas complètement le fond.
Dossier très complet et très réaliste. Nous sommes dans une société aux franges de celle d’Orwel. Le gouvernement, les médias nous conditionnent à une société de bisounours et détruit nos traditions nationales au nom d’un mondialisme générateur de larges profits qui fait la malheur des peuples. Le virus chinois: la mondialisation a détruit les emplois en France pour les installer en Chine. On est devenus dépendants de la Chine pour tous les objets utilitaires et même les médicaments (c’est quand même un comble, que même en temps ordinaire il y ait des pénuries de stocks de médicaments dans un pays avec de grands laboratoires pharmaceutiques. Les médicaments devraient être sous protection nationale). Enfin il ne faut pas oublier qu’en Chine les épidémies sont classées – profit oblige – secret d’État et que c’est la Chine qui a fait pression sur l’OMS pour retarder la déclaration de pandémie. Ainsi en quelques jours, les valeurs boursières des énergies ont chuté et des chaînes de production françaises sont déjà à l’arrêt. Habitués à 50 ans de confort et conditionnés par une utopie de paix (service militaire supprimé, réduction de l’armée, alors que tous les autres pays s’arment massivement) les gens sont devenus incapables d’envisager les pires événements et traitent ceux qui le font de paranos au mieux, de personnes dangereuses au pire. Ce matin une pharmacienne m’a chanté « tout va très bien Mme la marquise » en me disant qu’il n’y a pas à s’inquiéter du virus chinois, qu’il est arrivé à son pic, alors qu’aucun spécialiste n’est en mesure d’anticiper l’avenir de ce virus. Un bel exemple de déni par une professionnelle de la santé. Toujours est-il que les catastrophes climatiques (qui vont engendrer de grandes migrations) et le virus chinois sont peut-être précurseurs de pire encore. L’important est de s’informer régulièrement et de s’entraîner à détecter les signaux d’alerte. Merci encore pour votre analyse très complète et très pertinente.
En 24h, à la suite d’une rumeur, en Asie, un supermarché vidé en 24h de ses réserves de papier W-C et de riz. Une introduction à ce qui pourrait advenir en France
https://www.lepoint.fr/monde/coronavirus-ruee-hysterique-sur-le-papier-toilette-en-asie-12-02-2020-2362240_24.php
D’autre part l’Agence nationale de pharmacie a pris conscience que nous sommes dépendants de l’Asie pour les médicaments et demande la relocalisation de la production sur le territoire national.: « Il faut relocaliser la production des matières premières pharmaceutiques », plaide donc l’Académie de pharmacie, selon laquelle la « maîtrise de la fabrication des matières premières à usage pharmaceutique est devenue un enjeu stratégique national et européen ».
https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/l-epidemie-de-coronavirus-met-elle-en-peril-l-approvisionnement-en-paracetamol-de-la-france-1856598.html
Salut Légendat,
Ça y est ?
On y va droit devant….
Je pense que c’est l’ultime moment ou il faut faire nos réserves avant qu’il n’y ait plus d’argent et surtout de nourriture….
Qu’est ce que tu en penses ?
Merci pour ton éclairage,
Man
Bonjour Man, je pense qu’on est encore loin de manquer de nourriture mais les mois qui viennent vont être riches d’enseignements… Quid de notre épargne avec l’effondrement de l’économie… À surveiller
Bonjour,
Suite à ta lecture de « demain les barbares »
tu écris » la seule solution sera la fuite »
Penses tu écrire un article consacré aux « bad mobiles » et notamment LES VOILIERS ?
Un moyen de fuite autonome en énergie, permettant que conserver un » cocon familial ».
Nos pays d outre mer seraient potentiellement de possibles points de chute (Antilles, réunion, Polynésie…) aux 4 coins de la planètes, même si certains sont très dépendant de la bonne santé de l hexagone.
Bonjour Sisko,
Les bateaux peuvent en effet être une bonne alternative, j’aborde d’ailleurs le sujet dans mon article principal sur l’évacuation.
J’ai des bases en nautisme mais je ne possède pas de bateau et je n’ai pas assez de connaissances sur la navigation pour traiter ce sujet sérieusement.
Si c’est ton cas où celui de quelqu’un de ton entourage je serais ravi de publier les conseils d’une personne avisée.
Au plaisir,
Légendat
Bonjour à toutes et à tous,
une fois de plus un excellent article, visionnaire et sans concession de ce qui nous attend en France et en Europe occidentale dans un avenir plus ou moins proche.
Sans vouloir être pessimiste c’est malheureusement inexorable et l’on file droit dans le mur.
