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Survivalisme et guerre civile en France
Les dernières décennies écoulées nous ont mis face à des problèmes et des défis qui ne semblent que s’aggraver quotidiennement. Pour beaucoup de citoyens, la coupe est pleine et les murmures d’affrontements entre civils se font de plus en plus audibles.
Si personne ne se lève pour reprendre le pays en main, le malaise qui sévit en France pourrait s’aggraver… pour nous mener inexorablement vers une implosion digne des moments les plus importants de notre Histoire.
Pour bien définir le sujet, une guerre civile en France serait une lutte armée qui oppose les forces armées gouvernementales à un ou plusieurs groupes armés insurrectionnels, ou une guerre entre des groupes armés antagonistes hors de tout contrôle gouvernemental.
Face à cette éventualité que personne ne souhaite, les survivalistes sont aussi mal logés que le reste de la population. Cela n’empêche pas les médias d’associer survivalisme et guerre civile, comme l’illustre le témoignage de Mathieu Burgallassi La peur et la haine, qui décrit combien ses quatre années d’enquête au sein du « milieu survivaliste » l’ont marqué, et explique « qu’entrer dans le survivalisme, c’est entrer dans la violence ».
Pour ce doctorant en anthropologie -qui doit avoir manqué la partie de ses études enseignant que les généralités sont des raccourcis malvenus et dangereux- « le survivalisme regroupe des individus qui croient viscéralement à l’imminence d’une guerre civile et se préparent en conséquence ».
Comme quoi, on peut faire huit années d’études sans rien apprendre et passer 4 ans à regarder un tableau sans jamais réussir à le comprendre.
Stratégies sémantiques et dissuasion
Ce discours renvoie un risque bien réel au rang de l’imaginaire, comme le fameux « sentiment d’insécurité » de Dupond-Moretti. Mais les feux de la rampe finissent toujours par s’éteindre et nier la réalité ne l’a jamais fait disparaitre.
Jusqu’à preuve du contraire, les citoyens français sont libres de s’instruire sur les sujets qu’ils jugent adéquats, qu’il s’agisse du tricot, de la mise en conserves, du sexe des anges ou de l’apprentissage des armes. Nul ne peut nous priver de nos droits – sauf nous-mêmes si nous renonçons à les exercer.
L’image du survivaliste bas de plafond ou du groupe de paramilitaires surentrainés et surarmés prêts à en découdre fait recette. En revanche, traiter le sujet de fond et comprendre que certains citoyens soient prêts à défendre leur patrie si la situation l’exige s’apparente à de la science-fiction fasciste.
Or, c’est bien le devoir de chaque citoyen que de défendre sa famille et sa patrie lorsqu’elles sont menacées, comme en ont témoigné les millions de sacrifiés de la Grande Guerre à qui nous devons tant, pour ne citer qu’eux.
Nous ne sommes pas des sujets, ni des automates : notre destin nous appartient.
Comme je l’explique dans mon article sur le survivalisme et la propagande médiatique, la mouvance survivaliste n’existe pas. Nous sommes tous dans une démarche individuelle : la protection de nos familles, une résilience familiale, alimentaire et matérielle.
Cependant, nous sommes liés par des valeurs jugées réactionnaires par les adeptes de la cancel culture et autres woke et c’est sûrement là que le survivalisme dérange. Face aux partisans du modernisme et du transhumanisme, nous faisons figures de reliques à éliminer.
Nous étudions tout le spectre des risques auxquels nous pourrions être confronté, de la simple coupure d’électricité à la plus violente des catastrophes naturelles. Le risque d’affrontements entre civils évoqué par le gouvernement lui-même n’est pas un concept uniquement sorti de nos esprits.
Jusqu’à preuve du contraire, penser et faire le nécessaire pour protéger les siens face à un risque que tout le monde constate n’est pas (encore) un délit en France.
Alors, comme je le disais plus haut, ne vous privez pas d’exercer vos droits.
La guerre civile, le prix d’une paix fragile
Une démocratie dysfonctionnelle, la mise au pilori des valeurs et des grandes figures de l’Histoire de France, l’augmentation exponentielle des délits, actes criminels et terroristes, une justice qui se dédit quotidiennement, la montée du communautarisme et des idéologies extrémistes de tous bords…
La liste des causes et conséquences qui s’entrechoquent et poussent la France vers une insurrection civile est longue. La dégradation accélérée du pays est aujourd’hui indiscutable et démontre combien l’Etat s’est montré faible et déconnecté des Français depuis des décennies.
Chaque jour de nouveaux drames viennent enfoncer le clou comme autant de bûches au feu de poubelle que nous observons tous depuis des années.
