Survivalisme et guerre civile en France

Les dernières décennies écoulées nous ont mis face à des problèmes et des défis qui ne semblent que s’aggraver quotidiennement. Pour beaucoup de citoyens, la coupe est pleine et les murmures d’affrontements entre civils se font de plus en plus audibles.

Si personne ne se lève pour reprendre le pays en main, le malaise qui sévit en France pourrait s’aggraver… pour nous mener inexorablement vers une implosion digne des moments les plus importants de notre Histoire.

Pour bien définir le sujet, une guerre civile en France serait une lutte armée qui oppose les forces armées gouvernementales à un ou plusieurs groupes armés insurrectionnels, ou une guerre entre des groupes armés antagonistes hors de tout contrôle gouvernemental.

Face à cette éventualité que personne ne souhaite, les survivalistes sont aussi mal logés que le reste de la population. Cela n’empêche pas les médias d’associer survivalisme et guerre civile, comme l’illustre le témoignage de Mathieu Burgallassi La peur et la haine, qui décrit combien ses quatre années d’enquête au sein du « milieu survivaliste » l’ont marqué, et explique « qu’entrer dans le survivalisme, c’est entrer dans la violence ».

Pour ce doctorant en anthropologie -qui doit avoir manqué la partie de ses études enseignant que les généralités sont des raccourcis malvenus et dangereux- « le survivalisme regroupe des individus qui croient viscéralement à l’imminence d’une guerre civile et se préparent en conséquence ».

Comme quoi, on peut faire huit années d’études sans rien apprendre et passer 4 ans à regarder un tableau sans jamais réussir à le comprendre.

Stratégies sémantiques et dissuasion

Ce discours renvoie un risque bien réel au rang de l’imaginaire, comme le fameux « sentiment d’insécurité » de Dupond-Moretti. Mais les feux de la rampe finissent toujours par s’éteindre et nier la réalité ne l’a jamais fait disparaitre.

Jusqu’à preuve du contraire, les citoyens français sont libres de s’instruire sur les sujets qu’ils jugent adéquats, qu’il s’agisse du tricot, de la mise en conserves, du sexe des anges ou de l’apprentissage des armes. Nul ne peut nous priver de nos droits – sauf nous-mêmes si nous renonçons à les exercer.

L’image du survivaliste bas de plafond ou du groupe de paramilitaires surentrainés et surarmés prêts à en découdre fait recette. En revanche, traiter le sujet de fond et comprendre que certains citoyens soient prêts à défendre leur patrie si la situation l’exige s’apparente à de la science-fiction fasciste.

Or, c’est bien le devoir de chaque citoyen que de défendre sa famille et sa patrie lorsqu’elles sont menacées, comme en ont témoigné les millions de sacrifiés de la Grande Guerre à qui nous devons tant, pour ne citer qu’eux.

Nous ne sommes pas des sujets, ni des automates : notre destin nous appartient.

Comme je l’explique dans mon article sur le survivalisme et la propagande médiatique, la mouvance survivaliste n’existe pas. Nous sommes tous dans une démarche individuelle : la protection de nos familles, une résilience familiale, alimentaire et matérielle.

Cependant, nous sommes liés par des valeurs jugées réactionnaires par les adeptes de la cancel culture et autres woke et c’est sûrement là que le survivalisme dérange. Face aux partisans du modernisme et du transhumanisme, nous faisons figures de reliques à éliminer.

Nous étudions tout le spectre des risques auxquels nous pourrions être confronté, de la simple coupure d’électricité à la plus violente des catastrophes naturelles. Le risque d’affrontements entre civils évoqué par le gouvernement lui-même n’est pas un concept uniquement sorti de nos esprits.

Jusqu’à preuve du contraire, penser et faire le nécessaire pour protéger les siens face à un risque que tout le monde constate n’est pas (encore) un délit en France.

Alors, comme je le disais plus haut, ne vous privez pas d’exercer vos droits.

La guerre civile, le prix d’une paix fragile

Une démocratie dysfonctionnelle, la mise au pilori des valeurs et des grandes figures de l’Histoire de France, l’augmentation exponentielle des délits, actes criminels et terroristes, une justice qui se dédit quotidiennement, la montée du communautarisme et des idéologies extrémistes de tous bords…

La liste des causes et conséquences qui s’entrechoquent et poussent la France vers une insurrection civile est longue. La dégradation accélérée du pays est aujourd’hui indiscutable et démontre combien l’Etat s’est montré faible et déconnecté des Français depuis des décennies.

Chaque jour de nouveaux drames viennent enfoncer le clou comme autant de bûches au feu de poubelle que nous observons tous depuis des années.

Les citoyens sont traités comme des sujets devant obéissance, les forces de l’ordre sont jetés en pâture aux criminels et petites frappes de cité, l’armée est méprisée par le gouvernement, la justice rend des verdicts invraisemblablement laxistes… notre monde est aujourd’hui littéralement à l’envers.

Patient celui qui arrive encore à écouter les discours présidentiels et ministériels, courageux celui qui suit les infos à la radio et à allume sa télévision à l’heure du journal.

