Vous êtes de plus en plus nombreux à m’écrire pour me demander à quoi nous devons nous attendre en cas d’effondrement civilisationnel. Quand, comment, pourquoi…

La plupart de vos questions concernent les causes d’un effondrement en France, les formes de violences auxquelles nous serions confrontés en cas de chaos et le comportement à adopter pour y survivre. Je ne suis ni voyant ni prophète, mais voici quelques éléments de réponses aux questions que vous vous posez.

Notez bien que nous ne parlerons pas ici d’une catastrophe ponctuelle avec un impact limité dans le temps, mais d’un effondrement total et prolongé. Sans langue de bois… arrêtez-vous ici si vous préférez des mensonges qui rassurent aux vérités qui dérangent.

INFLUENCE DU CONTEXTE SUR LES COMPORTEMENTS PROSOCIAUX

Les catastrophes et autres événements extraordinaires stressants et perturbateurs n’entraînent pas nécessairement une rupture sociale et des affrontements fratricides. Dès lors que le cadre gouvernemental tient debout, les populations ont tendance à œuvrer pour le bien commun.

Si on prend le cas de la Grande-Bretagne pendant le Blitzkrieg, les Britanniques ont fait preuve d’une organisation et d’une unité remarquable face au harcèlement permanent des bombardiers du Reich, mais il s’agissait d’un peuple uni qui faisait face à un ennemi commun sous l’impulsion d’un leader fort et dans le cadre d’une guerre conventionnelle.

causes effondrement France

Les anglais ont été d’un courage et d’une cohésion exemplaires lors du Blitzkrieg.

En examinant les catastrophes ponctuelles dans divers pays du monde on peut se rendre compte que les gens sont généralement prosociaux : ils essaient de former des alliances les uns avec les autres et de s’entraider.

Ce que l’on peut également constater, c’est que ces comportements positifs s’effritent lorsque la cohésion sociale est faible, que l’action gouvernementale est perçue comme insuffisante ou nulle et que la situation perdure et bascule vers l’anarchie.

La présence et la capacité de l’armée et des forces de l’ordre à le faire respecter et le maintien de la chaîne logistique d’approvisionnement en vivres et en matériel de première nécessité sont particulièrement déterminantes dans le comportement des populations.

Tant que les gens se sentent en sécurité, les bons sentiments prévalent. Quand l’incertitude, la peur et le manque s’entremêlent, le chaos s’installe à mesure que les instincts de survie et les individualismes se réveillent.

Ce que cela nous apprend concrètement, c’est que les populations sont prêtes à affronter l’adversité par l’entraide tant que la cohésion sociale est forte et qu’une structure gouvernementale œuvre au rétablissement de la normalité sur le territoire, au niveau local ou national.

En l’absence de cadre politique et judiciaire –le chaos total comme dans les pays du bloc lors de l’effondrement de l’URSS- l’assouvissement des besoins et des intérêts personnels prend le pas sur l’intérêt collectif.

C’est dans ce cas de figure que les pires exactions sont commises. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que les fortunes se font et se défont pendant les guerres…

EFFONDREMENT SOCIÉTAL ET VIOLENCE

Quel que soit votre plan en cas d’effondrement, il est possible qu’à un moment donné vous serez victime de violence ou devrez vous-même user de violence pour survivre.

Le fait est que personne n’est préparé à la barbarie qui fait partie intégrante d’un effondrement : les quatre dernières générations de citoyens ont été habituées à un monde d’opulence où la violence est lointaine et vécue au travers de l’écran d’un poste TV ou d’un ordinateur.

D’ailleurs, les cas d’effondrement contemporains ne sont tout simplement pas traités par les médias généralistes, l’effondrement en cours au Venezuela n’a par exemple été abordé et documenté que par de rares magazines.

 

effondrement en france

Plus de vivres, d’eau courante ni d’électricité… la situation au Venezuela est catastrophique.

 

Quand je parle de violence, je ne parle pas de l’agression au coin de la rue. Je parle du meurtre gratuit, du viol de conquête, des enlèvements, de la spoliation, de la destruction totale, de la folie des hommes et de la barbarie qui frappe aveuglément et dont personne n’est à l’abri.

Un conflit généralisé et hors de contrôle sur le sol français serait extrêmement brutal pour de multiples raisons, historiques, politiques, ethniques, religieuses… même si ce scénario est peu probable, le climat dans lequel nous évoluons aujourd’hui est potentiellement annonciateur d’une suite peu réjouissante.