Les citoyens sont traités comme des sujets devant obéissance, les forces de l’ordre sont jetés en pâture aux criminels et petites frappes de cité, l’armée est méprisée par le gouvernement, la justice rend des verdicts invraisemblablement laxistes… notre monde est aujourd’hui littéralement à l’envers.
Patient celui qui arrive encore à écouter les discours présidentiels et ministériels, courageux celui qui suit les infos à la radio et à allume sa télévision à l’heure du journal.
Plus rien dans cette cacophonie ne fait sens – à quelques rares exceptions près, vite muselées – et le cirque politique ressemble de plus en plus à un spectacle de marionnettes de mauvais goût.
Mais ceux qui ont troqué ce qui faisait l’essence et la grandeur de la France contre une paix « républicaine » fragile pourraient bientôt prendre la mesure de leur monumentale erreur : on ne peut arracher le pays du cœur de l’homme, et Dieu sait que les Français aiment le leur.
Ceux qui dédient leurs forces à la destruction de l’identité française pourraient bien, malgré eux et en dépit de tous leurs efforts pour le dénigrer, favoriser l’émergence d’un nouveau Napoléon qui viendrait remettre de l’ordre dans la maison France.
La guerre civile, un mirage français
Evoquée publiquement en 2018 par l’ancien Ministre de l’Intérieur Gérard Colomb, la possibilité d’une guerre civile est aujourd’hui discutée ouvertement et avec de plus en plus de sérieux.
Les tribunes de militaires et de policiers parues récemment en sont un témoignage certain, tout comme les dizaines de rapports internes produits depuis des années par les divers services de renseignements.
Celles et ceux qui s’égosillent à alerter sur l’état de la France ont pu apprécier l’ampleur de l’inaction gouvernementale depuis les années 1980, les divers gouvernements successifs préférant se refiler la patate chaude et ne jamais s’attaquer aux sujets de fond plutôt que d’exciter certaines populations et de risquer de perdre des électeurs.
On dit que celui qui ne dit mot consent, chacun se fera son idée sur la responsabilité des politiques dans la fracture française.
Définition de guerre civile : La guerre civile est une lutte armée et sanglante qui divise et oppose divers groupes de citoyens d’un pays pour le contrôle du territoire et de son gouvernement.
Si la guerre est un enfer, la guerre civile se situe dans son neuvième cercle. Elle déchire un pays de la manière la plus violente qui soit en jetant les citoyens les uns contre les autres selon des critères idéologiques, ethniques, religieux ou politiques. La violence devient légitime dans chaque camp.
En somme, la guerre civile n’est rien d’autre que la matérialisation des déchirements et divisions d’une nation.
On peut donc légitimement s’interroger sur l’émergence croissante de groupes séditionnaires et sur l’agenda des partis et personnages politiques, syndicats, artistes, marques et médias qui les soutiennent et sponsorisent généreusement pour faire monter la pression dans la cocotte-minute.
Le syndrome du pompier pyromane
Les signes avant-coureurs d’affrontements entre civils et l’émergence d’une guerre asymétrique sur notre territoire sont indéniablement sous nos yeux et la nécessité de se préparer à y faire face n’a jamais été aussi évidente que maintenant.
Il y a quelques mois j’écrivais sur la guérilla islamiste en France, mais le plus grand danger vient sans nul doute de la mollesse de nos gouvernements successifs qui n’engagent aucune action digne de ce nom pour entraver la descente aux enfers de notre pays -pour ne pas dire, du coup, qu’ils y mettent du leur.
Il y a une vingtaine d’années encore, l’émergence de poches de conflits armés entre civils en France n’était qu’un murmure presque inaudible, généralement attribué à des groupes fascisants.
Mais avec le gouffre qui s’élargit chaque jour un peu plus entre les diverses factions politiques, culturelles, ethniques et religieuses dans notre pays, chacun prend conscience que la France ne se ressemble plus et ce scénario devient plausible, sinon probable.
Le réveil salutaire
Tout n’est pas perdu car un réveil semble s’opérer au sein de la population et dans certaines institutions clés (armées, forces de l’ordre…). Mais si rien ne change nous irons vers une escalade massive des dissensions, des affrontements, de leur propagation sur le territoire et de leur intensité.
Divers groupes idéologiques voués à la destruction de nos valeurs et de nos institutions alimentent le feu, largement aidés par les divisions politiques et par le démantèlement des pouvoirs régaliens organisé par l’Union Européenne depuis le traité de Maastricht (qui a signé la mise à mort des Etats-nations et donc in extenso de l’identité des peuples).
Mais rien n’est joué. Et la reprise de contrôle doit s’opérer politiquement et pacifiquement, autant que faire se peut.