Compter sur un gouvernement fort est aujourd’hui complètement utopique, on le voit tous les jours, l’Etat abandonne son peuple et brille autant par son incompétence que par sa lâcheté.
Comme Legendat le décrit et l’explique si bien sur ce blog, il faut compter au maximum sur soi meme et tenter à son échelle de se préparer de la façon la plus efficace et complète possible, et ce dans tous les domaines.
Dans l’idéal, la création d’un réseau de personnes partageant la meme vision des choses et la volonté de préserver certaines valeurs pourrait également se mettre en place, et pourquoi pas devenir salutaire..
Meme s’il faut se préparer individuellement, ne pas oublier l’éternelle maxime : l’union fait la force !!!
A bientôt !
Bonjour à tous les patriotes.
Tout d’abord, je dirai que cela fait énormément de bien de lire des articles qui reflètent le fond de ma pensée.
Depuis des années, je vois se profiler ce désastre.
De grands hommes nous avaient déjà mis en garde, Tels le grand Charles, André Malraux, le Général Bigeard, etc.
Mais (pour reprendre les paroles d’une chanson)….. « J’ai du me tromper d’rendez vous les Héros n’sont plus parmi nous, les derniers titans sont partis pour un ailleurs meilleur temps pis……on rétrécit, on rétrécit….
Un proverbe dit : « Celui qui a raison 10 ans avant les autres passe pour un idiot pendant 10 ans » !
Pourtant s’il est un domaine où l’on n’est pas fier d’avoir raison c’est bien celui là.
Comme pourrait on être fier de constater que malgré ce que l’on voit et que l’on a analysé la majorité n’a pas été à même de le constater et qu’elle concourt donc au délabrement de son pays, de notre pays ?
Je vois 5 raisons fondamentales à la dégradation de notre pays :
– La première, comme le soulignait Legendat ……. « La déclaration (à sens unique) des droits le l’Homme » oubliant même que les victimes sont aussi des hommes !
– La deuxième, est la laîcité qui n’est ni plus, ni moins, que l’abandon d’une partie de notre identité et qui (puisque la nature a horreur du vide) a laissé la place à ce système politico religieux dont la signification du nom n’est ni plus ni moins que « Soumission » !
– La troisième est (et d’ailleurs Eric Zemmour l’avait aussi relevé) la féminisation de notre société qui se traduit par des générations où les émasculés sont foison.
on les voit même investir l’Elysée !
– La quatrième est la boboisation;
– La cinquième est comme le soulignait Légendat…… la Mondialisation.
Comme le relève Fab il faut fonctionner aussi en réseau sur le calque du fonctionnement de la Résistance.
En tous les cas bravo à tes articles Legendat mais n’oublie pas aussi que tes articles sont lus par l’ennemi.
En fait l’histoire se répète et cela me rappelle une affiche qui pouvait être lue pendant l’occupation : « Les murs ont des oreilles » !
j’ai oublié une 6ème raison et non des moindres, c’est la lâcheté et la trahison de nos potitiques manifestée notamment par la déclaration de Barcelone des 27 et 28 novembre 1995.
Les peuples ont ils été consultés ?
Des référendums ont ils eu lieu ?
Cette déclaration a signé l’arrêt de mort de l’Europe.
Voir lien ci-dessous.
http://www.iemed.org/documents/fdeclaraciobcn.pdf
Bonsoir Wallace, inutile de préciser que je te rejoins à 200 % dans tout ce que tu écris…
Merci Fab,
Pour autant le point de départ, en France de cette déconstruction remonte à l’avènement de VGE qui durant son mandat présidentiel va être à l’origine du regroupement familial.
Certes, sous Georges Pompidou des Chefs d’entreprises, tels que Bouygues on fait entrer des immigrés notamment pour orienter à la baisse les coûts de production.
Ce qui, est c’est fort original avait fait grincer des dents Georges Marchais (alors secrétaire du PCF).
Même s’il s’était fait taper sur les doigts et était revenu à un discours plus « politiquement correct » par la suite, il l’a dit :
https://www.youtube.com/watch?v=ZWsE8kFt0Wk
Mais c’est le décret signé le 24 avril 1976 par VGE et présenté par J. CHIRAC qui a ouvert la porte à l’immigration de masse.