Un effondrement n’arrive jamais sans signes avant-coureurs, mais son déclenchement est toujours soudain et brutal : déroute des forces de l’ordre et de l’armée, fermeture des banques et des commerces, exodes précipités, bombardement d’informations souvent contradictoires par les différents médias qui inspire de très forts sentiments de peur et/ou de haine en fonction du contexte.

La peur et la haine sont des catalyseurs très puissants pour la violence, en particulier quand elles sont conjuguées au tarissement des ressources vitales dans des zones fortement peuplées. Le vernis de la civilisation et l’omnipotence de la société de consommation et de ses mécanismes nous font oublier à quel point la paix et nos vies sont précaires.

Le retour à la réalité intervient généralement lorsque l’activité économique s’arrête brutalement et que la population est désœuvrée et privée du nécessaire : il faut nourrir les membres de la famille, les chauffer, les soigner et quand plus rien n’est disponible dans les circuits classiques les problèmes commencent.

Notre société moderne nous a habitué à la disponibilité des produits de première nécessité et à la négociation. Quand tout manque dans une zone fortement peuplée, il n’y a plus de négociation qui tienne : celui qui possède définit la règle de l’échange, celui qui n’a rien l’accepte ou la contourne par la violence pour obtenir ce qu’il veut et le nombre fait la force.

Plus la période de pénurie est aigüe et longue, plus elle dépouille jour après jour les gens de leur humanité. Celui qui se refusait à voler des vivres les premières semaines deviendra sans l’ombre d’un doute un meurtrier de sang-froid le mois suivant s’il n’a pas d’autre alternative pour nourrir ses enfants.

La guerre de tous contre tous pour protéger les siens avant les autres… C’est la nature humaine et ce que tout bon père de famille ferait s’il n’avait pas d’autre choix.

C’est toute l’horreur et l’ironie de ce genre de situations : des hommes de bien s’affrontent pour la survie des leurs, la frontière entre bien et mal devient alors extrêmement floue.

 

La protection des enfants lors d’un effondrement sera la priorité de tous.

 

Rien de ce que nous pouvons faire ne peut nous préparer au niveau de violence aveugle propre à un réel effondrement. En revanche, cesser d’envisager l’effondrement à travers le prisme de la normalité et cesser de croire à la fable de la bonté humaine universelle est un pas qu’il faut nécessairement franchir.

Avec la disparition des forces de l’ordre, l’anarchie favorise la création de factions et de milices qui se forment pour prendre le contrôle des ressources humaines et matérielles dans une zone définie. Ces milices ou factions n’opèrent alors que pour elles-mêmes, leur multiplication aboutit donc forcément à des combats pour la domination de l’une ou l’autre.

INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT : MILIEU URBAIN ET RURAL

Les villes sont formidables quand tout fonctionne car elles offrent tous les biens et services imaginables. Mais elles deviennent des pièges mortels lorsqu’il n’y a plus d’ordre public, de ravitaillement logistique, d’électricité ou d’infrastructures fonctionnelles. Il ne reste alors plus qu’un sarcophage de béton en sépulture à tous ceux qui s’obstinent à y rester.

La dépendance des grandes villes aux diverses chaînes d’approvisionnement les rendent extrêmement vulnérables aux famines et aux différents types de violences qui peuvent en découler.

En cas de pénurie sérieuse et durable, les habitants des grandes villes et leurs banlieues se trouveront en compétition les uns avec les autres pour l’obtention des quelques ressources disponibles et la violence ne fera qu’augmenter avec la raréfaction inévitable de celles-ci.

Cependant, l’autre extrême – l’isolement rural – peut également ne pas être une bonne idée car les zones de campagnes très peu peuplées (villages de quelques centaines d’habitants) sont très dures à défendre et peuvent facilement être mises à sac par des hordes venues des villes pour se ravitailler et/ou s’ «amuser ».

En zone rurale, une trentaine de personnes armées peuvent sans problème prendre l’ascendant sur des petites villes ou villages : la terreur est instaurée par des actions ultra-violentes, des « exemples » à ne pas suivre pour survivre.

Ceux qui pensent que des fusils suffisent à se défendre font fausse route. Il faut surtout une énorme dose de courage, de confiance et d’abnégation pour combattre.