Le droit de vote que les Français ont si peu exercé ces dernières décennies doit être utilisé massivement pour que la majorité silencieuse fasse enfin taire les minorités insurrectionnelles bruyantes qui nous mènent au désastre.
Manipulation de masse
Comme l’Histoire l’a maintes fois prouvé, le matraquage médiatique d’une idée ou d’un concept vise à façonner les esprits pour manipuler le peuple. C‘est ainsi que les élections sont jouées avant même que nous ne soyons allés voter.
Le traitement médiatique de l’éventualité d’une guerre civile n’est donc pas à prendre à la légère, et pose la question de l’intention.
Se préparer à une guerre civile en France
Tout conflit civil, de quelque ampleur que ce soit, est l’un des événements les plus dangereux auxquels il est possible d’être confronté.
Personne, ni moi, ni vous, ni le plus aguerri des soldats ne peut se préparer à traverser une guerre civile sans en subir les stigmates, en particulier avec une famille.
Dans une guerre les gens meurent et aucun entrainement ne garantit d’en sortir victorieux, ou vivant tout simplement.
Tenez-vous éloignés des va-t’en-guerre et concentrez-vous sur les fondamentaux :
Il est peu probable voire impossible de voir une guerre civile généralisée exploser en France. En revanche, de nombreuses poches de conflits pourraient exploser à travers la France et aboutir à une partition communautaire du territoire.
Et comme je l’expliquais dans mon article sur les causes d’un effondrement en France, la destruction du tissu social national et une multitude de petits incendies dispersés sur le territoire sont bien plus difficiles à maitriser qu’un seul grand feu.
Le bilan des conflits civils est généralement cataclysmique en termes d’économie, de vies humaines et de destructions matérielles.
Dans un pays comme la France qui n’a plus connu la guerre sur son sol depuis plus de 75 ans, tout le monde pense qu’il sera possible de faire le dos rond et d’attendre que tout se termine. Sauf que c’est un doux rêve.
Il y a des milliers de façons de tout perdre et de mourir au cours d’un conflit, et une guerre civile n’est pas une vague information qu’on suit de loin au journal télévisé.
Choisir son camp
Que vous n’ayez pas l’intention de combattre d’un côté ou de l’autre au moment où vous lisez ces lignes ne vous empêchera pas d’être happé par le conflit le moment venu si vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment.
Ceux qui ne veulent pas choisir leur camp finissent par découvrir qu’on l’a choisi pour eux, généralement avant de recevoir une balle dans la nuque. A méditer.
En cas d’implication de nos forces armées -ce qui est inévitable- il faudra s’attendre à subir les dommages collatéraux de la force de frappe de nos soldats et de nos engins de combat : mortiers, véhicules blindés légers, artillerie légère et lourde, chars d’assaut, hélicoptères de combat, frappes au sol de l’aviation, bâtiments de guerre sur les côtes… tout dépend de la situation et de sa gravité, mais rien n’est à exclure.
L’évacuation immédiate des zones hors de contrôle sera donc la priorité absolue.
Fuir au plus vite les zones à haut risque
Les villes et territoires perdus (qu’on appelle pudiquement « zones de non-droit ») comme la Seine-Saint-Denis par exemple (Sevran, Saint-Denis, etc.) seront à évacuer immédiatement pour éviter la guérilla urbaine qui s’y déroulera sans aucun doute, et les frappes intensives.
Mais ces territoires ne seront pas les seuls concernés : les combattants insurgés se déplaceront bien au-delà des lignes de front définies pour mener des attaques punitives et des attentats terroristes.
Les civils souffrent toujours terriblement en temps de guerre, et c’est encore plus vrai en temps de guerre civile.
Avec la rupture probable d’un certain nombre de chaînes d’approvisionnement et la captation de certaines ressources (carburant, vivres, médicaments et matériel médical, etc.), d’innombrables décès résulteraient du manque de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de soins.
Nous prenons soin de l’occulter mais en temps de guerre les pertes civiles ne sont que des dommages collatéraux inévitables. C’est encore plus vrai dans le cadre d’une guerre civile, où une partie de la population est la cible à éliminer.
Ce scénario est tout à fait réel et se produit perpétuellement dans le monde entier depuis des millénaires. De tout temps les frères se sont battus. Et ils se battront à nouveau.
Face à une guerre civile, il n’y a que deux choix : fuir ou se battre. Le cas échéant, chacun devra faire son choix en son âme et conscience.