Valeurs actuelles s’était même posé la question de savoir si l’erreur venait de VGE, de CHIRAC ou du Conseil d’État et Eric Roussel qui a eu de multiples entretiens avec l’ancien président de la République et qui lui a écrit une biographie relatait. « L’idée de faire venir les familles d’immigrés paraissait, à l’époque, naturelle, poursuit Roussel. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. » « Valéry Giscard d’Estaing lui-même regrette cette initiative » affirme Roussel qui cite l’ancien président disant : « L’idée en soi était juste et généreuse. […] Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus en surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité […] Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents. »
en 1981 arrive l’homme du « fameux » attentat de l’Observatoire et là on rallonge la sauce.
La mayonnaise monte et monte même fort bien ; tant est si bien que 1991 voit apparaître deux ouvrages fort intéressant signés de deux auteurs tout à fait différents.
– Le premier ouvrage que je souhaite citer est celui d’un ancien résistant et ancien Ministre de l’intérieur.
Dans son ouvrage « Que survive la France » Michel Poniatowski dit notamment ceci :
« » Cette âme, la France est entrain de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluri-culturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.
Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura déjà atteint son but. (…)
Ces pages peuvent apparaître cruelles. Mais elles correspondent à un sentiment très profond. Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane. Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages: celui du « cher et vieux pays » dont parle le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers monde africain.
Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours. Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes.
Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression…
– Le deuxième ouvrage que je souhaite citer est un de ceux écrit par l’ancien patron de l’Office Central de Répression du Banditisme et un des initiateurs de la cellule antiterroriste de l’Elysée avec lequel j’avais eu l’occasion d’échanger il y 5 ou 6 ans à Ajaccio.
Dans son ouvrage au titre très évocateur « Demain la Guerre Civile », Charles Pellegrini fait un état des lieux sans complaisance avec moult situations vécues.
Le descriptif de son livre en dit long : « Peut-on encore se mentir et sacrifier aux tabous lorsque le pays tout entier va mal ? Peut-on refuser de voir, au nom des vieux dogmes et des pieuses certitudes, que la France se « déglingue » jusqu’à risquer de perdre son identité ? Pour Charles Pellegrini, il n’est aucune vérité qu’il faille craindre de dire : la sécurité, la police, la justice, l’éducation, l’État providence, les banlieues, l’immigration… aux questions sans détour de Serge Ferrand, il répond sans esquive. Ancien patron de l’Office Central de Répression du Banditisme, directeur, aujourd’hui, d’une société d’analyse de risques, Charles Pellegrini connaît d’expérience les formes et l’étendue de cette dégradation. Un constat réaliste qui résonne comme un cri d’alarme. «
Au travers de ces deux exemples quelques questions bien simples devraient préoccuper tout un chacun :
« Où en est la France ?
Où en est le pays ?
Quid de l’insécurité ?
Quand je vois que l’on veut bâillonner tous les lanceurs d’alerte tel E.Zemmour qui ne fait ni plus ni moins que tenter de réveiller ces consciences qui sont sous l’effet d’inhibiteurs…..
Qu’on fait nos politiques toutes tendances confondues depuis 1976 ?
Pourquoi le premier parti de France est celui des abstentionnistes ?
Pour combien de temps le pays en a-t-il avant d’atteindre son point de rupture ?
Une chose est certaine ….. c’est que les actes de lâcheté et de trahison se paieront le prix fort.
Bonsoir Wallace,
Je salue tes excellentes références qui démontrent bien qu’il était tout à fait possible d’eviter la situation catastrophique d’aujourd’hui, certains l’avaient compris et anticipé. Il fallait de la fermeté et du courage.
Malheureusement, Big Brother (si cher à Laurent Obertone) a étouffé et étouffe encore tous les lanceurs d’alerte dont tu parles..
L’idéologie progressiste mondialiste a encore bien trop d’emprise et les dégâts causés sont irréversibles et incommensurables..
Moi qui suis pourtant d’un optimisme à toute épreuve, je ne vois aucune issue positive a l’évolution de notre pays dans la décennie à venir..
Préparons nous et serrons nous les coudes, nous en aurons besoin..
Dans ton dernier post, tu parles d’Ajaccio..
Je ne sais pas si tu y résides ou y étais de passage, mais habitant moi même sur l’île, j’ai trouvé cela amusant..
Bonsoir Fab,
Et oui, tout à fait il était possible d’éviter la situation dans laquelle nous sommes mais, mais….
Je sais que certains seraient tenter de dire qu’il n’y avait pas le choix, que pour des critères économiques et démographiques cela était nécessaire.
Il ne faut pas oublier, que notre démographie, c’est un fait, était inquiétante.
Pour autant, je me souviens fort bien des caricatures dont faisait l’objet le premier des premiers ministres sous la Vème République.
Alors qu’une réelle politique familiale était et est nécessaire.
Je me souviens fort bien d’une caricature représentant un bébé avec la tête de Michel Debré !