Le thème de l’effondrement est devenu depuis quelques années le terrain de jeu des « collapsologues », spécialistes auto-proclamés de la chute de notre civilisation.

Ces « prophètes » à la sauce bourgeois-bohême qui expliquent que nous devons nous préparer au pire car notre civilisation est fichue quoi qu’il arrive, mais que tout va bien se passer grâce au retour à la terre, aux technologies primitives et à l’entraide locale.

Si je pense que ces trois éléments sont positifs et peuvent en effet limiter l’impact d’une catastrophe, j’ai en revanche énormément de mal avec leurs discours catastrophistes sur fond de valeurs humanistes de gauche que je trouve naïf et contradictoire. Dangereux, même.

Dangereux car l’idée qu’une petite communauté de campagne puisse tenir tête à un groupe de pillards/assassins déterminés est absolument illusoire. S’imaginer pouvoir négocier avec eux est encore plus illusoire.

La fable du village d’irréductibles chasseurs ne tient pas face à des groupes d’individus ultra-violents prêts à tuer, violer, mutiler pour obtenir ce qu’ils veulent. La soumission pour survivre est une constante qui se retrouve à travers l’Histoire, à commencer par la vassalité médiévale.

La fuite face au danger est également une constante logique dans tous les conflits, il faut donc s’attendre à se retrouver seul ou en nombre inférieur à celui prévu le moment venu. Les voisins sur qui vous comptez peut-être pour assurer votre soutien ont des familles et envie de rester en vie. Il n’est pas dit qu’ils se sentent l’envie ou le courage de se faire abattre pour vous si l’occasion se présente. Acta non verba…

Cela nous ramène à l’essence même de la création des cités : la protection par le nombre et l’organisation de la vie sociale et économique autour d’une place forte (l’acropole) assurant la défense de la communauté.

 

fuir un effondrement sociétal

Les cités médiévales fortifiées comme Carcassonne pourraient voir leurs structures défensives remises en service.

 

Le meilleur choix pour se protéger des conséquences d’un éventuel effondrement semble donc logiquement se situer entre les deux options, dans des villes de taille modeste à moyenne, entre 10 000 et 50 000 habitants.

Ces cités proposent généralement un rapport assez équilibré entre urbanisation et ruralité avec la proximité de terres arables, limitant l’impact d’un effondrement logistique et permettant d’avoir assez de ressources humaines pour préserver les échanges et assurer la défense si nécessaire.

Dans une situation anarchique, rejoindre un plus grand groupe de personnes pour être plus fort est un moyen de survie très classique. Qu’il s’agisse d’une famille ou d’une milice, le principe est le même : participer à la logistique et à la défense du groupe pour jouir de sa protection, et dans certains cas embrasser sa doctrine ou religion.

Si le ralliement peut se faire volontairement dans les premiers temps, il devient vite implicitement obligatoire pour ne pas se trouver seul contre tous.

 

effondrement en crimée

Les membres d’une milice ukrainienne lors du conflit en Crimée.

 

Il y a dans toutes les sociétés un grand nombre de personnes qui attendent un effondrement total pour laisser libre cours à leur violence et à leurs tendances sociopathes. Tant que le système tient en place, elle se tiennent tranquilles.

En cas d’effondrement, tous ces prédateurs s’élanceront avec enthousiasme sur leur nouveau terrain de jeu : parasites des cités, prêcheurs vindicatifs, organisations criminelles spécialistes de la traite d’êtres humains, violeurs, tueurs psychopathes, voleurs…

Mieux vaudra ne pas croiser leur chemin, mais il faut s’attendre à ce que de nombreuses milices soient dirigés par ce genre d’individus.

Quand la loi du plus fort s’installe, celui qui instille la peur se place naturellement en haut de la chaîne alimentaire. A vous de faire en sorte de ne pas vous trouver sur son chemin.

LE RÔLE PRÉDOMINANT DU TISSU SOCIAL EN CAS D’EFFONDREMENT

Il est évident que l’uniformité de la population est également garante du bon fonctionnement de la cité ou de la nation en situation dégradée. Si la population est fortement scindée et opposée (socialement, politiquement, ethniquement, religieusement) avant même une situation chaotique, il est fort probable que la situation dégénère lors d’un effondrement.