Faire la guerre ou fuir la guerre
Si une guerre civile éclate demain en France, aucune préparation ne permettra d’en sortir indemne. Ceux qui ont une famille et des enfants (et/ou des parents) à charge devront avant tout les éloigner des poches de conflits avant de revenir combattre s’ils le souhaitent.
Tous les civils qui ont subi la guerre le savent : pour y survivre il faut la fuir aussi vite que possible.
Contrairement aux militaires qui bénéficient d’un entrainement et d’un équipement adapté, d’une cohésion de groupe, de renseignements stratégiques et d’un appui logistique, les civils sont seuls, peu ou mal entrainés, mal informés et vulnérables.
Peu importe d’avoir des armes, aussi efficaces puissent-elles paraître. Celui qui n’a pas combattu au sein d’une unité n’a aucune expérience du combat et représentera un danger pour lui-même et pour ceux qui l’accompagneront sur le front.
Cela ne veut pas dire que les civils sont incapables de combattre, bien au contraire, mais le risque d’y laisser sa peau très vite est très élevé.
Faire la guerre, ce n’est pas attendre sagement d’ouvrir le feu sur un ennemi dans un couloir de 2 mètres de large. L’avantage tactique n’est pas toujours au rendez-vous, surtout en zone urbaine.
Votre priorité doit donc être de travailler sur votre stratégie d’évacuation et de la mettre à l’épreuve régulièrement pour être le plus efficace possible si l’urgence se présente.
C’est en tous cas mon avis sur la question. Quel est le vôtre ? venez enrichir la discussion dans les commentaires !
Légendat
Je partage largement le constat du délitement complet de l’Etat, de ses institutions et du démantèlement progressif de nos valeurs et de nos traditions, volontaire et involontaire, par les apôtres des illusions de la mixité sociale, de la cancel culture et du communautarisme. Aujourd’hui non seulement plus personne ne respecte l’uniforme, mais on peut également allègrement cracher sur le drapeau français (littéralement) avec la bénédiction, ou devrais je dire la complicité, de nos politiques et élites bien pensantes. Alors qu’aux Etats Unis l’outrage envers la bannière étoilée est un délit (considéré comme grave), en France on peut aisément profaner un drapeau français, bien qu’interdit depuis 2003, mais qui en pratique n’est jamais sanctionné.
Toutefois je ne crois pas à la guerre civile, et ce pour plusieurs points :
1. Contrairement à d’autres pays, les Français sont sous-armés. Je parle des citoyens pas des racailles ou des délinquants qui pullulent dans nos villes. Le taux d’armement est un des plus faibles d’Europe à cause d’une législation très stricte.
2. Le conditionnement et l’endoctrinement de la population par l’Etat à se laisser faire, à ne jamais se défendre, en ayant rendu la « légitime défense » difficilement applicable. Exemple : vous surprenez 2 braqueurs chez vous en train de vous dépouiller, si vous les blessez ou pire, les tuez, vous serez en tort. La légitime défense ne s’applique que dans un seul et unique cas : votre vie doit être explicitement menacée. Résultat : notre comportement induit par l’état est celui d’être une victime impuissante, et de ne jamais chercher à se défendre.
3. S’il y a bien quelque chose de tout-puissant en France, c’est la bureaucratie centralisée. L’administration depuis Paris a laissé très peu d’autonomie et de pouvoir aux régions et provinces. Résultat : nous ne sommes pas un état fédéral et les régions ont peu de ressources et de pouvoir,elles sont complètement dépendantes de l’Etat central (et donc de Paris). Il n’y aura pas de scission régionale ou territoriale, et tout se concentrera autour de la capitale voir uniquement dedans. De plus nous nous sommes habitués à être assistés et entretenus par cette administration, les français n’imaginent même pas un seul instant vivre en dehors de cet Etat tout puissant qui prend en charge tous les aspects de nos vies.
4. Et pour terminer, notre encombrant héritage socialo-communiste, racines du laxisme et du délitement de la nation, est bien trop encré dans nos mentalités et nos comportements. 50 années de discours selon lesquels les gentils sont forcément de gauche, ce sont les hippies, les bobos, les demandeurs d’aides sociales, les migrants et les miséreux, opposés aux méchants « riches », à ceux qui ne se repentent pas tous jours de notre Histoire, à ceux qui ont réussi, à ceux qui ont bossé dur, à ceux qui ne se laissent pas entretenir et qui prennent leur vie en main sans rien attendre de l’Etat. On en est à devoir s’excuser de Napoléon, d’avoir honte de Louis XIV. C’est quoi la prochaine étape ? On va devoir censurer aussi Saint-Louis et Philippe Auguste pour leurs participations aux croisades ? Les Turcs se sont ils excusés d’avoir mis à sac l’Europe ? Les musulmans d’avoir occupé l’Espagne ? Les Norvégiens d’avoir pillé nos côtes avec leurs drakkars ?