Oui le Général de Gaulle et Michel Debré étaient conscients du fait qu’il fallait une véritable politique familiale, qu’une nation sans enfant n’est pas viable.
Voici ce qu’écrivait Michel Debré en 1975 « …./…. Une plus forte natalité assurera seule notre indépendance, car l’on ne croit pas à la dissuasion d’un Etat qui vieillit. Une plus forte natalité assurera seule notre croissance économique, notre progrès social, car il faut produire pour répartir et une forte population active pour supporter éducation, sécurité sociale, retraites. Une plus forte natalité permettra seule de plafonner l’immigration, sinon celle-ci, qui demeure indispensable, prendre des proportions dangereuses et altérera l’unité nationale…./….. La confiance dans la Cinquième République naissante, après les amertumes des années qui avaient précédé son avènement, et, pour tout dire, l’espérance apportée par le général de Gaulle se sont exprimées par un nouvel essor de la natalité. A l’inverse, les incertitudes politiques, monétaires, sociales découragent les couples et portent à la moindre fécondité. D’autres éléments entrent en compte. Le confort, les loisirs, les distractions, écartent des joies du foyer, et même si elles ne font que retarder les naissances, le temps de la jeunesse ne se rattrape pas. Enfin une certaine propagande sur la « condition féminine » ou la « libération de la femme », en paraissant ignorer le rôle de mère de famille, ou culpabiliser la maternité, a des effets psychologiques désastreux. Ces considérations ne doivent pas inciter au renoncement. Tout au contraire. Lois et règlements accentuent les mœurs ou les corrigent. Il est temps de les corriger, comme il vient d’être dit. Seuls des idéologues peuvent imaginer la disparition du couple stable, du foyer familial. Seules des tyrannies impitoyables peuvent, pendant un temps, imposer des règles destructrices de la famille. La modernité, grande loi de notre temps, modifie les structures, change donc le comportement des éléments qui constituent le foyer, homme, femme, enfants, mais c’est aller à rencontre des aspirations humaines les plus profondes et à rencontre des exigences élémentaires de solidarité et de sécurité sociales que de ne pas encourager, le cas échéant, contre le mouvement des idées et des mœurs, dont nous connaissons les allées et venues, la permanence d’une législation favorable à la famille. Ensuite, il y a la natalité, et, sans crainte de me répéter, je dirai une nouvelle fois que la société française a besoin du « troi-sième enfant », et que seules les familles donnent le troisième enfant….. »
Vous pourrez retrouver l’intégralité de son texte ici :
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/5c5cd4567f89e88ee192288a6e866ee9.pdf
Michel Debré n’a jamais changé de discours et d’ailleurs on en retrouvera tout l’esprit durant sa candidature aux élections présidentielles de 1981
https://www.france-politique.fr/doc/PR-1981/1981-Debre.pdf
j’en profite pour indiquer à ceux qui l’auraient oublié ou bien ne sauraient pas que le Plan dont a été chargé BAYROU n’est pas une idée novatrice de MACRON .
C’est Michel DEBRE qui est l’artisan de la planification et le premier plan a été présenté en 1958.
Mais revenons au sujet qui nous préoccupe l’état du pays lié à l’immigration.
Oui on peut dire que le déficit de notre population active est un facteur aggravant.
Il y a eu mai 68 dont de nombreux sociologues maintenant sont d’accord pour dire que c’était un non sens.
Il y eu 69 avec le Départ du seul Chef d’État que nous ayons eu digne de ce nom et là…… Ce sont essentiellement les politiques qui, déjà, en porte la responsabilité.
Je ne reviendrai pas sur les éléments que j’ai cité auparavant
Il y a eu la Loi sur l’IVG et son détournement avec tous les mouvements bobos qui se sont créés.
Puis toutes les lois et réformes qui jusqu’à aujourd’hui se focalisent sur la destruction des familles « autochtones », sur l’isolement des individus.
On voit mieux maintenant à qui nous devons cet état de fait.
Mais, Fab, je dois dire que ce que nous vivons actuellement à cause d’un Virus qui fait moins de mort que la grippe m’inquiète au plus haut point.
Nous sommes en train de vivre une dictature (sanitaire pour le moment) orchestré par des personnes qui sont prêtes à faire payer aux français le prix de leur incompétence.
Quand je vois tous ces donneurs de leçons qui veulent museler et salir le professeur Perrone ou le professeur Raoult…….. Ils sont loin d’avoir son palmarès pour intervenir dans ce domaine :
Oui j’ai vécu longtemps à Ajaccio et si j’avais encore été là bas cela aurait été avec plaisir que nous aurions pu mettre en application notre idée de réseau et puis après tout entre lecteurs de « l’Eloge de la Force » ….