C’est là que le bât blesse car sur ce sujet, la France – comme le reste de l’Europe- s’évertue à créer les conditions de sa perte. Et me voilà forcé d’effectuer une « petite » digression géopolitique…

En plus d’une économie récessionniste et d’une fracture évidente entre les gouvernements et les peuples, nous sommes rentrés dans une ère d’ultra-capitalisme en roue libre où l’être humain est considéré comme une marchandise.

Partant du principe qu’un être humain vaut un autre être humain, les politiques et les économistes justifient les flux migratoires par le besoin futur présumément insatiable de main d’œuvre, sans prendre en compte qu’un Afghan ou un Érythréen n’équivaut pas à un Français (je ne parle évidemment pas ici de valeur intrinsèque mais d’équivalence culturelle, religieuse et identitaire).

Ce sont d’ailleurs les mêmes « penseurs » qui présentent l’humanité comme une communauté universelle et fraternelle… cherchez l’erreur (volontaire).

Classer les « élites » politiques dans la catégorie des imbéciles est un raccourci facile qui a l’inconvénient de les dédouaner de leur responsabilité.

De façon plus sérieuse, il suffit de se pencher sur le but historique de la construction européenne -soit la constitution d’une Europe fédérale soutenue par Schuman et Monnet après la seconde guerre mondiale- pour mieux comprendre la volonté de dissolution des identités nationales européennes et la mise à mort des états-nations. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le général De Gaulle œuvrait à l’établissement d’une Europe des nations et rejetait l’idée d’une construction fédérale, les « Etats-Unis d’Europe » que veut tant nous imposer la macronie aujourd’hui.

Le peuple est un ensemble d’êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle et ayant une origine commune : c’est ce qui fait son unité et sa force.

Briser l’identité d’un peuple en le diluant avec d’autres cultures, ethnies, religions et modes de pensées est le moyen le plus sûr d’entraver sa cohésion par des luttes intestines et de limiter sa capacité à s’autodéterminer et à se retourner contre un gouvernement défaillant ou malveillant. « Diviser pour mieux régner ».

L’arme la plus efficace et la plus redoutable contre les nations d’Europe occidentale, et en particulier contre la France, est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui fut rédigée dans un contexte, des conditions et un but tout autre que ce que nous connaissons aujourd’hui.

Ce texte fondateur de la République, qui visait à exporter la pensée Française à travers l’Europe de la fin du 18ème siècle, est aujourd’hui retourné contre le peuple Français au profit d’autres peuples.

Depuis les années 1980 et la création de l’Union Europénne dans les années 1990, le citoyen Français est culpabilisé, rabaissé, moqué, méprisé. Le voyez-vous ?

L’acquiescement résigné. La détestation de soi. Le reniement de ses racines. Le désir malsain de détruire la civilisation qui l’a porté par manque de courage de la défendre. La lâcheté est prétendue indifférence. La faiblesse est prétendue bonté. La peur est travestie en lutte pour l’acceptation de l’autre. Un semblant de courage. Une mascarade mortifère. Un renoncement mortel.

Le tout porté comme un étendard étincelant par les médias, les associations et la secte de l’entertainment, sans oublier le double discours permanent de la classe politique et des responsables religieux de tous bords.

Les punaises se propagent dans les galeries de la fourmilière. Les fourmis s’en accommodent. Elles se souviendront bientôt que le monde est impitoyable avec les faibles. Et il sera trop tard.

Bientôt, oui. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui les méritent.

Seuls les guerriers méritent de vaincre et seuls les vainqueurs écrivent l’Histoire. Un assaillant peut mettre en déroute un adversaire dix fois plus nombreux si ce dernier ne se sent pas légitime à se défendre.

Ceux qui s’agenouillent et quémandent le droit à la vie au prétexte d’une bonne âme sont voués à disparaître. Et ils sont nombreux, au service de la bête immonde, à vouloir vous faire courber l’échine. A l’apprendre chaque jour à vos enfants.

On les entend souffler le froid et le chaud tous les jours à la TV, à la radio, sur les réseaux sociaux, les journalistes véreux, les politiques vendu(e)s, les geignards compulsifs lobotomisés par les médias mainstream qui ne parlent que d’ouverture, d’œcuménisme et, paradoxalement, de fracture sociale, de guerre civile, de terrorisme, d’effondrement.

Les « collapsologues » marketeurs, autoproclamés experts de la survie et/ou de la perte de l’espèce humaine, qui pointent du doigt tous les dangers imaginables sans jamais désigner la vraie catastrophe qui arrive.