Bref, une guerre civile, non je n’y crois pas du tout, mais des affrontement intercommunautaires et des emeutes urbaines telles qu’en ont connu les Etats-Unis, oui. J’ose espérer que notre armée et nos forces de police choisiront le bon camp, celui des citoyens et des vrais patriotes.
Entièrement d’accord avec toi !
200% d’accord avec toi Lannister. Une guerre civile comme nous pouvons le voir dans certains pays du moyen orient ou Amérique du Sud est impensable en France. Par contre, des émeutes à très grandes échelles sont possibles telle qu’ une transformation de quartiers ou villes entières en périphérie de Paris ou Marseilles – Lyon en braseros est plus qu’envisageable même. Nous avons déjà vu des prémices lors d’accidents ayant entraînés la mort de jeunes des cités…
Une crise économique entraînant une hausse des prix et loyers, additionnés au chômage et à une ou deux bavures politique et / ou policière peuvent déclencher ces guerre civile localisées sans forcément avoir d’impact sur la population qui serait « autorisées » par les deux camps à quitter la zone de conflit pour laisser place à l’action. Car ces mêmes personnes prenant part à ces événements auront des familles à proximité. Il s’agira alors d’une guerre de territoire, plus qu’une guerre de révolution.
Comme l’évoquait Lannister, la France ne possède que très peu d’armes, dont la plus part sont détenues par l’état (police armée) et l’autre par les chasseurs… les cités elles, ont effectivement une infime partie de ces armes mais sans un stock de munitions considérables, en tout cas pas suffisamment pour créer une guerre civile. L’état pourra alors vite les contrôler
Je rejoins ton avis, d’un point de vue extérieur n’étant pas français. La guerre civile pure et dure ne sera pas le scénario le plus probable, mais des soulèvements de populations et émeutes oui. Les politiciens ne montrent que du dédains des gens, la justice par exemple prononce des jugements qui sont tout le contraire du bon sens, on emmerde les gens avec le politiquement correct à outrance, … Cela énerve à la longue. Il faut pas s’étonner à trouver des gens qui fasse justice eux-mêmes (pourtant c’est interdit) et qui trouveront du soutient auprès de la population. Cela chauffe la population et fera des émeutes lors d’un dérapage. Le danger, c’est que ça profite à certains groupes extrémistes dont les gens fâchés et déçus de la société n’hésite pas à rejoindre et prêter allégeance (quelques soit l’extrême). Un homme honnête qui a travaillé dur toute sa vie se voit en prison car il a défendu son bien et a blessé les malfrats. A sa sortie de prison, pas sûr qu’il restera aussi gentil et tolérant qu’avant. Cette personne se sentent trahie par la société pour laquelle elle a toujours respecté les règles est la pire chose qu’il puisse arriver pour la société. Dans certains cas, elle aura créé son propre ennemi : la personne trouvant son sort injuste pourrait se rallier à des causes extrémistes très dangereuses pour se venger. Et à force de coup de politiquement correcte (ou hypocritement correct plutôt), ça fait basculer des gens neutres à la base.
Le cas de la Belgique n’est pas très loin des français. Pour le moment, un fugitif militaire qui a proféré des menaces de mort contre certaines personnalités est recherchés activement. Ce militaire présenté par la presse comme un personnage dangereux qui fréquente l’extrême-droite a un soutient très fort d’une part de la population. La personne (connue des services pour ses tendances dangereuses!) a volé des armes auxquelles il avait accès et se ballade dans la nature. Si une partie de la population soutient cette personne, c’est qu’il y a un certain malaise réel dans la société. Chacun jugera personnellement si c’est bien ou pas, mais les faits démontrent que la société crée elle-même ses propres ennemis et à ne jamais traiter les problèmes à bras le corps, certains psychologiquement plus atteints se tournent vers des groupes dangereux. Bien entendu, nous ne connaissons que ce que la presse nous dit. On en va parler que du côté tendancieux de l’homme, que c’est le type à abattre, … sans aborder comment en est-il arrivé là et surtout, pourquoi est-il si soutenu. Il a en tout cas donné un énorme coup de pieds dans la fourmilière.
Guerre civile ou pas, des types comme ça, il y en bien d’autres et si les politiciens continuent sur leur lancée, ils vont créer eux-mêmes leurs Rambos au sein de la police, de l’armée, à partir de personne pas toujours atteintes psychologiquement, mais simplement trahie !
Cela fractionne la société et c’est parti.