Bonne soirée à tous
Le fond du problème est bien culturel en France, un problème collectif, auquel nous avons tous notre part de responsabilité : nous sommes un Etat profondément socialiste, jusque dans ses institutions, c’est l’ADN français : le fameux Etat providence, cette politique qui consiste à abreuver sans distinction mais surtout la population « non-privilégiée » d’aides sociales et subventions en tout genre, à l’assister et à l’infantiliser en pensant que pour chaque problème, il suffit d’une allocation pour le régler. Un Etat soviétique, qui a été mis en place depuis la fin de la seconde guerre mondiale et qui perdure malgré les alternances droite-gauche tellement il est ancré dans l’inconscient collectif. Il faut des aides pour tout, des aides pour travailler, pour enfanter, pour trouver un logement, pour se déplacer, pour manger, etc…on en arrive à un point où on se demande si on devrait tout simplement pas être subventionné pour…respirer (cf..le revenu universel de base).
Le résultat est bien loin de la société idyllique voulue par nos anciens libérateurs de 1945 : explosion de la violence et de l’insécurité, une police terrorisée et non respectée, attentats, décapitations et actes anti-français qui se multiplient à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières. Et on comprends pas, c’est pourtant pas faute d’avoir arroser de millions voir de milliards d’aides sociales. Pourquoi ne nous aiment ils donc pas ? Et comme on comprends pas on persiste dans l’illusion d’une intégration magique des peuples, européens, comme non européens. On espère qu’un jour toutes ces populations, que tout oppose, qui ont été éduqués dans des religions différentes, des valeurs différentes, qui n’ont jamais connu la démocratie, qui mutilent des petites filles car c’est « la tradition » et qui sont bercés depuis leur enfance par la haine des méchants colons blanc, vont soudainement embrasser la culture française. Juste parce qu’ils auront eu leur chèque d’aide sociale.
La réalité est tout autre : allez au pole-emploi, certains ne parlent même pas français, la Marseillaise ? Jamais entendu parler. Louis XIV ? C’est un esclavagiste. Et on s’étonne après qu’ils vomissent et haïssent les français.
Bref, contrairement à ce qu’on entends partout, on est pas du tout dans une société capitaliste, on est même pas libéral. Staline en rêvait ? la France l’a fait, une bonne partie de la population entièrement sous perfusion sociale, dépendant de l’Etat pour tout. La bonne nouvelle, c’est que quand cet Etat ultra socialiste disparaîtra, ce que j’appelle de mes voeux, seuls les plus résilients et autonomes survivront ou tout du moins se maintiendrons.
Mais au final que nous reste-t-il ?
Allez voter ? Pourquoi pas, mais comme je le dis depuis plus d’un an, si notre gouvernement mettait un système de vote par correspondance (genre startup nation à la Macron) ça pourrait nous sauver du méchant Covid. Donc il faut que le gouvernement tienne encore pendant un an, pour nous faire un enfumage à l’Américaine…..
Je n’ai jamais voulu trop croire à la théorie du complot, mais j’avoue que la similitude des actes dans tous les pays, de tous ces loups qui sortent « enfin du bois » m’interpellent. La Covid, ce n’est que la répétition. Ils vont juger des forces et faiblesses, la grande représentation ce sera pour plus tard.
Je ne sais pas si comme moi (né ne 70) vous avez vu pas mal de films de SF, Blade Runner etc….Enfin on y est presque. Si vous avez vu « I’m a legend » vous avez d’un coup froid dans le dos. Mais sur le fond tu as raison Legendat, et visiblement heureusement pour nous il y a encore des Français vigilants, des milices citoyennes de quartier se forment dans certaines villes car l’Etat n’assume plus son rôle. Ce n’est pas le dernier verdict de Viry-Châtilon qui va me rassurer sur la capacité de l’Etat à nous protéger. En tout cas quittez vos messages GAFAM. Allez sur d’autres sites type Protonmail. com. C’est en Suisse, c’est payant mais au moins j’ai l’impression que je ne suis pas « espionnable ». Seuls les plus intelligents se seront préparés.
Bonsoir Tyrex,
Effectivement tout se met en place pour aboutir à une dictature et une destruction totale de notre société. Et il faudrait que tout le monde prenne conscience du traçage dont nous sommes l’objet à travers la technologie. Protonmail offre une bonne protection effectivement, et propose en entrée de gamme des services de messagerie et de vpn gratuit.