Autant fermer ses volets face au souffle d’une explosion nucléaire.

On pointe du doigt une hypothétique fin du monde due au changement climatique, à la faillite des banques et à la surpopulation en culpabilisant le citoyen : c’est la faute de votre diesel, de vos feux de cheminée, de vos crédits, de votre utilisation déraisonnable de l’eau courante, de vos enfants… bref, c’est de votre faute et vous êtes détestables.

Par votre incurie, vous avez provoqué la souffrance de peuples lointains avec qui vous n’avez rien en commun et qui vont venir chercher refuge chez vous. Des réfugiés économiques, politiques, climatiques.

Les conditions de vies des pays émergents sont souvent atroces, c’est indéniable. Il est également indéniable que le fonctionnement des économies des pays riches, occidentaux ou non, y est pour beaucoup. L’exploitation avide et inhumaine des ressources (matières premières, main d’œuvre) par des capitaux étrangers ingrats, les conflits ethniques et l’absence totale de politiques gouvernementales et d’investissement national dans ces Etats a créé un cocktail explosif ne pouvant mener qu’à la fuite des populations.

Je les comprends, je compatis à leur malheur et je prendrais peut-être la même route qu’eux si j’étais à leur place. Mais c’est une erreur. La solution aux malheurs des peuples et l’autodétermination et la véritable aide serait de permettre leur développement pérenne dans leurs pays, de leur offrir cette dignité.

On réunit toutes les conditions pour créer une guerre de civilisation en ouvrant les vannes de l’immigration à tout va. La France, fille aînée de l’Eglise catholique, devrait sauver le monde en se désintégrant au passage ?

L’Europe est en train de créer le plus gros appel d’air de l’histoire moderne des migrations humaines. L’arrivée des quelques bateaux chargés de « réfugiés » dont nous sommes aujourd’hui les témoins n’est qu’un début. Bientôt, ce seront des centaines de navires surchargés de dizaines de milliers de migrants qui viendront s’échouer sur nos côtes. Et la situation deviendra incontrôlable. Encore plus qu’elle ne l’est déjà.

Si vous pensez que j’exagère réfléchissez bien. Soyez honnête avec vous-même. Il n’y a aucune chance que ce scénario ne se produise pas tôt ou tard.

La question qui se pose et à laquelle personne n’a le courage de répondre est claire : les droits de l’Homme peuvent-ils être préservés au détriment des droits d’autres hommes ?

Abritées par le bouclier de la conscience des peuples occidentaux, les migrations vont s’intensifier sans qu’aucune opposition sérieuse ne leur soit faite.

D’un côté le mépris des occidentaux, la soif d’abondance, le fanatisme religieux sous la bannière de la charia et du jihad islamique, la volonté conquérante et forcément destructrice.

De l’autre, la faiblesse. La culpabilisation, l’autoflagellation, le retour hilarant du mythe du bon sauvage et la négation des origines, de l’identité du peuple et du principe même de légitimité nationale.

Pas de plan B. Pas de courage. Le fantasme d’une destruction totale et la soumission repentante sont devenus les seuls remèdes au mal qui ronge l’homme moderne et civilisé.

Que ceux qui désignent la France et l’Europe comme une société patriarcale aillent faire un tour en Inde ou au Moyen-orient. Le mâle européen subit une campagne massive de culpabilisation et de castration. Il faut être docile, bien doux, bien gentil.

Le mâle occidental est trop occupé à se flageller pour se rendre compte qu’il se fait éradiquer.

En cas de problème… Dieu y pourvoira.

Dieu y pourvoira, vraiment ?

Je fais partie, à tort ou à raison, des types anxieux qui avancent avec la rage au ventre et la peur de manquer, inexorablement transmise de générations en générations par une souche de culs terreux et de prolétaires attachés au bon sens codé dans leurs gènes. Le bon sens qui dicte qu’un Homme doit être capable de survivre sans l’aide de la machine qui le broie quotidiennement et qui l’envoie crever dans des tranchées ou au bout du monde pour… rien ?

Ce bon sens qui rappelle que la terre qu’on foule est celle de nos ancêtres, qu’elle est nôtre par l’histoire écrite et par le sang versé.

Par l’histoire écrite et par le sang versé.

Mais aujourd’hui on réécrit l’histoire et nul ne veut plus saigner. Alors on utopise, on fabule, on divertit. On veut nous faire croire que la France des 40 dernières années est un melting pot interracial séculaire, que notre identité est « multiculturelle », que nous sommes « tous des métis », que l’islam « fait partie de notre Histoire » et que c’est « une religion française »…  Je ne suis pas d’accord.