Un bon constat et un site que j’apprécie où l’on sent un état d’esprit de « bons chefs de famille ». Impossible n’est pas français, je pense que cela est valable aussi dans le registre du pire. Je ne m’interdit aucun scénario, si on m’avait dit qu’un mec ferait feu au lance-roquettes dans Béziers, que des types saccageraient l’Arc de Triomphe en caméra non cachée, qu’on trouverait des cartes Vitale un peu partout sur des Tango au Mali ou en Afgha, qu’une porte-parole déclare publiquement qu’elle ne saurait pas mettre un masque ou qu’un président déclare devant un parterre d’africains qu’ils ne sont pas assez « entrés dans l’histoire »… (Lucie appréciera..)
Franchement tout est possible 🙂 Ce pays m’étonnera toujours..
Plus sérieusement je base mes scénarios possibles sur 3 sujets que j’ai beaucoup potassé :
– l’exode de 1940 (trop méconnu et pour cause… un évènement majeur et le plus riche d’enseignements)
– l’ouragan Irma et ses effets sur nos territoires d’Outre-Mer
– les différents conflits militaires et civils de la zone Liban-isra-Palesto-Syrio-Irakienne (des pays assez « riches » et finalement vivant en partie à « l’occidentale » avec différentes communautés et catégories sociales en présence)
Je vois dans tous ces cas qu’un civil non combattant a surtout besoin de prendre les bonnes décisions à temps, avoir une bonne stratégie, être résilient (avoir une partie du matos en lien avec ce concept est assurément un plus) et bien sûr le plus incertain : le « volet psychologique » … je n’ose même pas y pensé 🙁
Encore une fois l’Union, l’Organisation et le Pragmatisme sont les bases de la continuité de la vie : on est encore une fois bien loin du loup solitaire avec son gilet bullet proof, son petit matos dernier cri et ses délires sur le « Grand Soir »…
Le mouvement survivaliste existe depuis plus de 60 ans. Les américains ont cru que la guerre froide engendrerait l hiver nucléaire apocalyptique, pourtant rien ne fut. Le passage au nouveau siècle aurait dû nous sombrer dans une vision apocalyptique, pourtant rien ne fut.
Il faut relativiser sur les grandes chimères qui agitent le milieu survivaliste: le monde ne va pas s écrouler ou imploser. Il est résilient structurellement.
La guerre civile en France n est qu un mythe.
Néanmoins, les zones de non droits existent bien, la violence aussi.
Mais même le délinquants a besoin du système pour vivre et faire son trafic. Les mouvements islamistes radicaux, les groupes terroriste ont aussi besoin d une société organisée et économiquement structurée pour survivre et prospectés.
Oui il faut avoir des stocks, être résilient, et avoir un plan b, au cas où il y aurait une rupture de normalité temporaire. C est un devoir de prévoyance pour toute personne sensée.
La France est devenue clanique, communautaire. Et ce fait, la sauve car les intérêts de ces groupes étant différents. Cela crée une équilibre rendant impossible une guerre civile.
Bonjour Légendat,
Encore une fois une analyse pertinente et approfondie de la situation dans laquelle notre pauvre pays se retrouve en effet, à cause de ce carnaval de mauvaise foi, de ce grand spectacle de l’illusion et de ce carrousel de l’hypocrisie et du mensonge auxquels nos politiques, gouvernants et bien-pensants nous ont (malheureusement) habitués depuis des décennies. Le résultat est bien celui que tu décris et auquel nous assistons pour la plupart d’entre nous le plus souvent de manière impuissante, à savoir, le délitement et la fragmentation de notre nation, la destruction, que dire, l’effacement de nos racines, l’effondrement de nos valeurs, l’occultation de notre histoire (la vraie), fragilisant ainsi encore un peu plus chaque jour l’unique ciment qui liait encore les éléments fondateurs de notre pays France. D’aucuns trouverons ces propos quelque peu exagérés….J’ai la cinquantaine passée et je peux largement témoigner de ce que les gouvernements successifs de ces 40 dernières années ont laissé faire avec une complicité malsaine contribuant à livrer en pâture notre république, notre démocratie et nos valeurs à des groupes communautaristes et des bien-pensants/donneurs de leçons de pacotille dont le seul but est justement de déstabiliser notre pays en favorisant et suscitant de plus en plus ce climat de confrontation communautaire, dans le seul but de provoquer l’étincelle qui mettra le feu aux poudres, espérant ainsi répandre leur idéologie décadente sur les ruines de notre pays .