Plus rien dans cette cacophonie ne fait sens – à quelques rares exceptions près, vite muselées – et le cirque politique ressemble de plus en plus à un spectacle de marionnettes de mauvais goût.

Mais ceux qui ont troqué ce qui faisait l’essence et la grandeur de la France contre une paix « républicaine » fragile pourraient bientôt prendre la mesure de leur monumentale erreur : on ne peut arracher le pays du cœur de l’homme, et Dieu sait que les Français aiment le leur.

Ceux qui dédient leurs forces à la destruction de l’identité française pourraient bien, malgré eux et en dépit de tous leurs efforts pour le dénigrer, favoriser l’émergence d’un nouveau Napoléon qui viendrait remettre de l’ordre dans la maison France.

La guerre civile, un mirage français

Evoquée publiquement en 2018 par l’ancien Ministre de l’Intérieur Gérard Colomb, la possibilité d’une guerre civile est aujourd’hui discutée ouvertement et avec de plus en plus de sérieux.

Les tribunes de militaires et de policiers parues récemment en sont un témoignage certain, tout comme les dizaines de rapports internes produits depuis des années par les divers services de renseignements.

Celles et ceux qui s’égosillent à alerter sur l’état de la France ont pu apprécier l’ampleur de l’inaction gouvernementale depuis les années 1980, les divers gouvernements successifs préférant se refiler la patate chaude et ne jamais s’attaquer aux sujets de fond plutôt que d’exciter certaines populations et de risquer de perdre des électeurs.

On dit que celui qui ne dit mot consent, chacun se fera son idée sur la responsabilité des politiques dans la fracture française.

Définition de guerre civile : La guerre civile est une lutte armée et sanglante qui divise et oppose divers groupes de citoyens d’un pays pour le contrôle du territoire et de son gouvernement.

Si la guerre est un enfer, la guerre civile se situe dans son neuvième cercle. Elle déchire un pays de la manière la plus violente qui soit en jetant les citoyens les uns contre les autres selon des critères idéologiques, ethniques, religieux ou politiques. La violence devient légitime dans chaque camp.

En somme, la guerre civile n’est rien d’autre que la matérialisation des déchirements et divisions d’une nation.

On peut donc légitimement s’interroger sur l’émergence croissante de groupes séditionnaires et sur l’agenda des partis et personnages politiques, syndicats, artistes, marques et médias qui les soutiennent et sponsorisent généreusement pour faire monter la pression dans la cocotte-minute.

Le syndrome du pompier pyromane

Les signes avant-coureurs d’affrontements entre civils et l’émergence d’une guerre asymétrique sur notre territoire sont indéniablement sous nos yeux et la nécessité de se préparer à y faire face n’a jamais été aussi évidente que maintenant.

Il y a quelques mois j’écrivais sur la guérilla islamiste en France, mais le plus grand danger vient sans nul doute de la mollesse de nos gouvernements successifs qui n’engagent aucune action digne de ce nom pour entraver la descente aux enfers de notre pays -pour ne pas dire, du coup, qu’ils y mettent du leur.

Il y a une vingtaine d’années encore, l’émergence de poches de conflits armés entre civils en France n’était qu’un murmure presque inaudible, généralement attribué à des groupes fascisants.

Mais avec le gouffre qui s’élargit chaque jour un peu plus entre les diverses factions politiques, culturelles, ethniques et religieuses dans notre pays, chacun prend conscience que la France ne se ressemble plus et ce scénario devient plausible, sinon probable.

Le réveil salutaire

Tout n’est pas perdu car un réveil semble s’opérer au sein de la population et dans certaines institutions clés (armées, forces de l’ordre…). Mais si rien ne change nous irons vers une escalade massive des dissensions, des affrontements, de leur propagation sur le territoire et de leur intensité.

Divers groupes idéologiques voués à la destruction de nos valeurs et de nos institutions alimentent le feu, largement aidés par les divisions politiques et par le démantèlement des pouvoirs régaliens organisé par l’Union Européenne depuis le traité de Maastricht (qui a signé la mise à mort des Etats-nations et donc in extenso de l’identité des peuples).

Mais rien n’est joué. Et la reprise de contrôle doit s’opérer politiquement et pacifiquement, autant que faire se peut.

Le droit de vote que les Français ont si peu exercé ces dernières décennies doit être utilisé massivement pour que la majorité silencieuse fasse enfin taire les minorités insurrectionnelles bruyantes qui nous mènent au désastre.

Manipulation de masse

Comme l’Histoire l’a maintes fois prouvé, le matraquage médiatique d’une idée ou d’un concept vise à façonner les esprits pour manipuler le peuple. C‘est ainsi que les élections sont jouées avant même que nous ne soyons allés voter.

Le traitement médiatique de l’éventualité d’une guerre civile n’est donc pas à prendre à la légère, et pose la question de l’intention.

Se préparer à une guerre civile en France

Tout conflit civil, de quelque ampleur que ce soit, est l’un des événements les plus dangereux auxquels il est possible d’être confronté.

Personne, ni moi, ni vous, ni le plus aguerri des soldats ne peut se préparer à traverser une guerre civile sans en subir les stigmates, en particulier avec une famille.