Je ne le serai jamais. Et il n’est pas question ici de racisme, d’intolérance ni même de xénophobie. Juste de bon sens, de justesse historique et d’honnêteté intellectuelle.

Vous m’écrivez souvent pour savoir comment je vois l’avenir. Je ne suis pas devin, comme vous je ne fais qu’interpréter les signes que je perçois, les comportements dont je suis témoin et les regards que je croise. Je ne crois pas à la fin du monde telle qu’on nous la promet. Des catastrophes climatiques, certes, il y en aura comme il y en a toujours eu. La Terre a ses cycles, et nous ne faisons qu’y passer.

La véritable catastrophe, la vraie déferlante sera humaine. Et rien n’est plus terrifiant.

La révolution de 1789 -dont la légitimité et les fruits peuvent être débattus en long et en large, mais c’est un autre sujet- nous a montré avec la Terreur combien ces épisodes de purges peuvent être barbares et dévastateurs. Et l’Histoire ne fait que se répéter depuis la nuit des temps car les Hommes ne changent pas.

Purge civile révolution française

L’armée catholique et royale de Vendée, essentiellement composée de paysans, est écrasée et massacrée par l’armée républicaine à l’automne 1793.

Une invasion a déjà commencée et nombreux sont ceux qui le constatent chaque jour. En revanche très peu sont ceux qui l’admettent. Parce que ce n’est pas politiquement correct. Parce qu’être résolument attaché à une identité qui nous est chère et vouloir la conserver est aujourd’hui considéré comme une pathologie mentale, une haine de l’autre.

Parce que cela veut dire que la civilisation judéo-chrétienne occidentale devra combattre par la parole, par les actes ou les deux si elle veut continuer à exister en tant que telle et que personne n’ose le murmurer.

Le dire revient automatiquement à incarner « les heures les plus sombres de notre histoire » et à se faire étiqueter comme raciste, fasciste et mangeur d’enfants. Combattre l’Autre est devenu tabou, même quand il ouvre les hostilités et que la survie de son identité en dépend. C’est ce mécanisme qui alimente entre autres la stratégie de manipulation de l’Islam politique, qui place les musulmans en situation de victimes après chaque attentat terroriste islamistes.

Pourtant parfois il n’y a pas d’autre choix que de se battre, même si c’est très regrettable. Si nos ancêtres avait été aussi lâches que nous le sommes aujourd’hui, il y a bien longtemps qu’un autre drapeau flotterait au-dessus de nos mairies. Qu’on demande à Charles Martel ce qu’il pense du vivre ensemble…

La vérité est que l’effondrement de notre civilisation occidentale a déjà commencé. Mais je suis bien incapable de dire si nous basculerons dans le chaos pour éventuellement renaître ou si nous nous éteindrons lentement sans combattre, anesthésiés, comme le décrit si bien Franck Poupart dans Demain les barbares.

Et voilà ma parenthèse refermée.

Que faire pour se préparer activement à un effondrement ? Concrètement, il n’y a pas mille solutions pour celui ou celle qui veut se préserver au mieux de ce qui risque de se déclencher en France dans les décennies à venir.

Abandonner les grandes villes, qui souffriront énormément dans un premier temps quoi qu’il arrive. Se regrouper dans des villes de taille moyenne, les fortifier, les équiper, les mettre en réseau, se préparer à les défendre coûte que coûte.

Commencer par assembler son sac d’évacuation sera salutaire pour tout le monde.

En résumé :

– Si la situation devient catastrophique au point que le pays n’a plus de gouvernement officiel en capacité d’agir pour rétablir l’ordre et les infrastructures vitales dans un délai raisonnable,

-Si vous avez le risque réel et sérieux d’être confronté à un ennemi nombreux, violent et déterminé…

…alors la réponse la plus rationnelle et la plus intelligente face au danger est la fuite vers une zone moins exposée ou un pays frontalier stable. Tous les civils qui ont traversé une guerre vous le diront : pour en sortir vivant, le mieux est de ne pas la faire.

Voilà mon conseil pour survivre à un effondrement.

Si vous me demandiez comment gagner une guerre, la réponse serait bien différente. Mais ce n’est pas l’objet de ce site…

Légendat