J’imagine cependant assez mal un embrasement général. Les grandes villes certes et donc Paris en premier lieu pourraient connaître de nombreux foyers localisés d’hyper-violence et qui se situeraient probablement en termes d’intensité au-delà des situations et scènes de violence urbaine notamment que nous avons pu connaître ces dernières années. Je ne crois pas toutefois, pour les raisons évoquées plus haut (circulation limitée d’armes personnelles dans le pays, manque d’organisation et de discipline des « fauteurs de troubles », inexpérimentation au « vrai combat »…..) que cela puisse se propager à l’ensemble du pays. Nous devrions pouvoir compter assez tôt sur notre police et notre armée, qui soyons lucides se préparent à cela depuis un moment, pour enrailler une contagion généralisée.
Dans ce contexte néanmoins, pour nous qui voyons le vent venir et qui nous préparons également, la priorité sera en effet de mettre à l’abri ce qui nous est le plus précieux et en premier lieu nos familles et nos proches. Laissons ainsi cette vermine et cette racaille piller, brûler et s’entretuer pendant que nous nous mettrons en sécurité (pour celles et ceux qui auront la chance et la possibilité de se replier dans leur BAD ou alors en sécurisant leur lieu de vie principal pour les autres) en laissant passer l’orage, car là est bien l’objectif premier, faire preuve de résilience et se protéger d’abord avant de pouvoir (ré)agir ensuite.
Quant au futur Napoléon qui émergera pour redonner à notre pays la place et la grandeur qu’il mérite dans le plus strict respect des valeurs originelles de notre pays, je ne le vois malheureusement pas émerger pour le moment et je crains qu’il ne faille compter dans un premier temps que sur la solidarité et l’entraide entre les individus clairvoyants que nous sommes (n’en déplaise à ceux qui nous traitent aujourd’hui d’oiseaux de mauvaise augure ou d’extrémistes paranoïaques) pour (re)bâtir les fondements d’un pays libre et libéré d’une classe mediatico-politico-islamo-socialo nocive.
Jusqu’à preuve du contraire, tout ce qui demeure dans le cadre légal n’est pas interdit. Aussi, avons-nous encore le droit de nous exprimer, de faire des choix, de faire ce que nous pensons être bon pour nous et pour nos proches, de nous préparer comme bon nous semble, alors n’hésitez pas tant qu’il est encore temps, faite le, mais surtout faite le savoir aussi, car notre démarche ne saurait continuer à demeurer individuelle et isolée, sans quoi elle ne servira à rien lorsqu’il y aura une rupture de la normalité, fusse-t-elle courte ou inscrite dans la durée. A bon entendeur.
Votre appréciation très mesurée de la situation se rapproche, en réalité et selon moi, de la réalité. Actuellement, certaines forces, et pas des moindres, poussent indubitablement à un déclenchement de guerre civile. Sans abandonner nos positions, nous ne devons pas tomber dans ces pièges à nous tendus, surtout dans le cadre des préparatifs de la présidentielle. Nombreux sont ceux qui aimeraient nous voir débouler les armes à la main ; fuyons-les comme la peste sans pour autant baisser la garde.
…
Tout d’abord merci et bravo pour ton site réfléchie qui regroupe pléthore de sujets indispensable à toute personne qui voudrait se préparer à un effondrement de notre société.
Je le parcours depuis un certain temps et continue à y trouver certaines infos que j’avais oublié d’intégrer dans ma préparation, préparation que j’ai commencé il y a plus de 15 ans.
Mais, je reste sur ma faim, car je n’ai pas trouvé d’article qui parle de la « base autonome durable » BAD, peu être m’as t’il échappé , toujours attiré par un autre article que je veux découvrir,
Pourquoi je recherche un tel article ? Par peur d’avoir zapé certains préparatifs pour ma bad, et sachant le temps qu’il faut pour réaliser le moindre travail, et les sommes d’argents à investir, je ne voudrais pas être pris au dépourvu…(quant la bise fut venu) bise: guerre civile…
Je me dis aussi qu’être seul n’est pas la bonne solution, alors que pas mal de survivalistes craignent de se faire repérer, ils restent très discret , comme moi, pourtant il serrait salvateur en cas d’évacuation, de connaitre un endroit ou pouvoir se replier, respirer, faire le plein d’eau, de nourriture, échanger, partager, avec des personnes dans le même esprit de résilience et de résistance…j’ai pensé à un système de localisation des BAD, et des lieux de repli, mais BIEN SUR, une localisation toute relative: imaginons que ma bad soit dans le cantal, le num de département est le 15, suivie du num de ma circonscription le 6, suivi de mon indicatif CIBI ou UHF/VHF, Pmr, exemple : Robin 15/6…
Une circonscription est suffisamment étalé géographiquement pour qu’une bad ne soit pas repérer , et donc introuvable, néanmoins elle pourrait être contacté par radio en cas de besoin. En suite libre à chacun de donner un RDV dans un coin pour prendre contact.