Dans une guerre les gens meurent et aucun entrainement ne garantit d’en sortir victorieux, ou vivant tout simplement.

Tenez-vous éloignés des va-t’en-guerre et concentrez-vous sur les fondamentaux :

Il est peu probable voire impossible de voir une guerre civile généralisée exploser en France. En revanche, de nombreuses poches de conflits pourraient exploser à travers la France et aboutir à une partition communautaire du territoire.

Et comme je l’expliquais dans mon article sur les causes d’un effondrement en France, la destruction du tissu social national et une multitude de petits incendies dispersés sur le territoire sont bien plus difficiles à maitriser qu’un seul grand feu.

Le bilan des conflits civils est généralement cataclysmique en termes d’économie, de vies humaines et de destructions matérielles.

Dans un pays comme la France qui n’a plus connu la guerre sur son sol depuis plus de 75 ans, tout le monde pense qu’il sera possible de faire le dos rond et d’attendre que tout se termine. Sauf que c’est un doux rêve.

Il y a des milliers de façons de tout perdre et de mourir au cours d’un conflit, et une guerre civile n’est pas une vague information qu’on suit de loin au journal télévisé.

Choisir son camp

Que vous n’ayez pas l’intention de combattre d’un côté ou de l’autre au moment où vous lisez ces lignes ne vous empêchera pas d’être happé par le conflit le moment venu si vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment.

Ceux qui ne veulent pas choisir leur camp finissent par découvrir qu’on l’a choisi pour eux, généralement avant de recevoir une balle dans la nuque. A méditer.

En cas d’implication de nos forces armées -ce qui est inévitable- il faudra s’attendre à subir les dommages collatéraux de la force de frappe de nos soldats et de nos engins de combat : mortiers, véhicules blindés légers, artillerie légère et lourde, chars d’assaut, hélicoptères de combat, frappes au sol de l’aviation, bâtiments de guerre sur les côtes… tout dépend de la situation et de sa gravité, mais rien n’est à exclure.

L’évacuation immédiate des zones hors de contrôle sera donc la priorité absolue.

Fuir au plus vite les zones à haut risque

Les villes et territoires perdus (qu’on appelle pudiquement « zones de non-droit ») comme la Seine-Saint-Denis par exemple (Sevran, Saint-Denis, etc.) seront à évacuer immédiatement pour éviter la guérilla urbaine qui s’y déroulera sans aucun doute, et les frappes intensives.

Mais ces territoires ne seront pas les seuls concernés : les combattants insurgés se déplaceront bien au-delà des lignes de front définies pour mener des attaques punitives et des attentats terroristes.

Les civils souffrent toujours terriblement en temps de guerre, et c’est encore plus vrai en temps de guerre civile.

Avec la rupture probable d’un certain nombre de chaînes d’approvisionnement et la captation de certaines ressources (carburant, vivres, médicaments et matériel médical, etc.), d’innombrables décès résulteraient du manque de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de soins.

Nous prenons soin de l’occulter mais en temps de guerre les pertes civiles ne sont que des dommages collatéraux inévitables. C’est encore plus vrai dans le cadre d’une guerre civile, où une partie de la population est la cible à éliminer.

Ce scénario est tout à fait réel et se produit perpétuellement dans le monde entier depuis des millénaires. De tout temps les frères se sont battus. Et ils se battront à nouveau.

Face à une guerre civile, il n’y a que deux choix : fuir ou se battre. Le cas échéant, chacun devra faire son choix en son âme et conscience.

Faire la guerre ou fuir la guerre

Si une guerre civile éclate demain en France, aucune préparation ne permettra d’en sortir indemne. Ceux qui ont une famille et des enfants (et/ou des parents) à charge devront avant tout les éloigner des poches de conflits avant de revenir combattre s’ils le souhaitent.

Tous les civils qui ont subi la guerre le savent : pour y survivre il faut la fuir aussi vite que possible.

Contrairement aux militaires qui bénéficient d’un entrainement et d’un équipement adapté, d’une cohésion de groupe, de renseignements stratégiques et d’un appui logistique, les civils sont seuls, peu ou mal entrainés, mal informés et vulnérables.

Peu importe d’avoir des armes, aussi efficaces puissent-elles paraître. Celui qui n’a pas combattu au sein d’une unité n’a aucune expérience du combat et représentera un danger pour lui-même et pour ceux qui l’accompagneront sur le front.

Cela ne veut pas dire que les civils sont incapables de combattre, bien au contraire, mais le risque d’y laisser sa peau très vite est très élevé.

Faire la guerre, ce n’est pas attendre sagement d’ouvrir le feu sur un ennemi dans un couloir de 2 mètres de large. L’avantage tactique n’est pas toujours au rendez-vous, surtout en zone urbaine.

Votre priorité doit donc être de travailler sur votre stratégie d’évacuation et de la mettre à l’épreuve régulièrement pour être le plus efficace possible si l’urgence se présente.

C’est en tous cas mon avis sur la question. Quel est le vôtre ? venez enrichir la discussion dans les commentaires !

Légendat