Bref , je voudrais ton avis sur ce système, je me fais peu être des illusions, mais ce qui est sur, c’est que seul, nos chances sont minimes, l’union fait la force.
Merci
Bonjour. Je partage le scepticisme ambiant sur la possibilité d’un effondrement massif, ainsi que la plus grande probabilité de troubles plus ponctuels et localisés. Néanmoins, le propre de l’imprévu est d’être imprévisible, ou de paraître improbable. La vache folle, le covid, Tchernobyl, le 11 septembre… Donc mieux vaut être prêt au maximum de situations, même les moins probables, tout en attribuant à chacune des dépenses proportionnelles.
Concernant l’anthropologue, ce n’est pas le premier gauchiste bienpensant tendance bisounours qui s’ offusque que l’on puisse ne pas partager ses opinions. Ce n’est pas non plus le dernier à prétendre étudier ce que pense un groupe ou une mouvance comme si ces personnes devaient être étudiées et infiltrés… Ce qui insinue d’office que ce groupe serait menaçant. Qu’il s’ agisse des masculinistes ou des survivaliste, tout ce qui refuse de communier dans le woke feministo intersectionnel, se retrouve suspecté d’immortalité et de subversivité … Car bien sûr ces personnes se croient détentrices de la vérité du bien et de la vertu. Même si quand on creuse, il n’en est rien.
Bref, pour ces gens là, tout protecteur prévoyant devient un dangereux personnage risquant de dévoiler l’inanité du paradis bienveillant des bisounours en guimauve. Et ces gens me semblent bien plus dangereux, car il n’y a pas plus dangereux que les lâches toujours prêt à se soumettre, à trahir, à retourner leur veste pour peu qu’ils aient à y gagner… Il suffit de voir les néo féministes défendre le voile et honnir leur propre culture pour comprendre l’ampleur de leur aveuglement… Bref, je ne suis pas de cette mouvance de couilles molles qui se refugient dans des « safe space » à la moindre contrariété mentale, mais je ne suis pas non plus de cette mentalité traditionaliste vielle france conservatrice que beaucoup semble partager ici et qui nous vaut d’être considérés d’extrême droite. Bouh! Ça fait peur! Méchants ! Vilains ! Je suis d’abord rationnel et j’évite de faire l’autruche. Donc je fais face aux problèmes qui se présentent. Et le problème des idéologies woke, néo féministes, trans-activiste, et autres variations communautaristes, est bien réel. C’est d’ailleurs plus grave que le simple islamisme puisque ces mouvances, que bizarrement les laboratoires de sciences sociales n’étudient pas en y infiltrant des anthropologues, sont celles qui ouvrent les portes à toutes les menaces sous couvert d’ouverture d’esprit bienveillante comme si le mal n’existait pas. À croire que ces gens vivent dans un conte de fées… Ces idéologies rongent les fondements de nos institutions, de notre culture, et lorsque les dernières personnes à avoir grandit hors du lavage de cerveau auront cassé leur pipe, je ne donne pas cher de la peau de ce pays… L’inculture, la réécriture de la culture, la cancel culture, l’endoctrinement, risquent fort de pérenniser des changements ne serait-ce que sur l’oubli des valeurs républicaines, universalistes, humanistes. Quid alors de la possibilité de rétablir l’ordre ?
Peu importe notre degré de préparation, si de tels troubles nous submergent, ils risquent fort de tout emporter. Je songe ici à la destruction des savoirs antiques. Nos supports modernes sont-ils plus resiliants ? Je ne crois pas. Déjà parce que l’obscurantisme peut détruire les savoirs qui permettent d’y accéder. Imaginons par exemple une dictature écolo bobo vegano feministe. En l’absence d’électricité, de carburant, d’instruction technique des enfants, suivient de destructions volontaires, combien de temps pourrions-nous tenir ? Maintenir à flot un ensemble de connaissances suffisantes ?
Lorsque l’on parle de préparation, il me semble que se préparer à l’avènement d’une énième dictature obscurantiste nécessite de préserver un stock de connaissances permettant de rester intellectuellement autonome. Pour soi, mais aussi pour nos enfants, et les leurs…
C’est cette perspective qui m’a amené à me préparer. D’où la mise en place d’une bibliothèque dans ma pièce de stockage… Même si dans un tel scénario l’évacuation vers d’autres pays seraient souhaitable…
Pour moi, l’histoire nous enseigne la fragilité de la raison, de la morale, de la démocratie, et par conséquent la nécessité d’être paré à la chute, aussi improbable fusse-t-elle.